En effet, ce fut une patiente collecte et beaucoup de temps de remise en état.
Il y a 2 Nikon S, un de 1951 et l'autre de 1953. J'aime bien leur côté "mal aimé". Je crois que ce sont ceux que je préfère, finalement. Le viseur/télémètre avec un coef de 0,6 est rikiki, mais très contrasté, beaucoup plus que sur les séries ultérieures. Ils sont très lourd. Ils tiennent bien en main. Leur format exotique (24X34) a nécessité de trouver un viseur universel Nikon "Variframe" de ce format. Le seul que j'ai pu trouver à un prix accessible avait le prisme redresseur décollé. Beaucoup de patience, de précision de réalignement, et finalement il fonctionne. Il me reste à régler la déviation latérale légèrement impactée, surtout sur la focale critique de 13,5cm, le viseur étant décalé de l'axe optique de l'appareil. Le sabot porte accessoire est lui aussi réglable. Le but étant d'avoir au final le cadrage correct à l'infini et à 3 pieds...

Petit jeu de tatonnement en cours.
Il est difficile de trouver les accessoires d'un format particulier, entre le 24X32 du Nikon I, le 24X34 du Nikon M et S, le 24X36 du S2, S3, etc.. Sachant que le format n'est pas forcément gravé sur le viseurs. Il faut faire en fonction des numéros de série et de la bible sur les Nikon de Robert Rotoloni.
Le troisième est un S2 de 1954, le grand classique, léger, avec un viseur 1:1, ici avec un viseur universel Varifocal cohérent avec le boitier, au format 24X36
Les objectifs souffraient tous d'avoir les lames de diaphragme huileuse, une des lames du 85 était dessertie, il a fallu refabriquer et ressertir un pion en laiton.
Dans l'ordre :
-2,8cm f/3.5 six lentilles avec viseur.
-5cm f/2 six lentilles
-5cm f/1.4 sept lentilles
-8,5cm f/2 cinq lentilles avec viseur
-13,5cm f/3.5 quatre lentilles
En quête d'un 3,5cm f/2.5 six lentilles.
Tous sont en laiton chromés, bien lourd, la qualité de fabrication est somptueuse, tout comme leurs qualités optique.