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La photo du mois de mai 2025

Photo Faite par Skogkatt59
Découvrez le reste de la sélection du mois de mai ici
La photo du mois de mai 2025

Photo Faite par Skogkatt59
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Photo urbaine et rapports humains
Photo urbaine et rapports humains
Salut, je ne sais pas si je poste vraiment au bon endroit, et pas non plus si le sujet est bien évocateur. Enfin les modérateurs arrangeront ça si cela pose problème.
Je m'explique : hier session dans un marché de Bordeaux, et au bout d'un moment je me fais alpaguer (assez gentiment mais fermement) par une jeune vendeuse qui m'explique qu'il faut demander pour prendre en photo les gens, que ça ne se fait pas de traîner comme cela avec l'appareil en main, qu'elle se sent mal à l'aise en me voyant, qu'elle a peur de l'usage que je ferai de ces photos et que on voit de tout maintenant avec internet (je serais quand même curieux de voir son Facebook si elle est aussi discrète que ça en matière de photos personnelles...). Enfin quoiqu'il en soit elle est dans son droit de me dire ça.
Comment vous débrouillez vous de ce genre de problème : à chaque photo mettant en scène un passant ou un inconnu, demander son accord préalable ?
Pareil, dans l'hypotéthique cas d'une publication, exposition, absolument tous les personnages intervenant doivent ils avoir signé une autorisation d'utilisation ?
Je vois cela comme très compliqué, si à chaque photo (mettons 36 par session) il faut ensuite faire signer un papier aux personnes concernées...
Comment faites vous, dans la pratique ?
Je m'explique : hier session dans un marché de Bordeaux, et au bout d'un moment je me fais alpaguer (assez gentiment mais fermement) par une jeune vendeuse qui m'explique qu'il faut demander pour prendre en photo les gens, que ça ne se fait pas de traîner comme cela avec l'appareil en main, qu'elle se sent mal à l'aise en me voyant, qu'elle a peur de l'usage que je ferai de ces photos et que on voit de tout maintenant avec internet (je serais quand même curieux de voir son Facebook si elle est aussi discrète que ça en matière de photos personnelles...). Enfin quoiqu'il en soit elle est dans son droit de me dire ça.
Comment vous débrouillez vous de ce genre de problème : à chaque photo mettant en scène un passant ou un inconnu, demander son accord préalable ?
Pareil, dans l'hypotéthique cas d'une publication, exposition, absolument tous les personnages intervenant doivent ils avoir signé une autorisation d'utilisation ?
Je vois cela comme très compliqué, si à chaque photo (mettons 36 par session) il faut ensuite faire signer un papier aux personnes concernées...
Comment faites vous, dans la pratique ?
- joelc
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Re: Photo urbaine et rapports humains
On ne m'a jamais interpellé pour ce genre de choses, mais j'ai prévu au cas où que j'expliquerai que c'est juste un hobby et que je veux bien lui envoyer la photo finale si elle le souhaite. Si elle refuse, je ne publierai pas la photo, tout simplement.
Perso, je tire en premier, si ça pose soucis à quelqu'un, il est assez grand pour venir le dire. "Qui ne dit mot consent".
Perso, je tire en premier, si ça pose soucis à quelqu'un, il est assez grand pour venir le dire. "Qui ne dit mot consent".
- bbjm
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Tout ca c'est son problème et ses fantasmes !txakolina a écrit :... une jeune vendeuse qui m'explique qu'il faut demander pour prendre en photo les gens, que ça ne se fait pas de traîner comme cela avec l'appareil en main, qu'elle se sent mal à l'aise en me voyant, qu'elle a peur de l'usage que je ferai de ces photos et que on voit de tout maintenant avec internet
Il a tété jugé que si les personnes présentes sur les photos ne sont pas présentées de manière dégradante et qu'il n'y a pas de préjudice important, c'est la liberté du photographe qu'il convient d'affirmer !
En plus si elle est "incluse" dans une scène de rue et qu'elle n'est pas le sujet principal de la photo, elle n'a rien a dire !
A écouter les gens comme ca, on a le droit de rien faire et ils façonnent des lois qui n'ont jamais existé.
Je me suis pris le choux il y a quelques temps avec une agricultrice en furie parce que j'avais photographié ses vaches

Elle voulait des sous ! il a fallu la calmer

Dans la rue, je demande l'autorisation si je souhaite faire un portrait rapproché d'une personne (de toutes manières elle le verra) sinon je ne demande rien. Ca se limite souvent à un échange de sourire

- Réginald
- Modérateur
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Re: Photo urbaine et rapports humains
D'où l'expression " vouloir le beurre, l'argent du beurre et ......."bbjm a écrit :Je me suis pris le choux il y a quelques temps avec une agricultrice en furie parce que j'avais photographié ses vaches![]()
Elle voulait des sous !

OK je


- Gekos
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Re: Photo urbaine et rapports humains
La prise de vue dans un lieu public est - et a toujours été - autorisée
Juste; lorsqu'une personne te demande d'arrêter de la photographier, là par contre faut arrêter -> sinon, c'est du harcèlement
C'est la diffusion des images qui a posé problème pendant ces quelques dernières années
Mais, de ce que j'en ai compris :
les dernières décisions de justice tendent à aller "dans le bon sens" et semblent faire jurisprudence
Le droit artistique prime
Ça reste à l'interprétation d'un juge en cas de jugement... et comme le dit bbjm, si tu présentes ton sujet dans une situation qui apparait comme dégradante, la personne aura certainement gain de cause

Juste; lorsqu'une personne te demande d'arrêter de la photographier, là par contre faut arrêter -> sinon, c'est du harcèlement
C'est la diffusion des images qui a posé problème pendant ces quelques dernières années
Mais, de ce que j'en ai compris :
les dernières décisions de justice tendent à aller "dans le bon sens" et semblent faire jurisprudence
Le droit artistique prime
Ça reste à l'interprétation d'un juge en cas de jugement... et comme le dit bbjm, si tu présentes ton sujet dans une situation qui apparait comme dégradante, la personne aura certainement gain de cause
- Gekos
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Je ne fais quasi que de la photo de rue
Il m'est arrivé plusieurs fois de tomber sur des gens récalcitrants... plus ou moins
Un sourire
Commencer par s’excuser si on a mis la personne mal à l'aise
S'expliquer simplement sur ses motivations... mais aussi et surtout connaitre ses droits et les faire valoir
Quand l'autre ne veut rien entendre, lui proposer d'aller au commissariat... en général ça le/la calme direct !

Il m'est arrivé plusieurs fois de tomber sur des gens récalcitrants... plus ou moins
Un sourire
Commencer par s’excuser si on a mis la personne mal à l'aise
S'expliquer simplement sur ses motivations... mais aussi et surtout connaitre ses droits et les faire valoir
Quand l'autre ne veut rien entendre, lui proposer d'aller au commissariat... en général ça le/la calme direct !


- Abdelkrim13
- Super Gourou
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Si la vendeuse veut pas être photographiée, faut juste lui demande si elle a vraiment un contrat de travail
Les raisons et motivations premières ne sont pas toujours celles affichées.
Une fois avec Gekos où j'essayais de prendre une photo d'une nana de dos avec un joli tatoo sur l'épaule.
J'ai mis tellement de temps pour faire la MAP qu'en se retournant, elle m'a vu, on était juste à 1m50 derrière.
Elle m'a tourné le dos comme si je n'étais pas là et j'ai pris ma photo tranquillement.
J'ose pas trop encore...mais plus le temps passe, plus j'essaie et plus je me dis que j'aurais dû oser plus tôt
Après ce que dit le quidam de la loi, ça me fait franchement marrer.
Le coup du commissariat, c'est excellent


Les raisons et motivations premières ne sont pas toujours celles affichées.
Une fois avec Gekos où j'essayais de prendre une photo d'une nana de dos avec un joli tatoo sur l'épaule.
J'ai mis tellement de temps pour faire la MAP qu'en se retournant, elle m'a vu, on était juste à 1m50 derrière.

Elle m'a tourné le dos comme si je n'étais pas là et j'ai pris ma photo tranquillement.
J'ose pas trop encore...mais plus le temps passe, plus j'essaie et plus je me dis que j'aurais dû oser plus tôt

Après ce que dit le quidam de la loi, ça me fait franchement marrer.
Le coup du commissariat, c'est excellent


Re: Photo urbaine et rapports humains
merci pour vos réponses. ça me conforte dans ce que je pensais, mais ça fait du bien d'entendre des gens plus expérimentés le dire !
du coup, j'ai passé quatre pelloches depuis lundi. l'été indien...
du coup, j'ai passé quatre pelloches depuis lundi. l'été indien...
- Georgesh
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Ce que je comprends à la lecture de ce fil, ( mais aussi d'autres sur la street photo)c'est que beaucoup de photographes considèrent souvent qu'ils peuvent photographier ce qu'ils veulent, qu'ils ont le droit de le faire, et que les gens n'ont rien à dire. 

- Gekos
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Georgesh, volontairement un peu provoc', j'aime bien
Mais c'est marrant que tu dises ça : justement après avoir écrit hier, j'ai pensé que j'aurais du ajouter une petite phrase pour relativiser un peu... entre le droit, et le fait de le prendre, ce droit...
Y'a plein de situations aussi où je m'interdis de prendre la photo... bien souvent pour une question de respect de l'autre, justement
"les gens n'ont rien à dire"... pour certains ce serait pas un mal, voire vaudrait même mieux, ouais

Mais c'est marrant que tu dises ça : justement après avoir écrit hier, j'ai pensé que j'aurais du ajouter une petite phrase pour relativiser un peu... entre le droit, et le fait de le prendre, ce droit...
Y'a plein de situations aussi où je m'interdis de prendre la photo... bien souvent pour une question de respect de l'autre, justement

"les gens n'ont rien à dire"... pour certains ce serait pas un mal, voire vaudrait même mieux, ouais

- Georgesh
- Site Admin
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- Enregistré le : mardi 31 janvier 2006 22:34
- Localisation : 88
Re: Photo urbaine et rapports humains
C'est pas un problème de droit.
Regarder les gens dans la rue, les suivre du regard, c'est assez impoli, c'est surtout très intrusif. Et ça débouche sur un questionnement. Pourquoi?
Les viser, et les suivre avec un boitier, c'est au moins aussi intrusif, destabilisant, et perturbant. Et ça débouche aussi sur un questionnement. Pour quoi?
Après le pourquoi? le pour quoi.
Car il y a un but, et les 2 parties en sont conscientes, le regardant, comme le regardé. Le photographiant, comme le photographié.
Ce n'est pas anodin ou innocent de s'approprier l'image d'un autre. Les 2 parties savent qu'il en sera tiré quelque chose. Au sens premier du tirage d'un cliché.
Prendre l'image de quelqu'un et la garder pour soi, n'est-ce pas exercer un pouvoir abusif sur une personne qui n'a rien demandé?
Regarder les gens dans la rue, les suivre du regard, c'est assez impoli, c'est surtout très intrusif. Et ça débouche sur un questionnement. Pourquoi?
Les viser, et les suivre avec un boitier, c'est au moins aussi intrusif, destabilisant, et perturbant. Et ça débouche aussi sur un questionnement. Pour quoi?
Après le pourquoi? le pour quoi.
Car il y a un but, et les 2 parties en sont conscientes, le regardant, comme le regardé. Le photographiant, comme le photographié.
Ce n'est pas anodin ou innocent de s'approprier l'image d'un autre. Les 2 parties savent qu'il en sera tiré quelque chose. Au sens premier du tirage d'un cliché.
Prendre l'image de quelqu'un et la garder pour soi, n'est-ce pas exercer un pouvoir abusif sur une personne qui n'a rien demandé?

Re: Photo urbaine et rapports humains
Effectivement ce n'est pas anodin. Ceci dit il y a un pas entre prendre des images de la rue, où effectivement il y a des gens, et prendre des images des gens plus précisément, comme tu dis en les visant et les suivant.
Enfin, personnellement je ne sais pas trop qu'en penser, en tant que débutant, mais assez intéressé par ce style de photo, d'essayer de trouver et de capter au mieux ce qui constitue l'intérêt/l'essence/le charme... d'un endroit. Et souvent, il me semble que ça passe par ses habitants.
Je n'arrive pas à me faire une opinion. Si les pratiquants assidus que vous êtes échangent à ce sujet, peut être que vos arguments m'aideront à éclaircir tout ça.
Enfin, personnellement je ne sais pas trop qu'en penser, en tant que débutant, mais assez intéressé par ce style de photo, d'essayer de trouver et de capter au mieux ce qui constitue l'intérêt/l'essence/le charme... d'un endroit. Et souvent, il me semble que ça passe par ses habitants.
Je n'arrive pas à me faire une opinion. Si les pratiquants assidus que vous êtes échangent à ce sujet, peut être que vos arguments m'aideront à éclaircir tout ça.
- Gekos
- Super Gourou
- Messages : 9379
- Enregistré le : dimanche 21 novembre 2010 19:32
- Localisation : 44 - Nantes
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Georgesh,
Sans même parler photo ni utilisation de l'image :
A la campagne les gens se regardent ostensiblement...
Intrusif donc, oui, je dis pas...
Dans les (grandes) villes, personne ne regarde personne... fondus dans la masse comme ça, chacun le nez dans son bouquin, dans son smartphone... ou le regard vide et amorphe - là au moins, on est sereins et bien tranquilles dans nos p'tites vies, n'est-ce pas ?
Ben moi c'est là, par contre, que je trouve ça déstabilisant et perturbant...
A choisir, je préfère le côté intrusif...
On s'intéresse à moi (en bien ou en mal), et je m'intéresse aux autres... j'suis pas un zombie parmi d'autres zombies
La preuve ? parfois j'en croise d'autres, des comme moi... le moindre évènement insignifiant, et nos regards se croisent...
si si, véridique... faut être au moins deux intrusifs pour ça
passées ces longues secondes d'immense terreur dues à ces deux globes suspicieux qui me scrutent dans les tréfonds de mon âme, ben finalement il se trouve que s’amorce un échange, un regard de connivence... p'têt même un sourire ou un signe de tête... ou encore on commence une discussion... oh ? 

Sans même parler photo ni utilisation de l'image :
A la campagne les gens se regardent ostensiblement...

Intrusif donc, oui, je dis pas...
Dans les (grandes) villes, personne ne regarde personne... fondus dans la masse comme ça, chacun le nez dans son bouquin, dans son smartphone... ou le regard vide et amorphe - là au moins, on est sereins et bien tranquilles dans nos p'tites vies, n'est-ce pas ?

Ben moi c'est là, par contre, que je trouve ça déstabilisant et perturbant...
A choisir, je préfère le côté intrusif...
On s'intéresse à moi (en bien ou en mal), et je m'intéresse aux autres... j'suis pas un zombie parmi d'autres zombies
La preuve ? parfois j'en croise d'autres, des comme moi... le moindre évènement insignifiant, et nos regards se croisent...




- clément RENARD
- Gourou
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Je me suis fait alpagué hier parce que je photographiait un chantier de contruction d'un immeuble par un responsable qui m'a dit qu'il était interdit de photographier le chantier et qu'il fallait une autorisation (même pour des photos vide de personne).Je précise que j'étais à l'extérieur du chantier.
Je n'ai pas protester et passé mon chemin.
J'ai un peu cherché sur internet et je n'ai pas réussi à trouver de réponse concernant le droit à l'image d'un chantier de construction. Est-ce un lieu privé?
Si quelqu'un à des notions de droit à l'image merci de m'éclairé.
Je n'ai pas protester et passé mon chemin.

J'ai un peu cherché sur internet et je n'ai pas réussi à trouver de réponse concernant le droit à l'image d'un chantier de construction. Est-ce un lieu privé?
Si quelqu'un à des notions de droit à l'image merci de m'éclairé.

- bbjm
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Re: Photo urbaine et rapports humains
On ne parle de droit à l'image que pour les êtres humains. (et pas pour les vaches comme mon agricultrice
)
Concernant les lieux privés, c'est comme son nom l'indique
Mais la "vue" depuis le domaine public, d'un lieu privé (meme en chantier ...) c'est du public.
Donc interdit de rentrer mais on a le droit de photographier

Concernant les lieux privés, c'est comme son nom l'indique

Mais la "vue" depuis le domaine public, d'un lieu privé (meme en chantier ...) c'est du public.
Donc interdit de rentrer mais on a le droit de photographier

- daouar
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Donc on peut photographier chez les gens depuis l'extérieux ? Pas si sûr...
- clément RENARD
- Gourou
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- Enregistré le : jeudi 28 février 2008 14:50
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Il me semble que la jurisprudence va plutôt dans ce sens (pas chez les gens seulement la façade). Le loi dit :« le propriétaire d'une chose ne dispose pas d'un droit exclusif sur l'image de celle-ci ; il peut toutefois s'opposer à l'utilisation de cette image par un tiers lorsqu'elle lui cause un trouble anormal »daouar a écrit :Donc on peut photographier chez les gens depuis l'extérieux ? Pas si sûr...
Ce qui pose souvent problème c'est plutôt le droit d'auteur des architectes, mais dans le cas de travaux (fondation) je ne pense pas que cela puisse s'appliquer.
- bbjm
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Re: Photo urbaine et rapports humains
Ben après on revient à la question du sujet de la photo ...
Si la photo traite d'architecture et qu'on aperçoit une ou plusieurs personnes, sans nuire à leur image ... no problémo
Si on prend un 500mm pour photographier la voisine dans sa salle de bain
là ca craint
Mais le principe est tout de meme que ce qui se voit du domaine public est public !
Des lois font subventionner l'aspect extérieur de domaines privés, c'est bien pour améliorer la vue de tous
Si la photo traite d'architecture et qu'on aperçoit une ou plusieurs personnes, sans nuire à leur image ... no problémo

Si on prend un 500mm pour photographier la voisine dans sa salle de bain


Mais le principe est tout de meme que ce qui se voit du domaine public est public !
Des lois font subventionner l'aspect extérieur de domaines privés, c'est bien pour améliorer la vue de tous

- bbjm
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- Enregistré le : dimanche 14 février 2010 13:22
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Re: Photo urbaine et rapports humains
J'ai trouvé ca:
"La Cour de cassation a changé de jurisprudence dans un arrêt du 7 mai 2004. Désormais, le propriétaire d'un bien ne dispose pas de droit exclusif sur l'image de celui-ci. Il ne peut donc pas s'opposer à ce qu'une personne photographie son bien et exploite cette image. Dans cette affaire, la façade d'un hôtel particulier avait été reproduite sur les dépliants publicitaires d'une résidence immobilière.
La décision a été confirmée par la suite en 2005 et n'a pas été remise en cause depuis. En l'espèce, la photographie d'une maison du XVIIIe siècle, accompagnée de précisions localisatrices, historiques ou architecturales, a été publiée, sans autorisation des propriétaires, dans un ouvrage sur le patrimoine des communes de France.
Si le propriétaire ne dispose pas de droit exclusif sur l'image de son bien, il peut demander une indemnisation lorsque l'exploitation de l'image du bien par un tiers lui cause un trouble anormal ou porte atteinte à sa vie privée."
Je n'ai pas retrouvé l'exemple d'une maison bretonne en bordure de mer qui est constamment photographiée par les touristes mais aussi par des "pros" pour exploitation commerciale.
Les propriétaires ont été déboutés dans leurs demandes d'indemnisation en raison, en partie, des subventions perçues pour la rénovation de la facade ...
Il ne faut pas non plus demander le beurre (breton) et l'argent du beurre
"La Cour de cassation a changé de jurisprudence dans un arrêt du 7 mai 2004. Désormais, le propriétaire d'un bien ne dispose pas de droit exclusif sur l'image de celui-ci. Il ne peut donc pas s'opposer à ce qu'une personne photographie son bien et exploite cette image. Dans cette affaire, la façade d'un hôtel particulier avait été reproduite sur les dépliants publicitaires d'une résidence immobilière.
La décision a été confirmée par la suite en 2005 et n'a pas été remise en cause depuis. En l'espèce, la photographie d'une maison du XVIIIe siècle, accompagnée de précisions localisatrices, historiques ou architecturales, a été publiée, sans autorisation des propriétaires, dans un ouvrage sur le patrimoine des communes de France.
Si le propriétaire ne dispose pas de droit exclusif sur l'image de son bien, il peut demander une indemnisation lorsque l'exploitation de l'image du bien par un tiers lui cause un trouble anormal ou porte atteinte à sa vie privée."
Je n'ai pas retrouvé l'exemple d'une maison bretonne en bordure de mer qui est constamment photographiée par les touristes mais aussi par des "pros" pour exploitation commerciale.
Les propriétaires ont été déboutés dans leurs demandes d'indemnisation en raison, en partie, des subventions perçues pour la rénovation de la facade ...
Il ne faut pas non plus demander le beurre (breton) et l'argent du beurre

- daouar
- Super Gourou
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- Enregistré le : vendredi 06 novembre 2009 11:46
- Localisation : In da Gâtinais
Re: Photo urbaine et rapports humains
Il me semble qu'il y avait eu le même cas pour une maison au milieu des champs de lavandes...
Mais le chantier n'est pas le domaine public comme la facade d'une maison, c'est même souvent écrit "interdit au public"
Mais le chantier n'est pas le domaine public comme la facade d'une maison, c'est même souvent écrit "interdit au public"
