Ju bil a écrit :Exposer pour les ombres développer pour les hautes lumières.
On ne le répètera jamais assez.
+1
Ju bil a écrit :L'autre aspect, primordial pour beaucoup, c'est la prévisualisation. A savoir : par quelle nuance de gris je veux transcrire ce que j'ai sous les yeux. [...]
Je plussoie encore. C'est la base technique de la photo noir et blanc
Ju bil a écrit :L'autre aspect, primordial pour beaucoup, c'est la prévisualisation. A savoir : par quelle nuance de gris je veux transcrire ce que j'ai sous les yeux. [...]
Je plussoie encore. C'est la base technique de la photo noir et blanc
M'est avis qu'en couleur aussi ; à quelques nuances de pas gris près
J'ai souvent lu le conseil : "Poser pour les ombres et développer pour les Htes lumières"
Comment peut-on développer pour les Htes lumières puisque pour la plupart du temps, on développe "en aveugle" avec la méthode "temps, température" correspondant à une chimie donnée.
Toulin a écrit :J'ai souvent lu le conseil : "Poser pour les ombres et développer pour les Htes lumières"
Comment peut-on développer pour les Htes lumières puisque pour la plupart du temps, on développe "en aveugle" avec la méthode "temps, température" correspondant à une chimie donnée.
Ben, justement, en ne restant pas prisonnier du temps, de la température et de la méthode d'agitation indiquée sur la bouteille
Vraiment passionnant ce ZS. Je me suis finalement offert le Bachelier (il serait temps d'arrêter de squatter celui des autres), et là ô miracle je vois quoi ? Qu'il y a 11 zones dans le ZS. Ouf !!! De 0 à 10. Ouf ! Comme quoi il fait se méfier de wikipédia.
Mais ce qui compte le plus c'est la philosophie du système et le changement que ça produit dans la mentalité du photographe : un outil puissant pour mettre sur le négatif sa perception de la scène. Parce que en n&b, le peps, l'énergie, l'émotion sont donnés par la gestion des valeurs de tonalité, au moins autant que le sujet lui même. Enfin selon moi. Et donc là il existe un outil pour formaliser cette impression. Et c'est pas très compliqué techniquement parlant.
De même Bachelier confirme ce que je supputais pour adapter le ZS au MF voire 35mm : 2 ou 3 dos, un pour le développement nominal N, un pour du N-1/N-2 (scènes contrastées) et/ou un pour le N+1/N+2 (scènes peu contrastée). pour le 35 mm on peut se dépatouiller avec deux boîtiers : N-1 et N. Certes on n'aura pas la même précision qu'en GF/plan film mais c'est déjà un petit plus.
J'ai deux dos pour le Blad (un troisième serait top, si quelqu'un en vend un à un prix raisonnable...) et 2 OM4, avé ça je devrais pouvoir m'amuser. Perspectives photographiques sympathiques à venir !
Bon, je dois vous avouer, je vais faire pas mal d'essais, et il y a de fortes chances que je sorte le DSLR pour mes premiers tâtonnements...
Toulin a écrit :J'ai souvent lu le conseil : "Poser pour les ombres et développer pour les Htes lumières"
Comment peut-on développer pour les Htes lumières puisque pour la plupart du temps, on développe "en aveugle" avec la méthode "temps, température" correspondant à une chimie donnée.
C'est expliqué un peu plus haut dans le fil... La courbe sensitométrique des films indique qu'un allongement du temps de dev influe très peu sur les basses lumières mais qu'il peut faire apparaître une, voire deux zones dans les hautes lumières et donc redistribuer les tonalités. Très bien expliqué dans le Bachelier ! De même, un raccourcissement du temps de dev va faire disparaître une ou deux zones. Ainsi on n'ira plus de I à VIII mais de I à VII. Le plus dense du neg sera donc un peu moins dense au tirage et donc les haute lumières seront moins blanches ou brûlées au tirage. Bien sûr c'est l'inverse si on allonge le dev : toujours les BL identiques mais on ira jusqu'en IX ou X dans les hautes lumières au lieu de VIII. Et donc plus de détails dans les HL.
Modifié en dernier par esox le mercredi 25 janvier 2012 12:34, modifié 1 fois.
esox a écrit :De même Bachelier confirme ce que je supputais pour adapter le ZS au MF voire 35mm : 2 ou 3 dos, un pour le développement nominal N, un pour du N-1/N-2 (scènes contrastées) et/ou un pour le N+1/N+2 (scènes peu contrastée). pour le 35 mm on peut se dépatouiller avec deux boîtiers : N-1 et N. Certes on n'aura pas la même précision qu'en GF/plan film mais c'est déjà un petit plus.
Un ENORME merci pour cette info.
greuh, dont la liste d'achat 'blad vient de s'alourdir d'un coup
Je pigeais rien au début et puis petit à petit, me retrouvant face à mes échecs de photographe, ça a commencé à rentrer. De même que le fait d'avoir une cellule qui gère le ZS m'a donné de la réalité sur le sujet. C'est devenu moins ésotérique.
freddy.lombard a écrit :[...]C'est la base technique de la photo noir et blanc
M'est avis qu'en couleur aussi ; à quelques nuances de pas gris près
Ju bil
C'est tout à fait vrai, à la réserve près que lorsqu'on prend des photos en couleurs, on pense "couleurs" (généralement), certes au détriment des niveaux de lumière. C'est donc moins un réflexe - je parle pour le photographe amateur.
Mais il n'en est pas moins utile de penser son exposition au mieux pour avoir un résultat qui va bien dans des cas de contrejour important ou autre situation de fort contraste. Et dans un cas plus général pour savoir ce que l'on veut rendre comme atmosphère.
Je fais pas mal de diapo en nocturne depuis quelque temps, et ce mode de réflexion est particulièrement efficace.
Au début de la photo, je m'étais passionné pour le zone systeme, mais je ne m'y suis jamais vraiment frotté en vrai (je ne maitrise pas toute la chaine puisuqe je ne dévelloppe pas moi-même mes pellicules).
Je pense pourtant que les apports théoriques sont intéressants en petit ou moyen, format.
D'abord (et c'est valable pour tous les formats) cela permet de comprendre facilement la cellule de l'apapreil et son fonctionnement pour aider à en interpréter les résultats.
Ensuite c'est très utile pour (pré)visualiser la scène et y placer les ombres dans lesquelles on souhaite conserver de la matière (à condition d'avoir une mesure spot sur son boitier). Même sans maitriser le dev on peut récupérer une quantité d'informations impressionante sous l'agrandisseur dans les hautes lumières par des jeux de masquage, donc je crois qu'on peut laisser couler de ce côté-là.
Le but alors c'est donc d'éviter que des zones importanet de la scène soient transparentes sur le néga (et déjà penser à ses masquages lors de la prise de vue pour ne pas se donner des défis impossibles).