Bonsoir.
Oriu a écrit :la réponse est complexe, il faut un livre pour y répondre d'ailleurs ces réponses sont dans le livre de P.Kowaliski "théorie photographique appliquée"
désolé mais je suis incapable de faire la synthèse ou le résumé d'un livre de 400 pages
La compréhension fine de tous les processus physico-chimique est en dehors de mes compétences, surtout pour faire un résumé
Ah ben en tout cas Oriu, permets-moi de te remercier parce que tu as répondu de ton mieux.
Je te trouve d'ailleurs bien modeste car même si nous avons tous des limites à nos connaissances, tu as bel et bien une partie des réponses.
Néanmoins, peut-être qu'inconsciemment mes questions furent plus pointues que je ne le pensais.
J'avais appris l'ABC (je dis bien l'ABC pas plus) de la physique de la lumière, mais je reste incapable de tout calcul Mathématiques par exemple.
Oriu a écrit :En très gros: la lumière qui vient interagir avec la gélatine contenant les Halogénure d'Argent crée une image latente. A cette étape les phénomènes physiques sont au niveau atomique.
Malheureusement tous les photons ne participeront pas à la formation de l'image latente, c'est la raison du phénomène de défaut de réciprocité.
Ah ben tu vois moi aussi je ressens mes limites.
Dans mon esprit, les ondes qui sont sur le spectre visible (entre 400 et 700 voire 750 nanomètres) sont converties en halogénures d'argent.
Ah mais oui

S'il y a l'effet la réciprocité c'est bien à cause du fait que certaines ondes visibles ne soient pas impressionnées par le film.
Ok. J'arrive à suivre.
J'avais appris que la courbe caractéristique en S typique de l'argentique permettait davantage de plage de dynamique et par exemple résistait mieux à la surexposition par rapport à un capteur numérique.
Oriu a écrit :Ensuite pour former une image visible sur le film il faut développer. Le développement esr une opération de réduction chimique, on transforme les halogénures d'Argent en Argent métal. Normalement la réduction se fait que pour les halogénures qui ont reçu suffisamment d'énergie par les photons.
Ah ben là tu m'apprends quelque chose. C'est un des points qui me manquaient : le développement argentique (cette étape où les halogénures d'argent soient "définitivement fixées" sur le film avec plus aucun risque que la lumière ne vienne l'impressionner (on peut bel et bien visualiser un négatif). Ah non, mais je ressens mes limites sur le développement argentique (encore plus sur le tirage argentique...).
"Argent Métal" alors. Ok.
Oriu a écrit :A ma connaissance il n'y a pas de film directement inversible, c'est uniquement le traitement qui rend le film inversible (c'est expliqué dans le livre)
Ah ben tu vois, moi je croyais qu'un film inversible dit aussi positif permettait au moment de la prise de vue d'impressionner le film avec le blanc ===> blanc et le noir ====> noir à l'inverse d'un film négatif.
J'ai tenté quelques recherches sur l'ouvrage dont tu me parles "Théorie Photographique Appliquée" (1972) de P.Kowaliski, mais je n'ai pas réussi à savoir s'il était dédié aux personnes comprenant les formules Mathématiques (logarythmes, vecteur ou autre) ou s'il permettait de s'adapter à tout public.
Par exemple, j'avais été tenté par un ouvrage "Les Fondamentaux de l'optique" aux Editions Eyrolles par Jost J. Marchesi, et j'avais commencé à le lire à la Fnac, mais bien que le premier chapitre m'intéressait bougrement (me donnant de nouvelles réponses pour autre chose mais même), le reste était bourré de calculs Mathématiques. Je me suis ravisé, et ne l'ai point acheté. J'ai vraiment regretté parce que ça partait bien quoi (je savais que je n'allais pas avoir la concentration nécessaire entre la révision, l'apprentissage Mathématiques et l'étude de tout cela...

).
En tout cas, merci pour ta réponse.
Désolé pour le demi "hors sujet".
J'ai contacté l'entreprise qui commercialise et développe la Scala 200X (mauvais accueil voire mauvaise foi d'ailleurs), et je vais leur en commander une sous peu. Avec tous les autres commerçants, ça s'est toujours très bien passé mais là...

Je vais faire avec eux par obligation, mais ce n'est pas de gaieté de coeur. Je n'ai pourtant pas discuté 8 jours comme sur ce post...
Cependant, j'ai tout de même pu obtenir certaines infos sur ce film dont l'arrêt de production serait arrêté depuis 2005 et qu'ils aient des films marqué sur l'emballage une péremption 2016 : une péremption moins grave compte tenu de la conservation et du fait qu'il n'y aie pas de couleur. Je sais aussi le nombre en stock qu'il leur reste ou bien encore l'incertitude de l'avenir concernant l'obtention des produits chimiques nécessaires pour la procédure de développement.
La dame qui refusait de répondre à 3 questions simples par mail m'a invité (une fois eu au téléphone) à aller sur internet pour les renseignements sur ce film. Très logique, et très professionnel ^^

! Du 400 ASA devrait se faire sans problème en tout cas.
"Etre reçu comme un chien dans un jeu de quille", le proverbe s'applique encore. Allez je passe le reste parce que l'accueil de l'entreprise m'avait franchement contrarié...
Cordialement.