Normalement, je devrais avoir mes résultats mercredi, peut-être avant avec un peu de chance
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Oui, la version photo est semblable, avec autant de curseurs. Cherche dans les images de google avec le mot posographe, tu en verras plein, et même des vues du mécanisme intérieur, assez simple en fait.Eos5000 a écrit :Intéressant. La version pour la photo est aussi complète, possède-elle autant, ou plus de curseurs? Tu as déjà utilisé ce genre de Posographe d'un autre temps?
Ne t'inquiètes pas, on va s'en rapprocher mercredi quand j'aurai le résultat de ma VelviaFocasem a écrit :On s'éloigne de plus en plus du Rolleicord![]()
Dans les années 50 les formats amateurs les plus répandus était le 4,5 x 6, 6 x 6 ou 6 x 9 en bobines 127,120 ou 620 et essentiellement en n et b et avec des tirages contact.
la diapo, et le 135 en général, commença à se démocratiser, en France, grâce à Kodak avec ces Rétinettes assemblées en France puis Foca et Royer avec les Foca sport et les Savoy, les boitiers étranger étant soumis à de très forte taxes d'importation donc chers.
L'essor des ventes de films inversibles obligea les constructeur à proposer des modèles avec une cellule pour limiter les mauvais résultats lié à la très faible sensibilité des films couleurs, 10 ASA pour le Kodachrome et 8 pour l'Ektachrome en 1956![]()
En 1954 une bobine Kodachrome coutait 2200 Fr contre 159 pour une bobine 120 n et b contre 392 Fr pour une cartouche 135 !
En 1970 le marché du film amateur se répartissait encore environ à part égale entre n et b , négatifs couleur et diapositive soit environ 12 millions de ventes par an en france à comparer aux 40 millions en 1983 dont 22 millions de négatifs couleur et 10 en diapos.
J'ai commencé avec do Kodachrome 25 asa... Le Kodachrome n'a jamais été plus sensible que 200 iso, ce que j'utiliais à la fin avec un zoom. Selon Wikipedia Ektachrome monte à 400 iso standard et jusque 1600 en push.Eos5000 a écrit :10, et 8 asa, c'est vraiment pas beaucoup. (Et dire que je trouvais la Kodachrome 64 peu sensible). Ça veut donc dire qu'avec la règle du F16, par beau temps, il fallait être à 1/8 ème de seconde. Difficile d'avoir des photos nets sans pied dans ce cas là. Il fallait donc un boîtier pouvant ouvrir à des ouvertures importantes. Il me semblait pourtant que l'Ektachrome était plus sensible que la Kodachrome, on m'aurait menti ?
200 ASA, ça va c'est standard.Havoc a écrit :J'ai commencé avec do Kodachrome 25 asa... Le Kodachrome n'a jamais été plus sensible que 200 iso, ce que j'utiliais à la fin avec un zoom. Selon Wikipedia Ektachrome monte à 400 iso standard et jusque 1600 en push.Eos5000 a écrit :10, et 8 asa, c'est vraiment pas beaucoup. (Et dire que je trouvais la Kodachrome 64 peu sensible). Ça veut donc dire qu'avec la règle du F16, par beau temps, il fallait être à 1/8 ème de seconde. Difficile d'avoir des photos nets sans pied dans ce cas là. Il fallait donc un boîtier pouvant ouvrir à des ouvertures importantes. Il me semblait pourtant que l'Ektachrome était plus sensible que la Kodachrome, on m'aurait menti ?
Tiens, est-ce qu'on utilisait le Kodachrome en push?
Ca je dirais pas! L'ektachrome était pour les amateurs et Kodachrome pour les pro. Comme dans le monde du reportage/documentaire genre National Geographic, le Kodachrome était de rigeur car toute la colorimétrie de la chaine d'imprimerie était mise en place pour traiter le Kodachrome. Les couleurs était stable aussi en température car le film même ne contenait pas de colorants jusque le developpement. Donc pas de changement en couleur quand le film restait 2 mois dans le jungle ou le dessert. Ektachrome par contre... Ca se voyait aussi dans le prix, même avec le traitement inclu, les Kodachromes était nettement plus chêres.Oriu a écrit :j'ai utilisé le Kodachrome 25 et 64 pour un amateur l'enveloppe pré-payé c'était génial, pas de besoin de trouver un point de retrait.
les Ektachrome car il y en avait plusieurs étaient plus orientées photographe pro, car le traitement E6 permet de sous traiter dans n'importe que labo, dont des labos pour Pro qui traitaient très rapidement, contrairement aux Kodachrome.
La Kodachrome avait un rendu plus chaud que les Ekta plus neutre voir même froide dans les ombres.
Je dirai même jusqu'à la fin des années 90, avant que tout le monde ne se convertisse au numérique.Focasem a écrit :En France la plupart des photographes d'illustration travaillant pour les grands magazines des années 60 à 80 ou pour les agence utilisaient l'Ektachrome, ...
Ça devient un véritable débat de société ce posteFocasem a écrit :En France la plupart des photographes d'illustration travaillant pour les grands magazines des années 60 à 80 ou pour les agence utilisaient l'Ektachrome, les plus grands labos étaient à Paris et proposaient des services ultra-rapides avec livraison par coursier ou les tests de développement avec un bout de film pour adapter le traitement si besoin .
Je connaissais un photographe travaillant pour des revues de motos il n'utilisait que l'Ekta comme ses confrères, il fut un des premiers à abandonner Nikon pour Contax avec les optiques Zeiss.
Le Kodachrome ne pouvait être utilisé en raison des délais de traitement trop long malgrés ses qualités, c'est l'époque ou Paris était la capitale mondiale de la photo d'illustration;
les films Fuji furent également très utilisés, mais plus tardivement leurs arrivés sur le marché n'ayant eu lieu qu'au début des annés 70 pour des raisons de protection douanière.
Pour la conservation il y eu pire qu'Agfa avec Perutz, Ferrania ou même Orwo
Très jolies tes diapositives. Personnellement, je préfère les couleurs de la première en Agfacolor (Elle n'a pas viré un peu d'ailleurs). Sur la deuxième en Kodachrome, l'expo a été faite sur le bateau, et le ciel a été un peu grillé je trouve. Après, elle a peut-être été prise plus tôt dans la journée que la première.Jean-Claude.B a écrit :Je dirai même jusqu'à la fin des années 90, avant que tout le monde ne se convertisse au numérique.Focasem a écrit :En France la plupart des photographes d'illustration travaillant pour les grands magazines des années 60 à 80 ou pour les agence utilisaient l'Ektachrome, ...
Quant à la conservation, voici un exemple d'Agfacolor qui date de 1956. C'était mes premières photos en couleur. J'adore la découpe aux coins arrondis dans le cache en carton![]()
La photo a été prise avec un Ferrania Condor I
Mes Kodachromes prises un peu plus tard (1961) sont nettement meilleures
Je ne sais plus si c'est avec le même appareil ou avec un Foca UR, mais à l'époque j'avais juste une petite cellule Gossen Sixtomat.