Une série d'images en couleur sur les marquages au sol. Ces images me permettent surtout de tester une optique que je viens récemment d'acquérir : un Leica elmar C 90mm pour mon Leica M6. Je suis content du rendu de cet objectif pourtant parfois décrié.
Test à f/4 et f/5.6 au 1/125ème avec de la superia 100 iso
HRISTO a écrit :Oui je sais mais c'est un simple test. Je compte développer le thème dans un travail sur les chauffards.
Autoportrait ?
Une partie de mon passé c'est vrai...
Les texte est déjà prêt, je travaille sur la réflexion et les images.
Voici le texte :
ECARTS DE CONDUITE
« confessions d’un chauffard »
Dans mon automobile, dès le claquement sourd de la portière, je deviens enfin moi-même. Librement et sans complexe je peux laisser paraître mes pulsions les plus refoulées, ma haine de l’autre et ma misanthropie. Sentir sous la pression de mon pied droit la puissance de mon moteur, accélérer sans réfléchir, voilà ce à quoi j’aspire. De mes ténèbres je vous entends, je ne suis qu’un chauffard, un assassin et c’est en prison que je devrais être, mais vos voix sont atténuées par les battements sourds de mon caisson de basse.
Le plaisir que je prends à faire tout ce que vous m’interdisez est indicible. Le téléphone collé à l’oreille je zigzague sans cesse sur les voies rapides, ma principale préoccupation est de courir après le temps qui me manque. Dès lors que je rentre dans ma voiture, je suis en retard.
Que dire alors de mes relations amoureuses ! Ma voiture est ma maîtresse, mon amie, ma confidente. Même si pour l’hygiène je promène quelques filles peu farouches à l’avant, tu restes toujours celle que je respecte le plus. Peut-être pour garder une certaine réputation, voire pour décorer mon automobile, je les présente pendues à mon bras, le volume du lecteur cd à fond. Dans cet exercice là je suis particulièrement à l’aise. Sois belle, tais-toi et fais un sourire, voilà tout ce que tu dois faire pour parader sur le siège passager. Bien sur, certains me taxent déjà de machisme, voire de fétichisme, mais certaines se comportent comme moi avec leur automobile, comme jouer à celui qui pisse le plus loin en truquant les règles du jeu…
Souvent ça et là, j’entends parler de moi comme quelqu’un de violent en voiture ! Comment se fait-il que dès lors que je glisse la clé dans le contact mes pulsions les plus basses reviennent à la surface ? Tout comme si on m’ôtait ce carcan qui me fait respecter la personne humaine en apparence pour enfin pouvoir me conduire tel que je le souhaiterais tout le temps en société. La violence apparemment n’est plus l’apanage des hommes au volant. Je peux comprendre que des hommes en viennent aux mains parce que l’un d’eux a forcé la priorité, nous sommes si vils et irraisonnés. Mais vous, mesdames, comment se fait-il que de vos mains si douces se tendent un doigt vers le ciel qui invite presque au toucher prostatique ? Jamais je n’aurais souhaité voir surgir en vous une once de violence masculine, mais il faut croire que les raisons de votre combat passé sont celles qui poussent certaines à dominer la route de la sorte.
En lisant ces quelques lignes, certains me trouveront inhumain, puant, voire misogyne. Pourtant le Docteur Jeckyll que nous sommes tous se transforme bien vite en Mr Hyde dès que l’on a entre les mains ce volant. Se rendre compte que ce moyen de locomotion est une révolution pour l’homme mais que dans tout excès il y a une dérive et mon comportement est sensiblement le même que le vôtre, et même si je n’ai pas de solution miracle, je tiens au nom de tous à présenter publiquement mes excuses pour avoir mis en danger la vie d’autrui.
HRISTO a écrit :Oui je sais mais c'est un simple test. Je compte développer le thème dans un travail sur les chauffards.
Autoportrait ?
Une partie de mon passé c'est vrai...
Les texte est déjà prêt, je travaille sur la réflexion et les images.
Voici le texte :
ECARTS DE CONDUITE
« confessions d’un chauffard »
Dans mon automobile, dès le claquement sourd de la portière, je deviens enfin moi-même. Librement et sans complexe je peux laisser paraître mes pulsions les plus refoulées, ma haine de l’autre et ma misanthropie. Sentir sous la pression de mon pied droit la puissance de mon moteur, accélérer sans réfléchir, voilà ce à quoi j’aspire. De mes ténèbres je vous entends, je ne suis qu’un chauffard, un assassin et c’est en prison que je devrais être, mais vos voix sont atténuées par les battements sourds de mon caisson de basse.
Le plaisir que je prends à faire tout ce que vous m’interdisez est indicible. Le téléphone collé à l’oreille je zigzague sans cesse sur les voies rapides, ma principale préoccupation est de courir après le temps qui me manque. Dès lors que je rentre dans ma voiture, je suis en retard.
Que dire alors de mes relations amoureuses ! Ma voiture est ma maîtresse, mon amie, ma confidente. Même si pour l’hygiène je promène quelques filles peu farouches à l’avant, tu restes toujours celle que je respecte le plus. Peut-être pour garder une certaine réputation, voire pour décorer mon automobile, je les présente pendues à mon bras, le volume du lecteur cd à fond. Dans cet exercice là je suis particulièrement à l’aise. Sois belle, tais-toi et fais un sourire, voilà tout ce que tu dois faire pour parader sur le siège passager. Bien sur, certains me taxent déjà de machisme, voire de fétichisme, mais certaines se comportent comme moi avec leur automobile, comme jouer à celui qui pisse le plus loin en truquant les règles du jeu…
Souvent ça et là, j’entends parler de moi comme quelqu’un de violent en voiture ! Comment se fait-il que dès lors que je glisse la clé dans le contact mes pulsions les plus basses reviennent à la surface ? Tout comme si on m’ôtait ce carcan qui me fait respecter la personne humaine en apparence pour enfin pouvoir me conduire tel que je le souhaiterais tout le temps en société. La violence apparemment n’est plus l’apanage des hommes au volant. Je peux comprendre que des hommes en viennent aux mains parce que l’un d’eux a forcé la priorité, nous sommes si vils et irraisonnés. Mais vous, mesdames, comment se fait-il que de vos mains si douces se tendent un doigt vers le ciel qui invite presque au toucher prostatique ? Jamais je n’aurais souhaité voir surgir en vous une once de violence masculine, mais il faut croire que les raisons de votre combat passé sont celles qui poussent certaines à dominer la route de la sorte.
En lisant ces quelques lignes, certains me trouveront inhumain, puant, voire misogyne. Pourtant le Docteur Jeckyll que nous sommes tous se transforme bien vite en Mr Hyde dès que l’on a entre les mains ce volant. Se rendre compte que ce moyen de locomotion est une révolution pour l’homme mais que dans tout excès il y a une dérive et mon comportement est sensiblement le même que le vôtre, et même si je n’ai pas de solution miracle, je tiens au nom de tous à présenter publiquement mes excuses pour avoir mis en danger la vie d’autrui.
C'est moiii, super connaaaard ! (référence télévisuelle crétine)
Mais qui a osé pensé que Hristo était incapable de se remettre en question !?