Bienvenue à Marek, avec ses très beaux tirages dans un style très personnel
Je rejoins volontiers tout ce qui a été écrit ici ; le papier Slavich est une chiennerie, mais je ne sais pas me passer de ses rendus un peu froids (ce qui ne m'empêche pas d'aimer des rendus chauds avec le Foma et tous les petits adjuvants que Moersch explique si bien).
Tout à fait d'accord pour l'agitation douce, l'essentiel est que le papier ne vienne jamais caresser la surface du liquide.
Tout à fait d'accord aussi pour le volume de la cuvette (que ça circule sur les côtés du papier), et n'oublions pas un remplissage copieux (cf ci-dessus).
Je continuerai à laver mon papier à l'eau chaude, je fais ça sous le robinet plutôt que par trempage parce que mon labo est dans un bâtiment public où l'eau chaude est disponible à gogo... L'eau oxygénée est abandonnée.
Des litheurs très expérimentés consultés ailleurs me disent que le floconnage traduit un temps trop long dans le 1er bain ; c'est très plausible et si je refaisais ce tirage j'augmenterais l'exposition de 1 ou 2 diaphs pour avoir un développement plus rapide.
Pour ce qui est de la lumière inactinique, je travaille dans une local où il y a au plafond ces ampoules rouges de 15W qui ne posent aucun problème, si ce n'est qu'on voit très mal ce qui se passe dans les cuvettes. Le "truc" qui me rend le lith facile, c'est la lampe frontale à LED rouge, que j'ai rendue plus inactinique par ajout de deux couches de filtre rouge à découper (je finirai par retrouver la référence exacte, ça fait partie des fournitures pour les éclairages de scène). En réglant bien le faisceau, on a une saisie excellente de ce qui se passe dans la cuvette et il suffit de redresser un peu la tête pour ne pas exposer inutilement le papier si on a des angoisses... Ceci étant, le tirage que je vous ai montré plus haut est resté 27 minutes dans la cuvette n°1 dont au moins 20 minutes sous lampe frontale...
Ce soir d'autres exemples.
