J'ai donc remis en service mon vieux Kodak Six-20 avec une bobine 620 d'époque fournie gracieusement (si si) par notre ami Greuh.
Rappel : c'était mon premier appareil de gamin dans les années 50, retrouvé dans le fond d'une armoire et bien nettoyé.
Film Kodak Verichrome Pan 125 ASA, noir et blanc comme son nom ne l'indique pas, à développer avant ... septembre
1985.
Prises de vues par temps couvert. Ce sont des choses qui arrivent quelquefois en Bretagne.
Cadrage au pif car le viseur vertical n'est pas jojo et l'horizontal est complètement foutu.
Cuve inox ISE : qu'est-ce que c'est chiant ce dos papier qui se met en boulette, et collé aux deux bouts. Les 135 sont plus faciles.
Prémouillage 3 minutes.
Cafénol 8' à 20°, 3 retournements au début, puis 3 autres à -5', puis 3 autres à -2'.
Arrêt au vinaigre.
Fixateur Tetenal habituel.
Rinçage avec final au produit vaisselle (enfin 3 gouttes dans l'évier).
Essorage au tourniquet à salade.
Séchage suspendu à l'entrée de la salle de séjour.
C'est-y pas de la technique de pointe, tout ça ?
Moralité : un peu pâlichon. C'est normal, depuis 30 ans qu'il n'a pas vu le soleil, l'a pas bronzé beaucoup, même aujourd'hui.
Sous dev quand même.
Je n'ai pas de scanner 6x9 alors j'ai photographié le négatifs avec un APN de poche. C'est la raison du vignettage, alors que le néga est bon.
Mais un petit coup d'auto-contraste dans l'ordi, et c'est quand même pas si mauvais. Non ?
Les pétouilles semblent être dans le négatif lui-même.
La définition n'est pas meilleure à la loupe.
Bon, maintenant faudrait que j'essaie avec une FP4 neuve. J'aurai quand même plus de chances. Mais, en gros, la qualité de l'objectif ne me donnera pas de meilleures vues que mon 24x36 habituel. Alors il restera plutôt sur l'étagère, en tant que vieux souvenir.
