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Difficile d'exposer sans cellule à des sensibilités pareilles, on est pas vraiment habitués... qui plus est, il convient de "modifier la sensibilité" en fonction d'une scène à l'ombre ou au soleil (passer de 12 à 25 asa, de mémoire - et si développé à l'Eukobrom 1+1Corinne a écrit :Voici 2 photos scannées. Le même banc, mêmes réglages de l'appareil photo(...) la luminosité a légèrement bougé...
Merci Corinne.Corinne a écrit :Rahlalaaah non pas de cuve, pas de spire, sinon tout sera foutu !
Pour l'utilisation dans ton appareil, c'est comme n'importe quel film, puisqu'il y a le papier de protection. Après se pose la question du compteur de pose. D'un film à l'autre, l'appareil peut reconnaitre le film, ou pas...
Seul vrai hic, la sensibilité... entre 3 et 25 iso, et débrouille toi avec ça.
Si tu fais du développement de film, tu as quasiment tout le matos : le bain d'arrêt (juste de l'eau du robinet) et le fixateur est le même que pour le film. Juste le révélateur : il te faudra trouver du révélateur papier. Voici la table des sensibilités et révélateurs :
- Ilford PQ à 1 +9 : 6 Iso par temps ensoleillé, 3 Iso par temps couvert
- Eukobrom à 1 +1 : 25 Iso par temps ensoleillé, 12 Iso par temps couvert
Il faut donc avoir son révélateur avant d'exposer son film. Ensuite le dev se fait en cuvettes, comme pour le papier. Pas besoin d'avoir des grandes cuvettes. Il faut procéder en lumière inactinique. J'ai, pour ma part, fixé deux pinces à dessin bulldog de 6 cm de large à chaque extrémité du film et par mouvements de va et vient, j'ai :
1/ mouillé dans de l'eau (celle du bain d'arrêt en fait)
2/ passé 3 minutes dans le révélateur : là, c'est juste magique de voir les images apparaitre, pas la même magie que les tirages. Et, comme du papier, le film ne montera pas plus que nécessaire, donc pas de stress sur le temps passé.
3/ arrêt dans l'eau
4/ mouvements de va et vient dans le fix
5/ rinçage pendant 5 bonnes minutes. Là, j'ai mis le film dans une cuve de développement, sans les pinces à dessin bien sûr, posé le couvercle sur la cuve (et non le bouchon) et j'ai fait couler l'eau par le trou central. Laisser couler l'eau, agitation légère, arrêter, laisser tremper. Vider (en gardant le couvercle appuyé sur la cuve), recommencer plusieurs fois.
Pour le séchage, noter que la bestiole sèche plus vite que le film classique. Il faut donc bien le lester (les pinces à dessins vont bien, mieux que les pinces classiques qui vont percer le papier ; par contre, accrocher les pinces classiques aux autres pour l'accroche et le lest) et surveiller le séchage. Ce que je n'ai pas fait, et j'ai retrouvé mon film tout rabougri. Un fois sec, bien mettre à plat et mettre du poids. Sinon, ce sera la galère.
Bref, le plus compliqué avec ce film, c'est de faire les photos, pas de développer le film, surtout si tu as déjà fait du développement. Inutile de filer ça à un labo.
Pour le scan. Simple aussi. Tu scannes par transparence, tu auras un peu plus l'effet d'une photo. Sinon (scan en opaque) tu verras davantage la texture du film. Tu peux jouer avec les deux...
Auge en plastoc : http://www.castorama.fr/store/Auge-en-p ... 00001.htmlPascal Reydet a écrit : Quand on connait le prix d'une ampoule inactinique, du révélateur, des cuves,..., on arrive vite à 50/60€!
En fait, si, il y a une question de prix, mais pour moi, elle devrait se poser dès le départ : c'est le prix du film. Parce que 12 € le rouleau en 120, faut quand même avoir envie...daouar a écrit : Moins que l'envoi et le développement de deux filmJe comprends qu'on ai pas envie de se prendre la tête, mais dire que c'est une question de prix...