Depuis quelques temps, déjà, je souhaitais venir, ou revenir, au moyen format ; naturellement j’avais déjà tâté du 6x6, avec un Rolleiflex de 1935, un Ikoflex, un Yashica Mat 124 et un Kowa 6 (prêté).
Mais la visée ‘’ventrale’’ me gêne toujours un peu, ainsi que le format carré (éternelle discussion entre les ‘’pour’’ et les ‘’contre’’…),
Aussi je portais mon intérêt vers ce format ‘’batard’’, le 4 x 6,5. Hélas, Bronica et autres Pentax ou Rollei étaient inabordables… donc j’en suis resté au 24x36 !
Pourtant, depuis quelques temps je découvre, à des prix encore élevés, mais accessibles tout de même, des appareils de ce format et mon choix s’est porté sur le 645 de Mamiya, pour des raisons … esthétiques d’abord !.
Enfin… pas seulement, car Mamiya fut un des pionniers du format 4.5 x 6 et le premier 645 Reflex (SLR) apparut en 1975.
Début de toute une série « Non AF », qui se termine avec le 645 PRO TL, le plus perfectionné des « 645 Non AF ».
Cet appareil adopte les derniers progrès de son époque, tant en ce qui concerne la gestion électronique, que la qualité des optiques. Il utilise les films 120 et 220, avec des boîtiers amovibles adaptés.
Extérieurement aussi, le modernisme s’impose, avec une allure plus ronde, plus ergonomique. Un retardeur de prise de vue est incorporé directement au boîtier.
La gamme d’accessoires grandit, et voit paraître deux nouveaux éléments importants :
Le Viseur-Prisme AE - FE401, qui automatise le temps d’exposition, avec affichage dans le viseur.
La Poignée-Moteur WG 401, facilitant la prise en main de « l’animal », car ce n’est pas un poids-plume !
Le sabot porte-flash est un « Hot-shoe », permettant le contact direct du flash, mais il y a également une prise pour branchement d’un flash externe déporté, ou sans « Hot-shoe ».
Différents contacts, sur l’appareil ou sur le « grip » (abrités derrière des volets intégrés) permettent de brancher toute une série de commandes ou alimentations externes.
A noter la possibilité d’expositions multiples sur une vue, le verrouillage du déclencheur, si la plaque de protection du film à la lumière n’est pas ôtée avant la prise de vue.
Une sécurité empêche d’enlever le magasin à film, si cette même plaque de protection n’est pas en place.
Les vitesses d’obturation vont de 4 secondes au 1/1.000 plus pose B. Deux positions particulières s’y ajoutent : ‘’A’’ qui automatise l’exposition et ‘’AEL’’ qui verrouille l’exposition. Une commande permet de passer en manuel complet.
Le miroir peut être relevé, pour les prises de vues lentes, où les vibration du miroirs pourraient provoquer des ‘’flous de bougé’’.
La profondeur de champ peut être mesurée à partir de la position « Manuelle » et le viseur comporte un obturateur intégré, pour les prises de vue lentes, sur pied.
L’appareil est, bien entendu, plus lourd et encombrant que les reflex classique, mais pas au point d’en être ‘’décourageant’’ et je vais prendre plaisir à le tester sur toutes ses coutures (ou presque…).
Ces explications ont été rendues possibles, grâce à la Société Mamiya, qui met à disposition de chacun, sur son site, les modes d’emploi des 645 et du ZD !