Salut !
Je reviens par ici.
Il semblerait donc que le pictorialiste de 2012 devrait se cantonner aux techniques anciennes et éprouvées, avec des objectifs d'antan, sur des supports traditionnels... Si "être pictorialiste" est une façon de se démarquer de la photo accessible au plus grand nombre (donc le numérique, avec des filtres à la va-vite, appliqués directement par l'appareil) en appliquant des procédés compliqués, exigeants en temps et connaissances, en manipulation "à la main".
(si mes phrases ne sont pas claires, je vous prie de m'en excuser, je me suis couché tard
).
Du moins, c'est comme ça que je le ressens
sur ce forum. Mais si "être pictorialiste" en 2012 c'est une volonté de faire des images différentes, des interprétations du réel qui tendent vers la peinture ou l'abstraction, doit-on se limiter à ces pratiques traditionnelles ? Pour ma part je ne le pense pas. Et vous me voyez venir, je pense à la puissance des outils numériques qui permettent tout ce que les pictorialistes pouvaient imaginer avec un gain de temps et une rapidité déconcertante. Cela demande aussi du temps, des connaissances, des recherches, des essais et erreurs bien sûr. L'image finale sera obtenue informatiquement, mécaniquement par impression. Les gens qui regarderont ces tirages ne verront pas de différence, ou si peu, avec des tirages traditionnels (à part quelques connaisseurs éventuels).
Pourquoi alors refuser ces moyens techniques si le but est l'image finale ?
Ne peut-on faire du "pictorialisme numérique" ?
Ca y est, l'Eusaebius nous pête un câble, qu'ils se disent.
Je n'oublie pas que nous sommes sur un forum argentique et que donc je suis en train d'amener le débat sur un terrain très glissant. Mais Georgesh saura me recadrer ou me biner
Rassurez-vous, malgré ce que je dis plus haut, j'apporte toujours plus d'intérêt à un tirage fait à la main qu'à un jet d'encre. Parce que j'aime l'idée de faire les choses moi-même, à la main. Comme en dessin, peinture, sculpture. Je suis attaché à cet aspect manuel irremplaçable pour moi. Mais j'utilise souvent le numérique pour des recherches, des projets particuliers.
Bref, je pense que l'outil doit servir le projet et l'idée que l'on poursuit. Après, c'est une question d'affinité avec le matériel, de compétences, d'envies.