Sur le XIXe, on a évoqué le XIXe français (sur Maupassant tout de même, les Contes et nouvelles, à l'exception de quelques unes comme Boule de suif, ne font en général pas plus de deux ou trois pages, c'est quand même écrit dans un style rapide et concis... bon), mais il y a la littérature étrangère.
On a rapidement évoqué Poe, qui est quand-même un précurseur. Dans le genre court qui se lit bien, j'ai bien aimé Les Contes d'Andersen et les nouvelles d'Henry James.
Sinon j'aime beaucoup Dickens parce qu'il raconte de vraies histoires (j'admets que certains de ses romans sont assez longs), je suis un grand admirateur de Tolstoï (pour les deux romans que j'ai lus !) et de Dostoïevski (une œuvre sombre, un peu Lovecraftienne mais qui se situe dans la vie réelle), j'ai apprécié le Wilhelm Meister de Goethe (sans me rouler par terre non plus car il y a pas mal de digressions) et je reste inconditionnel de Stevenson (au moins de L'Île au trésor et de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde).
J'ai hâte de découvrir les Brontë (que j'imagine dans la veine de Jane Austen, va savoir pourquoi) et - même si ce ne sera pas une totale découverte - Melville. Tchékhov me tente bien aussi - j'ai découvert il y a quelques années que j'aimais bien lire le théâtre que j'apparente aux dialogues de BD !
Pour revenir au présent, j'ai un peu zappé la fin de mon recueil de Péguy (il y a de très bonnes idées, mais le style est un peu alambiqué et les Notes sur... (Bergson, Descartes, Hugo...) sont elles-aussi pleines de digressions.
Pour me reposer les neurones, je lis cette semaine Les Liaisons dangereuses, entre la collection Arlequin et les Feux de l'amour, mais dans un français très correct, et pour le coup facile à comprendre. Après, il faut aimer les histoires d'amour à l'eau de rose. Je n'en abuserais pas, mais j'ai dû garder un petit côté fleur bleue.
