Nos forumeurs ont du talent
La photo du mois de juin 2025

Image
Photo Faite par frost242

Découvrez le reste de la sélection du mois de juin ici

La photographie voyageant dans le temps

Ici vous pouvez débattre de tous les sujets sous toutes ses formes... à condition qu'ils se rapportent un minimum à la photographie. Pour discuter de sujets sans rapport à la photographie, utilisez les sous forums.
Répondre
Avatar du membre
eric.c
Membre de l'association
Membre de l'association
Messages : 7232
Enregistré le : samedi 07 janvier 2006 18:32
Localisation : France, Franche Comté, Jura
Contact :

Re: La photographie voyageant dans le temps

Message par eric.c »

Paul KOPFF a écrit :Un jour, Jésus dit à ses disciples : Allez voir là-bas si j'y suis.
Ils y allèrent, et en effet il y était.

A+
Jean Yanne ???
Avatar du membre
Eusaebius
Super Gourou
Super Gourou
Messages : 5819
Enregistré le : jeudi 18 mai 2006 18:41
Localisation : Vitry le François 51
Contact :

Re: La photographie voyageant dans le temps

Message par Eusaebius »

Les Inconnus :D
hyperfocale
Super Gourou
Super Gourou
Messages : 1413
Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge

Re: La photographie voyageant dans le temps

Message par hyperfocale »

Paul KOPFF a écrit :
Est ce que le temps s'écoule autour de nous, qui restons immobiles, un peu comme l'eau d'un fleuve le fait tandis que l'on à les pieds cramponnés au fond
Au fond de quoi ???
Bonsoir,

Au fond du fleuve, en supposant qu'il y a pied...

C'était juste pour indiquer que le personnage est fixe, par rapport au flot qui s'écoule tout autour de lui avant de s'en éloigner à jamais...

Cordialement.
Avatar du membre
aulmandin
Super Gourou
Super Gourou
Messages : 1490
Enregistré le : dimanche 16 octobre 2005 20:37
Localisation : Toulouse
Contact :

Re: La photographie voyageant dans le temps

Message par aulmandin »

hyperfocale a écrit :Bonjour,

Nous en rajoutons une couche, avec cette question, sur l'écoulement du temps :

Est ce que le temps s'écoule autour de nous, qui restons immobiles, un peu comme l'eau d'un fleuve le fait tandis que l'on à les pieds cramponnés au fond, cet écoulement nous faisant ainsi avancer vers le futur, tandis que le passé s'éloigne de nous ?

Ou bien, est-ce que c'est nous qui nous déplaçons, comme le nageur dans un volume liquide immobile, et qui, de ce fait, avançons vers le futur, laissant le passé dans notre sillage ?

Cordialement.
Finalement, est-ce que ça fait une différence? Si on parle de mouvement, aucune: Dès la mécanique Newtonienne, tous les référentiels en translations uniformes les uns par rapport aux autres se valent, et il est impossible de détecter une telle translation, de sorte qu'on ne peut pas décider quel référentiel est fixe, autrement arbitrairement. (du point de vue de l'utilisateur, être dans un ascenseur en translation uniforme, c'est exactement la même chose que d'être dans l'ascenseur immobile, en terme de sensations, et aucune expérience physique ne permet de distinguer les deux cas.)

Philosophiquement, c'est autre chose: à savoir, subit-on ce mouvement ou en sommes nous les auteurs?
Paul K.
Gourou
Gourou
Messages : 583
Enregistré le : mercredi 23 août 2006 17:24

Re: La photographie voyageant dans le temps

Message par Paul K. »

fixe
c'est ça qui fait "tortue", justement. Mais je reconnais que quand on prend une photo, il vaut mieux pas bouger.

Pour en revenir à des préoccupations plus centrales à ce forum, photographier la Lune au télé n'est pas difficile, on ne mesure même pas la lumière : il suffit d'adopter la même exposition qu'un paysage ensoleillé en plein jour, et ça marche. Seulement, un jour j'ai essayé de photographier les différentes phases d'une éclipse de Lune. Tant qu'il reste un croissant, on peut appliquer peu ou prou la règle précédente. Mais dès qu'on passe dans la phase de la Lune rousse, la luminosité chute terriblement (même si on ne s'en aperçoit pas - car comme c'est très progressif, notre oeil s'y habitue) et là il faut poser quelques dizaines de secondes ce qui fait que sans horlogerie qui suit, eh ben on bouge.

Pour Jésus, je ne revendique pas, car c'est un gag des "Charlots"
A+
hyperfocale
Super Gourou
Super Gourou
Messages : 1413
Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge

Re: La photographie voyageant dans le temps

Message par hyperfocale »

aulmandin a écrit :
hyperfocale a écrit :Bonjour,

Nous en rajoutons une couche, avec cette question, sur l'écoulement du temps :

Est ce que le temps s'écoule autour de nous, qui restons immobiles, un peu comme l'eau d'un fleuve le fait tandis que l'on à les pieds cramponnés au fond, cet écoulement nous faisant ainsi avancer vers le futur, tandis que le passé s'éloigne de nous ?

Ou bien, est-ce que c'est nous qui nous déplaçons, comme le nageur dans un volume liquide immobile, et qui, de ce fait, avançons vers le futur, laissant le passé dans notre sillage ?

Cordialement.
Finalement, est-ce que ça fait une différence? Si on parle de mouvement, aucune: Dès la mécanique Newtonienne, tous les référentiels en translations uniformes les uns par rapport aux autres se valent, et il est impossible de détecter une telle translation, de sorte qu'on ne peut pas décider quel référentiel est fixe, autrement arbitrairement. (du point de vue de l'utilisateur, être dans un ascenseur en translation uniforme, c'est exactement la même chose que d'être dans l'ascenseur immobile, en terme de sensations, et aucune expérience physique ne permet de distinguer les deux cas.)

Philosophiquement, c'est autre chose: à savoir, subit-on ce mouvement ou en sommes nous les auteurs?
Bonsoir aulmandin,

Bien sûr, vous avez totalement raison, cette notion de référentiel indéterminable fait le sel de la question, surtout, comme vous l'avez compris, si l'on se place ensuite dans le volet philosophique de la dite question.

Ce qui est alors en jeu, c'est que dans le premier cas, nous subissons l'écoulement du temps, autour de nous, sauf à arriver à pouvoir dériver avec lui, "au fil de l'eau".

Tandis que, dans le deuxième cas, nous sommes (sans savoir comment exactement) le responsable de notre translation temporelle, dans un temps qui lui serait alors "statique" (avec tous les guillemets de rigueur !).

Cordialement.
Répondre

Retourner vers « Tribune Libre »