
Hey, le retour du géant !
Ah, non, notre réseau est loin d'être le plus pourri d'Europe : il suffit de voyager dans d'autres pays pour s'en rendre compte.
Le réseau de banlieue est perfectible au plan de son entretien, mais - comme pour l'abandon des réseaux secondaires dans les provinces les plus reculées - c'est le résultat de choix politiques à long terme, qui, depuis les années 60, privilégient le transport routier, individuel et commercial, au détriment de celui des voyageurs et du fret par le rail. En conséquence de quoi des personnels n'ont jamais été remplacés et les réseaux se sont lentement dégradés, localement il est vrai. Ceci s'applique partiellement à l'entretien du matériel qui souffre de sous-effectifs et de budgets insuffisants.