
La brute, le monstre, le marteau pour planter les clous, et aussi un robuste et indestructible machine. C'est difficile de revenir à autre chose en 24X36 après y avoir gouté...

Toutes les commandes tombent merveilleusement sous la main, de petits raffinements qui paraissent au premier abord anodins, mais bien pratiques en définitive, comme le retro-éclairage de l'affichage LCD. Mais pas de luxe superflu. Du pur. (A part peut-être les fonctions spéciales, genre rembobinage silencieux ou pas, amorce sortie ou pas, et la possibilité de redistribuer l'affectation des boutons.) Et surtout, comparé à d'autres boitiers Canon, le bouton d'ouverture du dos, un vrai celui-là, fait pour durer, pas celui des autres EOS qui casse eu bout d'un certain temps.

Donc, n'en achetez pas, après on ne peut plus s'en passer.
Et puis, je dois avouer, m'étant souvent trimballé des appareils de collection, je n'ai pas peur de ne pas trop y faire attention. Autant je suis parano-maniaco-ultra-attentionné avec mon Rolleiflex, avec ce truc, tant que je sens toujours un poids au bout de ma main, c'est qu'il est toujours là. Il se prends la flotte, et quelle flotte !

Ce que j'aime, en gros, c'est sa quasi indestructibilité, le fait qu'on trouve encore les pièces (j'ai changé la griffe accessoire, tordue à l'achat, et les joints de boitier). Et puis, on passe pour un "vrai" photographe, un pro !

Son seul défaut, un seul déclenchement fait s'envoler 50 pigeons qui buvaient tranquillement dans une flaque.

