ekimoz a écrit :Oui, je suis bien d'accord! Et donc qui peut le plus peut le moins, on peut débuter par utiliser sa cellule externe de la même façon qu'une cellule intégré. Ca ne rajoute pas vraiment de difficulté pour un débutant, seulement de la lenteur qui peut être frustrante éventuellement...
Bonjour.
Je respecte ton opinion bien sûr, mais je ne l'a partage pas. On sait par exemple que l'exposition est tributaire de la température de couleur et aussi de la densité, c'est à dire de la noirceur ou blancheur d'un sujet.
Le posemètre externe lui, va toujours fournir une exposition comme si ce que nous voulions photographier allait être ni noir ni blanc.
La mesure de la lumière incidente pourquoi pas, sauf que ce qui nous permet de voir les objets,
c'est leur réflexion, à savoir le retour de la lumière (réflexions diffuses, réflexions directes, et réflexions spéculaires également).
Si la personne n'a pas appris l'exposition (puisque l'on sait que la personne débute), va t-elle savoir par exemple qu'il faille que la sensibilité ASA de la pelloche soit "recopiée" sur le posemètre ? Exemple : 400 ASA sur le film ===> 400 ASA sur le posemètre.
Va t-elle être en mesure de faire des conversions d'I.L. en I.L. ? Si le posemètre indique par exemple f/5.6 + 1/100ème, sans même parler de la profondeur de champ, sait-elle par exemple que s'il y a besoin de monter d'1 I.L. par la vitesse, qu'1/50ème de seconde risque de créer des photos floues (règle des 1/60ème de seconde + règle 1/focale). On sait par exemple que pour le moyen format, nous avons besoin d'une distance focale plus longue. Pour obtenir par exemple les 45° d'angle de champ diagonal, ce n'est plus 50 mais 75, etc...
Sait-elle aussi par coeur les valeurs du diaph I.L. par I.L. 1 ,1.4, 2, 2.8, 4.0, 5.6, 8, 11, 16, 22, 32, 45 (remarque : tu me dirais que c'est marqué dessus mais

) ? Sait-elle que le calcul d'I.L. par le diaph est fait par un radical de 2 et que plus elle ouvrira son diaph, plus elle réduira la P.D.C. et moins le piqué sera bon (à moins d'avoir une optique d'excellente qualité) ? Je passe les rayons diffractés lors de toutes petites ouvertures, les 2 I.L. théoriques en-dessous de la P.O. pour avoir le meilleur piqué, et les différents types fondamentaux de mesure d'exposition (matricielle, pondération centrale, et spot absent d'un posemètre séparé).
Donc moi, ce que j'ai un petit peu peur, c'est que l'utilisation du posemètre externe ne soit pas une aussi bonne idée que ça si la personne n'a pas les connaissances de base et que ça vienne l'impressionner ou lui compliquer un petit peu l'existence quoi.
Même si je viens du numérique, je shoote aussi en argentique inversible, et les cellules intégrées de mes EOS 300, et EOS 300V permettent de choisir entre une mesure intégrale, une mesure assez centrée, et une mesure spot sur un oeil par exemple pour obtenir le pétillant).
Après, je ne fais pas de pub sur mes appareils (ce n'est pas ça du tout), il y a des Nikon, des Pentax, et encore plein d'autres pour prendre l'exemple du même système que j'utilise.
L'essentiel étant encore que la personne soit satisfaite.

Moi, je n'ai jamais gouté au moyen format et je n'ai rien contre (24 X 36 c'est déjà énorme pour moi en numérique je suis à 13 X 17,3). Si le moyen format et une cellule externe reste une solution, pourquoi pas... Personnellement, je n'aurais pas fait ce choix pour les raisons indiqués (j'ai déjà un peu de mal d'être sûr de mon exposition quand j'utilise des filtres à corrections spectrales qui absorbent une partie de la lumière : la cellule sous expose donc + 1 I.L. + 0.5 I.L. parfois j'hésite).
Enfin : je rappelle que je connais beaucoup moins les appareils argentiques que certaines personnes ici sur ce forum, et que donc cellule intégrée, bon nombre de personnes sauront mieux conseiller que moi-même sur ce point.
Cordialement.