Un des avantages de ce format est le prix de revient d'une image, en noir et blanc, qui est à peine supérieur à celle d'une en 24 x 36 mm mais pour une surface du négatif 3 fois plus grande
C'est cet argument qui était mis en avant lors de la résurrection de format chez Mamiya puis Bronica vers 1977.
La surface est certes trois fois plus grande, mais à cause de divers problèmes liés à la planéité, le fait qu'une optique 24X36 de course dépasse 100l/mm alors qu'un moyen format sature vite aux alentour de 50l/mm (entre autre) on considère de manière générale que la résolution augmente en fonction du ratio entre les plus grand côté, à savoir 1,5 fois dans ce cas (56 divisé par 36), et donc environ 3,5 fois "seulement" entre le 24X36 et le 4X5inch.
Difficile de comparer des optiques de folding des années 40/50 (sauf exceptions pour des hauts de gamme) avec des objectifs "modernes", certains prévus pour le 4,5 x 6, 6 x 6 ou 6 x 7 ( voir Mamiya 7 ) peuvent également atteindre des sommets.
Deux exemples trouvés sur le site: https://web.hevanet.com/cperez/MF_testing.html
Rolleiflex 2.8E Model 1 US
(serial #1,66x,xxx) 80mm f/2.8 Zeiss Planar 68 68 42 f/2.8
76 96 68 f/4
68 76 68 f/5.6
96 96 76 f/8
96 85 68 f/11
68 76 60 f/16
54 60 48 f/2"[/
Les tests d'objectif ne veulent rien dire, à part compter la résolution d'un objectif en particulier, celui qui est testé. Il existe beaucoup de disparités entre la même série d'objectif, sans compter d'autre défauts annexes qui viennent faire baisser la résolution (alignement optique par ex.). Il est bien connu que les opticiens réservaient leurs meilleurs objectifs pour leur meilleurs clients (marchés d'état, grosses entreprises, etc)
Ce n’est pas la résolution qui fait la qualité d’une image.
C’est sa personnalité.
C’est cela qui fait la réputation des optiques classiques faites par les grands opticiens
En dehors dés appareils apacher avec des formules simples et des lentilles minables ou en plastique, toutes les optiques ont une résolution suffisante pour faire des tirage correct. Ce qui joue ensuite c’est le rendu des valeurs le contraste le micro contraste les transition flou net la nature des aberrations…
Cela forme la personnalité d’une optique et il ne s’agit pas de savoir si elle est performante mais si son rendu sert ou dessert la photographie que l’on veut réaliser.
Je suis d’accord avec le constat de Mael le moyen format n’apporte pas un gain en résolution décisif par contre il apporte une modulation dans l’image que le petit format n’apporte pas.
Il faut réussir à la maîtriser et à en faire quelque chose. Mael le fait très bien, ce n’est pas mon cas ce qui fait que pas grand chose de beau ne sort de mon super ikonta que j’utilise comme un 135mm alors que ce n’est certainement pas comme cela qu’il donne le meilleur de lui même.