daouar a écrit :Spotshica a écrit :
Au ministère de la santé qui nous incite à manger nos 5 fruits et légumes par jour, incité en cela par l'agrochimique FNSEA ?
Cette FNSEA qui produit des fruits et légumes "pesticidés" et pollue nos ressources en eau...
Popopopo...
Le principal coupable, c'est le consommateur, qui veut des courgettes à 0.99€ le kilo, et des fraises en décembre. Tu veux du pas cher hors saison, tu bouffes de la merde, personne ne t'y oblige.
Il y a suffisamment de magasins bio et d'AMAP, voir des ventes directes de petits producteurs en raisonné, pour éviter de bouffer du légume pesticidé à outrance avec une empreinte énergétique désastreuse.
Tu fais comme tu peux, en fonction de ta situation sociale, de tes revenus, de ta situation géographique.
Le concept de "consom'acteur" est totalement bidon. Ca se saurait si les consommateurs avaient un quelconque pouvoir.
Des choix politiques ont été faits. Pas par les consommateurs.
"On" a choisi le développement de l'agriculture chimique plutôt que le le bio.
"On" a choisi le développement de la grande distribution plutôt que la sauvegarde des petits commerces.
Et aujourd'hui, il est plus facile de faire ses courses en supermarché que chez un petit commerçant (quand il existent encore).
La merde se trouve en quantité et beaucoup moins cher (...) que les produits bio, réservés à un marché de niche.
Une niche pour deux raisons : le prix, je l'ai dit, et le niveau social, je l'ai dit aussi (qui ne se réduit pas à l'aspect pécuniaire).
Dans les chaines Biocoop par exemple, il est aisé de faire le constat que ce ne sont pas les catégories sociales inférieures qui viennent y faire leur emplettes. Au passage, Biocoop qui applique le modèle de la grande distribution pour faire crever les petits paysans et commerçants bio...
Bref, ces catégories sociales, clientes du bio, savent pourquoi elles veulent du bio. Elles sont sensibles aux aspects sanitaires et environnementaux liés à la consommation de produits bio. Elles ont réfléchi. Elles ont fait un choix. Le choix de payer plus pour pouvoir consommer bio.
Les catégories sociales clientes des supermarchés hard discount n'a pas de choix à faire. D'une part, elles n'ont pas les moyens de consommer bio. Il faut remplir la gamelle. D'autre part, elles souffrent d'un déficit d'information/éducation les rendant insensibles aux aspect sanitaires et environnementaux.
Pour ramener ça à mon niveau, mon film préféré, c'est l'Acros 100.
Pour moi, d'un point de vue qualitatif, c'est la Rolls du film. Mon film bio, que j'aime acheter chez mon revendeur du quartier.
Problème, c'est cher. Très cher.
Et comme il faut bien faire photos, je shoote plus souvent en Foma. C'est pas bio. C'est moins beau. Mais, c'est moins cher (surtout acheté sur internet, en provenance d'un pays ou la protection sociale est moins élevée), mais ça me permet de faire des images.
Certes, la comparaison est plus qu'hasardeuse. On ne donne pas du film à manger à ses gamins. Mais l'idée est là.