Bonjour,
je viens à la demande de rnous pour apporter quelques précisions quant à ma technique photo astro :
d'abord je précise que je suis débutant et que pour le moment je tiens à exploiter mon petit matériel à fond avant d'investir dans du plus gros, pour exemple un materiel d'astrophoto moyen comprenant une camera haute sensibilité, un monture EQ6 et une bonne lunette apochromatique de 80 équivaudrait à un budget d'environ 2000 euros, d'occasion <dans les magazines astro des pubs pour des scopes à 16000 euros sont légions>, pour ma part mon budget est de 250 euros et j'utilise mon vieil argentique minolta.
ainsi voici mon matos :
- monture EQ1
- newton 114/1000 skywatcher
je pratique la photo en positionnant l'appareil en // sur le scope et en compensant la rotation du ciel en guidant sur une étoiles observée à tres fort grossissement située sur le bord du champ < je n'ai pas d'oculaire réticulé >
j'utilise volontiers l'inversible sensia 400 de fuji, et en ce moment la fuji 800 negatif.
je ne peux pas dépasser 2 min de temps de pose à 200mm, et disons 3 min à 50mm, cependant sous photoshop ou IRIS <logiciel gratuit> il est possible d'additionner des images et dans ce cas 20 poses de 2min reviennent a peu pres à 40min de pose d'un seul coup.
voila où j'en suis.
N'hésitez pas à faire part de votre expérience.
pour voir des clichés d'astronomes amateurs il y a :
http://forums.futura-sciences.com/
et pour le forum astroamateur mais de tres haut niveau il y a :
http://www.astrosurf.com/cgi-ubb/Ultimate.cgi
mon site :
http://jex5.ifrance.com
Nos forumeurs ont du talent
La photo du mois de juin 2025

Photo Faite par frost242
Découvrez le reste de la sélection du mois de juin ici
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quelques precisions sur la photo astro :)
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- Super Gourou
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- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonjour,
C'est un très bon début, et l'atrophotographie en parallèle est bien ce par quoi il faut commencer.
Comme le suivi est très précis, avec un télescope guide et un fort oculaire, on peut espérer des étoiles bien ponctuelles.
D'autant plus que si le guidage est manuel, mais très soigneux, toutes les variations mécaniques (irrégularités du système d'entraînement) qui ne seraient pas corrigées par un entraînement automatique, sont alors immédiatement rectifiées.
Les focales les plus intéressantes, en film 135, vont de 35 mm (vastes zones du ciel, constellations entières), à 200 mm (petites nébuleuses, clusters d'étoiles).
Pour la lune, en dessous du 400 mm, voire du 800 mm, on ne voit pas grand chose, sur l'image, et l'on passe alors à la prise de vue derrière le porte oculaire, mais là, le guidage devient bien plus pointu.
Toujours en photographie astronomique en parallèle, il y a plein de choses à faire.
Par exemple, en plus des émulsions classiques (N&B ou en couleurs), se lancer dans l'infrarouge (N&B ou en couleurs), dans le proche ultraviolet (N&B).
Aussi, modifier le contraste initial, et la balance des couleurs originales, pour faire ressortir (ou apparaître) certains détails de vos images.
Sans même votre télescope :
Photographier toute la voûte céleste (fish-eye, ou miroir hémisphérique et un peu de bricolage).
Photographier les météorites (étoiles filantes).
En astronomie, en donc en photo astronomique, le lieu de travail (aussi sombre et tranquille que possible), et la patience de l'opérateur font autant sinon plus que la note d'achat de son équipement.
Le fait que vous fassiez du photo-compositage (une seule image finale, à partir de plusieurs prises de vues), vous permet de vous lancer dans le traitement de vos images argentiques, sur ordinateur.
Par exemple composer une image à partir de trois clichés de la même zone, un en lumière visible, l'autre en infrarouge, et le dernier en ultraviolet.
Cest juste un exemple de tout ce que vous pouvez déjà faire, avec votre équipement.
Cordialement.
C'est un très bon début, et l'atrophotographie en parallèle est bien ce par quoi il faut commencer.
Comme le suivi est très précis, avec un télescope guide et un fort oculaire, on peut espérer des étoiles bien ponctuelles.
D'autant plus que si le guidage est manuel, mais très soigneux, toutes les variations mécaniques (irrégularités du système d'entraînement) qui ne seraient pas corrigées par un entraînement automatique, sont alors immédiatement rectifiées.
Les focales les plus intéressantes, en film 135, vont de 35 mm (vastes zones du ciel, constellations entières), à 200 mm (petites nébuleuses, clusters d'étoiles).
Pour la lune, en dessous du 400 mm, voire du 800 mm, on ne voit pas grand chose, sur l'image, et l'on passe alors à la prise de vue derrière le porte oculaire, mais là, le guidage devient bien plus pointu.
Toujours en photographie astronomique en parallèle, il y a plein de choses à faire.
Par exemple, en plus des émulsions classiques (N&B ou en couleurs), se lancer dans l'infrarouge (N&B ou en couleurs), dans le proche ultraviolet (N&B).
Aussi, modifier le contraste initial, et la balance des couleurs originales, pour faire ressortir (ou apparaître) certains détails de vos images.
Sans même votre télescope :
Photographier toute la voûte céleste (fish-eye, ou miroir hémisphérique et un peu de bricolage).
Photographier les météorites (étoiles filantes).
En astronomie, en donc en photo astronomique, le lieu de travail (aussi sombre et tranquille que possible), et la patience de l'opérateur font autant sinon plus que la note d'achat de son équipement.
Le fait que vous fassiez du photo-compositage (une seule image finale, à partir de plusieurs prises de vues), vous permet de vous lancer dans le traitement de vos images argentiques, sur ordinateur.
Par exemple composer une image à partir de trois clichés de la même zone, un en lumière visible, l'autre en infrarouge, et le dernier en ultraviolet.
Cest juste un exemple de tout ce que vous pouvez déjà faire, avec votre équipement.
Cordialement.
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- Débutant
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salut hyperfocale.
J'ajoute qu'il est possible de traiter les problemes de déconvolution dus à la rotation du ciel grâce a un recalage des images dans IRIS.
Ce qui permet de faire de la photo astro SANS monture equatoriale, sur un simple pied.
Donc par exemple 40 vues de 15s de pose en grand angle ne montreront pas de bougé d'étoiles mais seront décalées les unes par rapport aux autres, le recalage étant possible, l'image resultante offre un resultat proche d'une seule pose de 10min, effet garanti sur la voie lactée.
si vous avez des idées sur les pelloches à employer, notamment pour l'infrarouge ou l'UV, je suis preneur.
Yann.
J'ajoute qu'il est possible de traiter les problemes de déconvolution dus à la rotation du ciel grâce a un recalage des images dans IRIS.
Ce qui permet de faire de la photo astro SANS monture equatoriale, sur un simple pied.
Donc par exemple 40 vues de 15s de pose en grand angle ne montreront pas de bougé d'étoiles mais seront décalées les unes par rapport aux autres, le recalage étant possible, l'image resultante offre un resultat proche d'une seule pose de 10min, effet garanti sur la voie lactée.
si vous avez des idées sur les pelloches à employer, notamment pour l'infrarouge ou l'UV, je suis preneur.
Yann.
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- Super Gourou
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- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonjour,
Pour l'infrarouge en N&B, il existe des pellicules en format 135 mm, spécifiques, dont la sensibilité est autour de 100 Iso.
Normalement, on utilise ce film avec un filtre bloquant la lumière visible (en partie ou en totalité), à l'aide d'un filtre rouge (R25) qui ne laisse passer que le rouge et l'infrarouge, et les filtres comme le 72 (de mémoire) qui ne laisse passer que les infrarouges.
Le développement se fait comme pour du N&B classique (révélateur normal).
Pour l'infrarouge couleur, c'est le film Kodak "Ektachrome Aéro" qui est employé, et qui donne des fausses couleurs, car les trois couches sont sensibles à la lumière visible et à l'infrarouge. Mais pour bloquer la lumière bleue (qui saturerait le film), on utilise normalement un filtre jaune (K2). Toutefois, on peut aussi recourir à des filtres orange, rouge...
Le développement se fait comme pour tout autre film Ektachrome (chimie E6).
Tous les films IR doivent être conservés au frigo avant usage, et développés le plus vite possible après exposition. Leur éviter toute chaleur (ce qui est logique : chaleur = infrarouge).
En infrarouge, la mise au point est décalée (repère du losange rouge, sur la bague de réglage des distances de l'objectif).
En ultraviolet, on emploie un simple film N&B, car il est naturellement sensible aux UV, mais on utilise un filtre de Wood, qui coupe toute la lumière visible qui autrement impressionnerait également le film. Ce filtre de Wood est le contraire du filtre UV classique (qui lui laisse passer la lumière visible et bloque tous les UV).
Le développement est normal.
Voilà quelques informations de base, mais, pour l'infrarouge, il y en a plus sur ce même site, onglet photographie, et cliquer ensuite sur infrarouge, le texte que j'ai rédigé à ce sujet.
Le même champ stellaire, photographié en UV, visble, IR, sera très différemment rendu. Même chose pour la lune, le soleil.
Pour les temps de pose, il faut faire des séries d'essai en notant bien tous les paramètres, pour chaque vue prise.
Je reste à votre disposition pour d'autres infos, si nécessaire.
Effectivment, ces logiciels de "travail" sur les images, comme IRIS, rendent bien des services. IL en est d'excellent, en freeware, qui remplacent et même dépassent Photoshop (pas spécialisé en imagerie astronomique).
Cordialement.
Pour l'infrarouge en N&B, il existe des pellicules en format 135 mm, spécifiques, dont la sensibilité est autour de 100 Iso.
Normalement, on utilise ce film avec un filtre bloquant la lumière visible (en partie ou en totalité), à l'aide d'un filtre rouge (R25) qui ne laisse passer que le rouge et l'infrarouge, et les filtres comme le 72 (de mémoire) qui ne laisse passer que les infrarouges.
Le développement se fait comme pour du N&B classique (révélateur normal).
Pour l'infrarouge couleur, c'est le film Kodak "Ektachrome Aéro" qui est employé, et qui donne des fausses couleurs, car les trois couches sont sensibles à la lumière visible et à l'infrarouge. Mais pour bloquer la lumière bleue (qui saturerait le film), on utilise normalement un filtre jaune (K2). Toutefois, on peut aussi recourir à des filtres orange, rouge...
Le développement se fait comme pour tout autre film Ektachrome (chimie E6).
Tous les films IR doivent être conservés au frigo avant usage, et développés le plus vite possible après exposition. Leur éviter toute chaleur (ce qui est logique : chaleur = infrarouge).
En infrarouge, la mise au point est décalée (repère du losange rouge, sur la bague de réglage des distances de l'objectif).
En ultraviolet, on emploie un simple film N&B, car il est naturellement sensible aux UV, mais on utilise un filtre de Wood, qui coupe toute la lumière visible qui autrement impressionnerait également le film. Ce filtre de Wood est le contraire du filtre UV classique (qui lui laisse passer la lumière visible et bloque tous les UV).
Le développement est normal.
Voilà quelques informations de base, mais, pour l'infrarouge, il y en a plus sur ce même site, onglet photographie, et cliquer ensuite sur infrarouge, le texte que j'ai rédigé à ce sujet.
Le même champ stellaire, photographié en UV, visble, IR, sera très différemment rendu. Même chose pour la lune, le soleil.
Pour les temps de pose, il faut faire des séries d'essai en notant bien tous les paramètres, pour chaque vue prise.
Je reste à votre disposition pour d'autres infos, si nécessaire.
Effectivment, ces logiciels de "travail" sur les images, comme IRIS, rendent bien des services. IL en est d'excellent, en freeware, qui remplacent et même dépassent Photoshop (pas spécialisé en imagerie astronomique).
Cordialement.
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- Passionné
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- Enregistré le : samedi 18 novembre 2006 14:02
Justemment pas!! J'immagine que ta EQ1 n'est pas motorisée?hyperfocale a écrit :Bonjour,
Comme le suivi est très précis, avec un télescope guide et un fort oculaire, on peut espérer des étoiles bien ponctuelles.
Je crois que tu ne devrais donc pas prendre de focales plus longues que 24mm
Par contre, pour tes temps de poses... l'idéal serait de monter vers les 20 - 30 min pour faire ressortir des détails... Vers le sagittaire (et cygne un peu aussi), tu peux te contenter d'un poil moins, sans doute!
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- Super Gourou
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Bonsoir,Toutoune a écrit :Justemment pas!! J'immagine que ta EQ1 n'est pas motorisée?hyperfocale a écrit :Bonjour,
Comme le suivi est très précis, avec un télescope guide et un fort oculaire, on peut espérer des étoiles bien ponctuelles.
Je crois que tu ne devrais donc pas prendre de focales plus longues que 24mm
Par contre, pour tes temps de poses... l'idéal serait de monter vers les 20 - 30 min pour faire ressortir des détails... Vers le sagittaire (et cygne un peu aussi), tu peux te contenter d'un poil moins, sans doute!
Il nous semble pourtant qu'avec un appareil monté en parallèle, sur un télescope équipé d'un oculaire à fort grossissement, dont l'utilisateur se sert pour recaler toute dérive du système d'entraînement automatique, permettait des images d'autant plus pontuelles (agitation atmosphérique mise à part) que l'appareil est employé avec une optique dont la focale est bien inférieure à celle du télescope, et donc les dérives temporaires en sont minimisées.
Le système de rattrapage manuel existe même pour les télescopes professionnels comme le Schmitt du CERGA à Grasse, dont on récupère les écarts d'entraînement (à la raquette de télécommande), sur écran de télévision, avec réticule centré sur une étoile guide.
Même dans le cas d'un entraînement purement manuel, nous avons vu réaliser des images astronomiques très correctes, y compris au foyer, avec la vieille lunette de 108, dont la compensation de rotation terrstre était du "fait main" (sur lunette guide en parallèle), dans les années 1960/1970.
Idem, pour des images planétaires et même sur la Lune (dont la vitesse de translation est encore plus grande), pour des poses de quelques secondes, grâce à une commande manuelle à grande démultiplication.
Cordialement.
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- Passionné
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Re: quelques precisions sur la photo astro :)
Pourquoi serait-ce plus long en planétaire...
Les bougés apparaissent assez vite. Avec un Objectif de 50mm, on peut faire une environ 10 sec de pose... En faisant un suivit manuel, on devrait pouvoir monter... mais c'est pas très confortable... toujours est-il qu'on ne pourra pas tenir 20 minutes comme cela. Et les 20 minutes, ils les faut souvent pour voir des objets plus faibles...
Si non la pose a la raquette, je connais... 1 heure et quart, dans une position assez inconfortable, l'oeil collé au l'oculaire maintenant une étoile limite uniquement visible en vision décalée, ...
Et pour les observatoires, ca fait relativement longtemps qu'ils sont passés aux suivis automatiques... Mais ca perd du charme :p
Un objectif de 25mm donne un champ d'environ 25°
La rotation de la terre fait 1° toute les 4 minutes, c'est très rapide quand on y pense... Ya qu'a mettre un 9mm pour s'en rendre compre... ca file
Tu nous montreras tes photos
je suis curieux de voir ca (puis c'est joli
)
Les bougés apparaissent assez vite. Avec un Objectif de 50mm, on peut faire une environ 10 sec de pose... En faisant un suivit manuel, on devrait pouvoir monter... mais c'est pas très confortable... toujours est-il qu'on ne pourra pas tenir 20 minutes comme cela. Et les 20 minutes, ils les faut souvent pour voir des objets plus faibles...
Si non la pose a la raquette, je connais... 1 heure et quart, dans une position assez inconfortable, l'oeil collé au l'oculaire maintenant une étoile limite uniquement visible en vision décalée, ...
Et pour les observatoires, ca fait relativement longtemps qu'ils sont passés aux suivis automatiques... Mais ca perd du charme :p
Un objectif de 25mm donne un champ d'environ 25°
La rotation de la terre fait 1° toute les 4 minutes, c'est très rapide quand on y pense... Ya qu'a mettre un 9mm pour s'en rendre compre... ca file
Tu nous montreras tes photos


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Re: quelques precisions sur la photo astro :)
Bonsoir,
Pour les planètes principales, on est bien d'accord, quelques secondes à dizaines de secondes suffisent, et un suivi manuel est envisageable, sur ce temps (avec un oculaire réticulé de très courte focale, pour le suivi ; une optique de focale pas trop longue, pour l'appareil travaillant en parallèle).
Et, pour les vues d'étoiles, surtout de grands champs (objectif de 50 mm), il est possible de faire un suivi (toujours avec un oculaire réticulé de très courte focale), également en dispositif parallèle, pendant plusieurs minutes, à dizaines de minutes, avec de la patience.
Jusqu'à l'accessibilité de dispositifs motorisés de suivi (ne parlons même pas des GOTO), le guidage manuel etait la seule solution, pour les poses longues, et il y fallait de la patience, de la constance, de la méticulosité.
Non, pas au Moyen-Âge, juste dans les années 1960...
Pour les observatoires, le suivi à la raquette, c'est sur un écran vidéo, bien au chaud et à la lumière, et uniquement quand il est nécessaire de compenser une irrégularité, ou un défaut de l'entraînement automatique. Tandis que le télescope est seul sous la coupole plongée dans le noir, et baignant dans le froid vif.
Sur une pose de 30 minutes, ou plus, une dérive qui ne dure que quelques secondes, ou même quelques dizaines de secondes (le temps de recaler, en commande manuelle) cela ne se voit pas, sur le film exposé.
C'est le même principe qui permet de photographier un endroit avec beaucoup de circulation (autos, piétons) tout en donnant l'impression que la scène est vide de toute personne ou véhicule.
Cordialement.
Pour les planètes principales, on est bien d'accord, quelques secondes à dizaines de secondes suffisent, et un suivi manuel est envisageable, sur ce temps (avec un oculaire réticulé de très courte focale, pour le suivi ; une optique de focale pas trop longue, pour l'appareil travaillant en parallèle).
Et, pour les vues d'étoiles, surtout de grands champs (objectif de 50 mm), il est possible de faire un suivi (toujours avec un oculaire réticulé de très courte focale), également en dispositif parallèle, pendant plusieurs minutes, à dizaines de minutes, avec de la patience.
Jusqu'à l'accessibilité de dispositifs motorisés de suivi (ne parlons même pas des GOTO), le guidage manuel etait la seule solution, pour les poses longues, et il y fallait de la patience, de la constance, de la méticulosité.
Non, pas au Moyen-Âge, juste dans les années 1960...
Pour les observatoires, le suivi à la raquette, c'est sur un écran vidéo, bien au chaud et à la lumière, et uniquement quand il est nécessaire de compenser une irrégularité, ou un défaut de l'entraînement automatique. Tandis que le télescope est seul sous la coupole plongée dans le noir, et baignant dans le froid vif.
Sur une pose de 30 minutes, ou plus, une dérive qui ne dure que quelques secondes, ou même quelques dizaines de secondes (le temps de recaler, en commande manuelle) cela ne se voit pas, sur le film exposé.
C'est le même principe qui permet de photographier un endroit avec beaucoup de circulation (autos, piétons) tout en donnant l'impression que la scène est vide de toute personne ou véhicule.
Cordialement.