Salut,
Quelques infos sur les posemètres à main :
Les posemètres au sélénium n'ont pas de pile, mais c'est une technologie ancienne, avant 1960, (donc souvent la celllule "photovoltaïque" à vieilli) , peu sensible en basse lumière et d'une précision...à +/- 1 Il (ev) ! Vérifier qu'ils soient gradués en sensiblités ASA (équivalent ISO de l'époque) et pas en DIN, Weston ou Scheiner...sinon une table de conversion est indispensable !
Si l'appareil à été conservé dans son étui fermé, il doit être globalement OK. Ce type de cellule craint par dessus tout d'être exposée longtemps à une lumière vive (soleil, etc).
La génération suivante, après 1960 :
Les posemètres à cellule CDS ont une cellule photorésistive au sulfure de cadmium, ils sont alimentés par une pile : vérifier si elle n'est pas discontinuée (c'était souvent des modèles au mercure, avec des tensions difficiles à trouver aujourd'hui (1,35v, 5,6v etc.)
Ces modèles sont précis et fiables, plus sensibles que les sélénium mais sujet à "l'éblouissement" (après visée d'une lumière vive directe, ils ont un certain temps de "récupération" et les mesures suivantes peuvent être faussées). Certains ont une fonction "flashmètre" (Gossen Lunasix)
Enfin,
les posemètres à cellule au silicium (après 1975), un peu plus sensibles que les CDS sans l'effet "éblouissement", ils offrent tous ou presque la fonction "flashmètre" (mesure des éclairs de flash, cumulés ou non) avec un afficheur LCD, plus facile à lire et interpréter que certaines échelles derrière l'aiguille des modèles du dessus.
En neuf aujourd'hui, il y a le Polaris et le Sekonic 308 qui sont...abordables...mais plus chers que ton boîtier Mamiya !
En occase, la Lunasix citée plus haut était la référence "amateur éclairé" de l'époque, on peut trouver les excellentes Minolta, un peu surcotées, ou tous les vieux sélénium qui suffisent souvent largement !
Avec un appareil manuel, on a besoin d'une indication globale, le négatif "encaisse" les écarts donc l'expo se cale aussi "pifométriquement" :
Avant de faire une série de photos, on mesure et on se dit:
"
bon, 1/60 à 5,6, cela doit passer, si je décale un peu à gauche où c'est plus clair, je fermerai à 8" .
Après, avec un peu d'expérience et de feeling, on s'en sort bien dans 80% des cas ! Cartier-bresson et tous les autres "anciens" qui shootaient au leica sans cellule s'en sortaient très bien à l'époque, et leurs films N&B étaient moins bons qu'aujourd'hui !
@+