
Salut tout le monde !
Sur le fil des M-Lovers, j’ai montré mon Leica M4-2 et le Summicron Rigid de 1958 que je viens de recevoir.
Ce Rigid, j’avais hâte de l’essayer. Donc dans les lignes qui suivent, je vous montre un jeu de tests rapides, juste pour voir à voir, où, pour comparaison avec ce que je connais et que j’ai en main, je montre en parallèle les mêmes vues faites avec mon VC Heliar 50/2 rentrant.
A mes yeux, l’Heliar a un rendu plutôt « moderne », et je voulais la possibilité d’un rendu plus « vintage », d’où le choix de ce Summicron Rigid.
Mon VC Heliar est en tout point parfait puisque je l’ai acheté neuf : rien a critiquer. Il date de 2006. C’est mon 50 à tout faire et j’adore ce qu’il donne : un très bon compromis contraste/résolution…
Mon Summicron Rigid est en très bon état « user » (pas collection) et date de 1958 (58 ans, le Coco !). Il a quelques traces infimes de nettoyage sur sa frontale et à l’intérieur de l’optique, je discerne comme une minuscule poussière sur le pourtour. Apparemment pas de « haze », mais je ne suis pas un spécialiste non plus. D’après l’état impeccable des encoches de visserie, il semblerait qu’il n’ait jamais été ouvert, donc sans doute jamais nettoyé, lubrifié ou ajusté. Toute la mécanique, pourtant, fonctionne parfaitement bien…
Pour le test, cible « en mélange » à 1.50 mètre dans une ombre lumineuse, film Kentmere 400 procédé dans du D76-maison, tirage sur papier RC avec grandissement et expositions identiques pour chaque couple de vues. Tout bien normal, quoi : rien de spécial…

Les images qui suivent sont des scans de tirages papier.
Ma référence, le VC Heliar : centre d’une projection en 30x40, G=12) :

Le même VC Heliar : crop du centre d’une projection en 50x60, G=17, à f/2 puis à f/8 :


Mon Summicron Rigid : centre d’une projection en 30x40, G=12) :

Le même Summicron : crop du centre d’une projection en 50x60, G=17, à f/2 puis à f/8 :


Malgré la médiocre qualité de mon scanner de bureau, on se rend compte de la différence de rendu entre l’Heliar et le Summicron.
L’Heliar est incisif et plutôt contrasté. Sa définition au centre est tout-à-fait correcte dès sa plus grande ouverture : un objectif moderne…
Moindrement contrasté, le Rigid est plus doux avec des gris plus nuancés. Sa définiton au centre est un petit peu molle à pleine ouverture, mais devient subtilement plus pointue que celle de l’Heliar dès qu’on ferme un peu…
Je ne suis pas bon à « lire » un négatif, cependant, rien qu’au séchage du film, je me suis rendu compte de la différence entre les vues faites à l’Heliar et celles faites au Summicron Rigid. Les vues avec le Sum sont plus douces et la palette des gris semble plus étendue.
Bon, ben voilà, il semble bien que j’ai dorénavant accès à deux rendus d’images différents… comme je l’espérais.

Donc me voilà tout content avec ma dernière petite trouvaille !

La suite en-dessous…