Un peu de cinéphilie en roue libre...

[hyperfocale]

Bonsoir,

Nous lançons un nouveau thème, après celui des films ayant comme fil conducteur la photographie et les photographes, et qui a finit par s'arrêter, il y a déjà quelques mois, mais après des échanges fort intéressants, comme le plus souvent, sur ce site.

Cett fois, nous proposons aux amateurs de films de Science Fiction, de débattre sur les titres qui les ont le plus charmés, intéressés, et autres sentiments positifs.

Nous commençons, pour amorcer la pompe.

Un des films de notre jeunesse qui nous aura le plus impressionné, fut "2001" de Kubrick, du fait de son thème fort riche, de sa fin assez énigmatique (sauf si l'on a lu le livre avant), et aussi pour la qualité des effets spéciaux qui, à l'époque, marquaient une forte différence avec ceux des films précédents sur l'espace.

Certains ont cependant trouvé le film trop hiératique, hermétique, lent, etc.

Autre titre, bien sûr, "Star Wars" épisode IV, vu quelques années après sa première sortie, dans une salle presque vide (nous aimons bien cette situation de presque projection privée).

Là aussi, les effets spéciaux étaient, à l'époque, incroyables de vraisemblance, et ne faisaient pas du tout maquettes... Quant à l'histoire, elle était assez prenante aussi, même pour un public adulte (et bon enfant).

Nous avons aussi apprécié "L'empire contre-attaque", qui est le meilleur épisode de la première trilogie, à notre avis.

Par contre, le dernier opus nous avait un peu déçu, le sujet et son traitement étant plus axés sur un public pré-adolescent, avec un peu de mièvrerie.

Après, nous avons décroché, et jamais vu un seul des titres de la seconde trilogie.

Autre film sympathique, pour son message, et donc à mentionner, ce fut : "Starman".

Sans oublier un petit film intelligent, et fort distrayant, lui aussi à message : "The last strafighter".

Tout récemment, nous avons visionné une antiquité (environ trois décennies), dont nous ignorions même l'existence jusqu'il a quelques semaines : "Silent Running", qui vaut le détour, pour son message écologique. Ce dernier titre est uniquement en anglais, mais avec les sous-titres (eux aussi en anglais) on arrive à suivre, même si l'on ne maîtrise pas le décodage auditif de l'américain.

Maintenant, citons un autre film ancien, d'un jeune inconnu de l'époque, Georges Lucas : "THX 1138", lui aussi avec un message similaire à celui de Silent Running, mais abordé d'une autre manière.

De toutes les façons, la plupart des films de Science-Fiction, et la Science-Fiction elle même, ont toujours été un support pour exprimer des idées bien réelles, par le biais de l'imaginaire.

Nous voudrions aussi citer un autre titre : "Solaris", pas la version US récente, mais la version soviétique, dont le contenu est presque plus de nature philosophique que Science-Fiction, et dont le rythme comme l'intériorité de l'action ont du décevoir les amateurs de space opera.

Cordialement.

[laurent M]

Bonsoir,

Nous voudrions aussi citer un autre titre : "Solaris", pas la version US récente, mais la version soviétique, dont le contenu est presque plus de nature philosophique que Science-Fiction, et dont le rythme comme l'intériorité de l'action ont du décevoir les amateurs de space opera.

Cordialement.

Très beau film, je confirme !
en lisant le début du fil j'ai aussitot pensé au Solaris russe. De toute beauté et pourtant tourné sans un sous.
Ou comment vos rêves deviennent réalité.

A voir ou revoir. Ceci dit la version US est assez esthétique, même si moins dense.

L

[hyperfocale]

Bonsoir,

Nous voudrions aussi citer un autre titre : "Solaris", pas la version US récente, mais la version soviétique, dont le contenu est presque plus de nature philosophique que Science-Fiction, et dont le rythme comme l'intériorité de l'action ont du décevoir les amateurs de space opera.

Cordialement.

Très beau film, je confirme !
en lisant le début du fil j'ai aussitot pensé au Solaris russe. De toute beauté et pourtant tourné sans un sous.
Ou comment vos rêves deviennent réalité.

A voir ou revoir. Ceci dit la version US est assez esthétique, même si moins dense.

L

Bonsoir,

Sauf erreur de notre part, ce film est en N&B, ce qui ajoute encore à son onirisme.

Cordialement.

[laurent M]

Non, il n'est pas vraiment en NB, disons plutot en couleurs assez sobres.
Beaucoup de passages sont effectivement en NB, mais certaines scènes montrent bien qq touches de couleur.

[trempette]

Ce fil vous appartient, alors peut-on extrapoler de la science-fiction jusqu'à l'anticipation

Je pense notamment à "Fahrenheit 451" et "Bienvenue à Gattaca" dont les thèmes sont très actuels.

T.

[hyperfocale]

Ce fil vous appartient, alors peut-on extrapoler de la science-fiction jusqu'à l'anticipation :?:

Je pense notamment à "Fahrenheit 451" et "Bienvenue à Gattaca" dont les thèmes sont très actuels.

T.

Bonjour,

Et d'excellents choix, avec deux films qui se rejoignent dans la dénonciation, d'un côté de la haine de la culture, et de l'autre de la haine de la faiblesse (physiologique ou psychologique), si nous les avons bien compris.

A rapprocher des thèmes de "THX 1138", avec la volonté de nier les sentiments, cette fois ; plus "Logan's run", qui évoque une société où la jeunesse est pronée comme valeur essentielle et respectée de la façon la plus implacable.

Sauf erreur de notre part, auquel cas nous ferions une confusion avec un autre film, il s'agit, avec "Logan's run" du titre original de ce que nous avons vu, en français, sous le titre "Le jour où ton cristal s'éteindra". Dans le cas contraire, nore commentaire sur "Logan's run" s'applique en fait à "Le jour où ton cristal s'éteindra".

Et après cela, il y aura des gens pour penser (penser ?, vraiment ?) que la science fiction et le fantastique ne sont que des niaiseries pour "bas du plafond...".

Tant que nous y sommes, et en matière de fantastique, il ne faut surtout pas oublier "Brazil", film idéal pour ruiner le moral du plus optimiste sur l'humanité ; et aussi "Eraserhead", de David Linch, qui implique de bien s'accrocher pour en tirer quelque chose de palpable...

Plus anecdotique, et français, il y a "Le dernier combat", de Luc Besson, film qui est à ce réalisateur ce que "Duel" fut à Georges Lucas : un premier essai, bien transformé, comme l'on dit dans le midi ;-)

Voilà déjà une belle DVDthèque, avec tous les titres ci-dessus nommés.

Bien sûr, il y a du plus contemporain, et du plus fédératif, en matière de plaisir potentiel du public : la saga "Alien", qui fut un tournant en matière de SF ; ou bien "Abyss", "Predator", etc.

Ainsi que des films amusants comme la série (un peu inégale) des "Retour vers le futur".

Nous revenons, brièvement, sur "Solaris", pour avouer que nous fîmes parti de ceux qui n'apprécièrent pas tellement le film, lorsque nous le vîmes la première fois, habitué que nous étions à la SF cinématographique anglo-saxonne, plus dans "l'action", pour le dire simplement.

Et puis, nous étions encore assez jeune, et ce n'est que lors de visionnages ultérieurs que, à chaque fois, ce film très cérébral mais pas du tout intellectuel (bien au contraire), nous a pris un peu plus aux tripes (donc aux sentiments), peut-être du fait d'un âge toujours plus avancé, avec la prise de conscience de plus en plus de choses, en corollaire...

Cordialement.

[laurent M]

Si on va dans l'anticipation, on peut alors aussi citer 1984.

Pour le coup là le moral peut en prendre un coup encore plus qu'avec Brazil (film que j'aime beaucoup).
D'autant que le moment d'optimisme cède vite.

Dans le genre grosse déception, je citerai Dune. J'avais beaucoup aimé le livre, j'ai dormi durant le film. Mais peut-être n'est-ce qu'un effet de l'âge (le mien, pas celui du livre).

L

[vivaelskateboard]

Bonjour,

Pour moi qui me suis encore jeune (18 ans c'est quand même pas vieux),
le film qui m'a le plus impressioné est "2001 : l'odyssée de l'espace" malgré le fait que je l'ai vu 39 ans après sa sortie.

[hyperfocale]

Si on va dans l'anticipation, on peut alors aussi citer 1984.

Pour le coup là le moral peut en prendre un coup encore plus qu'avec Brazil (film que j'aime beaucoup).
D'autant que le moment d'optimisme cède vite.

Dans le genre grosse déception, je citerai Dune. J'avais beaucoup aimé le livre, j'ai dormi durant le film. Mais peut-être n'est-ce qu'un effet de l'âge (le mien, pas celui du livre).

L

Bonjour,

Effectivement, "1984", ce n'est pas drôle, non plus, mais terriblement vrai...

Pour "Dune", nous n'avons jamais lu le livre, et donc nous avons pris le film au premier degré. Un peu compliqué à suivre, par moment, si l'on n'est pas un initié (via le livre).

Cordialement.

[hyperfocale]

Bonjour,

Pour moi qui me suis encore jeune (18 ans c'est quand même pas vieux),
le film qui m'a le plus impressioné est "2001 : l'odyssée de l'espace" malgré le fait que je l'ai vu 39 ans après sa sortie.

Bonjour,

Ce film a bien la particularité de ne pas "dater", ni en ce qui concerne les effets spéciaux (toujours impressionnants), ni pour ce qui relève de l'histoire (prenante parce qu'intemporelle, en fait).

Cordialement.

[hyperfocale]

Bonjour,

Un petit ajout, en matière de "préhistoire" de la science fiction au cinéma.

D'abord le film de Fritz Lang, sur le voyage d'une femme et de deux hommes dans la lune.

Aussi, ce film muet, soviétique, récit du voyage de russes sur la planète Mars, où règne une despote qui sera renversée par les masses locales galvanisées par l'idéal révolutionnaire importé par nos voyageurs en provenance de l'URSS.

Pour les titres exacts, je fais confiance aux cinéphiles à l'affut.

Cordialement.

[VoronoV]

Hello à tous !

Petite précision :
- usuellement en france, la Science-Fiction est synonyme d'Anticipation,
- en france, on sépare Science-Fiction et Fantastique (Fantasy en anglais),
- l'acception anglaise de "Science Fiction" regroupe le Fantastique et l'Anticipation ...

Tout ça, ça simplifie beaucoup les choses ...

Un film de S.F. qui me plait bien toujours et encore : Blade Runner (Ridley Scott - 1982)
Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi ... les lumières, les ambiances un peu mélancoliques ... même si le film est assez éloigné du roman originel de Philip K. Dick.

[hyperfocale]

Hello à tous !

Petite précision :
- usuellement en france, la Science-Fiction est synonyme d'Anticipation,
- en france, on sépare Science-Fiction et Fantastique (Fantasy en anglais),
- l'acception anglaise de "Science Fiction" regroupe le Fantastique et l'Anticipation ...

Tout ça, ça simplifie beaucoup les choses ...

Un film de S.F. qui me plait bien toujours et encore : Blade Runner (Ridley Scott - 1982)
Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi ... les lumières, les ambiances un peu mélancoliques ... même si le film est assez éloigné du roman originel de Philip K. Dick.

Bonjour VoronoV,

Bien sûr, "Blade Runner", que nous envisagions de citer dans un futur complément à notre texte initial, mais dont vous avez devancé l'intention.

Pour ce qui est de la sémantique, nous avions choisi le terme de Science-Fiction, dans son acception la plus large (anticipation, SF, space opera...).

La limite du genre est parfois peu évidente, tant certains films dits de SF sont très proches de l'épouvante et/ou du fantastique (et réciproquement).

Cordialement.

[trempette]

Oh, oui, "Brazil"
Terrible également "Blade runner"

Très actuelle dans "Bienvenue à Gattaca" la tentation (c'est un système établi dans le film) d'utiliser la génétique dans tous les compartiments de la vie (embauche, assurances, formation de castes...).Très actuel donc parce que j'ai écouté récemment une chronique sur France Info à ce propos. Dans certains pays, on songe à s'en servir (assurances). Pour rappel, le film commence par "Dans un futur pas si éloigné". Plus loin dans le film "il n'existe pas de gêne pour le destin". Ce film est un écho terrible aux dérives (possibles) de nos sociétés. A méditer...

T.

[VoronoV]

Pour ce qui est de la sémantique, nous avions choisi le terme de Science-Fiction, dans son acception la plus large (anticipation, SF, space opera...).

Oké, c'est ce que j'avais compris ! Les grands esprits se rencontrent

La limite du genre est parfois peu évidente, tant certains films dits de SF sont très proches de l'épouvante et/ou du fantastique (et réciproquement).

Là je suis bien d'accord, j'étais un peu ironique quand j'écrivais "Tout ça, ça simplifie beaucoup les choses ... "
Les genres et sous-genres sont parfois vraiment entremêlés ...

[hyperfocale]

Bonsoir,

Rendons justice à un français, qui ne fut guère reconnu, ni aidé, de son temps : Georges Mélies qui, entre autres courts-métrages amusants, réalisa, ce qui nous semble être le premier film de SF, avec son voyage dans la lune.

Soulignons au passage, qu'il fut aussi un inventeur et un précurseur en matière de trucages cinématographiques.

Pillé intellectuellement, par des firmes plus puissantes que sa petite maison de production, et ruiné, il finit pauvrement sa vie, en tenant un kiosque à jouets, dans le hall de l'une des gares terminus de Paris. Mais notre pays est coutumier de la non-reconnaissance (honorifique comme matérielle) de ses grands personnages...

D'ailleurs, même Pasteur ne fut guère aidé, et ce sont les dons privés, y compris ceux venus de l'étranger, qui le soutinrent longtemps, avant que ne vienne, très tardivement, l'appui du pays...

Mais, ce n'est pas le sujet de ce thème.

Cordialement.

[Lionel]

J'aime beaucoup la très charmante Sharon Stone dans Total Recall et bien sûr les Matrix.

[hyperfocale]

J'aime beaucoup la très charmante Sharon Stone dans Total Recall et bien sûr les Matrix.

Bonsoir Lionel,

Charmante, mais vénéneuse...

Dans la période classique, ce serait plutôt Lauren Baccal, par exemple, pour nous, et plus près de nous, ce serait plutôt Uma Thurman.

Mais ce n'est point le sujet de ce thème, que nous exposions ainsi nos penchants, reprenons-nous, sapristi !

;-)

Cordialement.

[hyperfocale]

Bonjour,

Bien que ce ne soit pas du "vrai cinéma", nous tenons à mentionner une série américaine pour la TV, qui était excellente, en termes d'imagination et d'originalité des thèmes (souvent inspirés de nouvelles de SF).

Nous voulons parler de la série "the twilight zone" (en français "au delà du réel"), et notamment les premières productions en N&B.

Comme quoi, on peut faire des courts-métrages avec peu de moyens financiers, et une économie de décors et d'effets spéciaux compensée par la qualité de la narration et de l'image...

Cordialement.

[Cortez]

The twighlight zone c'est pas plutôt la 4ème dimension ? A moins que ma mémoire me fasse défaut...