
Il est aux "early sixties" ce que l'instamatic allait devenir quelques années plus tard : Un apareil amateur, de qualité moyenne avec le moins de réglages possibles ! Kodak continue dans sa lancée sur les appareils "déclenchez et on s'occuppe du reste".
Car c'est vraiment un "point and shoot". Calé sur l'hyperfocale, l'appareil donne des images nettes de plus ou moins 1m50 à l'infini.
Un seul réglage, celui de l'ouverture avec pour simple repère "flash ou extérieur".
Utilisant un film 127 et produisant des images de 4x4cm, le rendu est assez similaire aux futurs instamatic sur film 126. Des photos de qualité très moyennes, dues à sa lentille en plastique qui donnent tout le charme des images amateurs lo-fi de ces années là.
Disposant d'un flash à ampoules alimenté par deux piles AA, on pourrait encore l'utiliser mais le prix et la difficulté d'approvisionnement des ampoules peut dissuader.
Se ballader dans la rue avec ce genre d'appareil attire un capital sympathie. Les plus anciens vous diront qu'ils en ont eu un comme celui-là en 1961, les plus jeunes vont adorer son look "vintage".
Il ne manque que la Cadillac décapotable et un disque des Ventures dans l'autoradio 8 Pistes pour remonter le temps des golden sixties bien avant les crises financières.
Un "Must" pour tout fan de ces années d'insouciance.
Et à la question que l'on vous posera : Peut-on encore trouver du film ?, la réponse est oui : Efke et Maco !