
Kékécé ? Pourquoi ? Comment ?
Exemple en image :

(ouh, C''est net à gauche ...

...et pourrite à droite...)

Alors on fout tout en pièces,

et on va commencer par la base, c'est à dire déterminer déjà si l'hélicoïde a été usinée dans l'axe optique. On prends donc la rampe hélicoïdale et on mesure la distance en position infini verrouillée, sur plusieurs points, entre la surface d'appui de l'objectif sur le boitier et le surface d'appui de la partie tournant de l'objectif (qui appuie sur le bras du télémètre).
J'ai 0,01mm d'écart, c'est pas mal, la face d'appui sur télémètre sera notre première référence.

Ensuite on vérifie le tube, entre la partie supérieure, et l'épaulement venant recevoir notre bloc optique. C'est bon, la partie supérieure devient notre deuxième plan de référence.

Ensuite on vérifie la distance entre notre partie supérieure de fut et les oreilles de verrouillages en avant de l'objectif

On assemble le tube dans la monture hélicoïdale, on passe au marbre en faisant gentiment tourner l'ensemble après avoir calé notre zéro au comparateur.

Résultat sans équivoque, 0,15mm de voile. Comme les oreilles peuvent se verrouiller de 3 façons différentes, à 120° l'une par rapport à l'autre, on fait une mesure dans chaque position. J'ai 0,25 et 0,35...

Par déduction, on peut déterminer là où ça déconne, et où exactement. Dans notre cas c'est mort, c'est l'usinage des verrous d' oreilles dans la rampe hélicoïdale qui déconne, vérifié par mesure.

A titre de comparaison, un Canon Serenar 50mm f/3.5 type II après redressage d'une oreille déformée suite à un choc : 0,01mm de déviation quelque soit la position de verrouillage...

Conclusion : Les Industar c'est de la crotte...
