Conçu à l’époque (1979) comme un appareil économique, la finition demeurait de qualité. A tel point que pour dessiner le boitier, Nikon aurait fait appel à un designer de chez Ferrari !
Les fonctionnalités sont réduites à leur plus simple expression : automatisme avec choix de l’ouverture, un correcteur d’exposition, mesure pondérée centrale… et c’est tout !
L’obturateur déclenche du 1/1000 jusqu’à 1s. En plus de la pose B, il y aussi un fonctionnement mécanique au 1/90, en cas d’absence de piles.
L’ergonomie est moyenne à cause de la petite taille du boîtier. La prise en main est en effet délicate, même si comme moi, vous n’avez pas de grosses mains.
Parmi les bons points, notons le viseur très clair et agréable avec indication des vitesses.
Côté optique, le Nikon EM était livré avec un 50mm f/1,8 de série E. D’ailleurs les optiques de série E ont été lancées avec cet appareil, toujours dans le souci de proposer à la clientèle du matériel bon marché. Ces optiques, d’une construction plastique au contraire des objectifs Ai ou Ais tout métal, n’ont d’ailleurs jamais bénéficié de la prestigieuse appellation nikkor, ce furent les « nikon lens serie E ». Furent lancés, outre le 50mm, un 35mm f/2,5 et un 100mm f/2,8. Ces optiques, mal aimées à l’époque, sont pourtant de bonne qualité.
Malgré ses quelques petites imperfections et sa rusticité, cela reste un boîtier très agréable et simple d’emploi qui permet pour un prix vraiment modique de pénétrer dans l’univers des reflex nikon.
En passant, j'ai l'honneur de vous présenter le mien :
