monbon a écrit :Ces réflexions sont intéressantes mais le travail du photographe est quand même beaucoup moins douloureux que celui du pianiste qui doit effectuer des exercices terriblement longs et rébarbatif pour faire progresser sa technique.
Je ne conçois pas cela de la même manière : tout apprentissage est rébarbatif à la base car on se doit de répéter inlassablement différentes techniques afin de les maitriser. Il n'y a qu'à constater le travail pratiquer en laboratoire : le principe reste identique et on arrivera à obtenir de bons résultats qu'en répétant le processus, pour arriver un jour à varier afin d'obtenir des résultats différents.
Ensuite, C'est une question de goût : on peut trouver certains entraînements longs et douloureux et en préférer d'autres.
monbon a écrit :Le photographe doit travailler et être perfectionniste mais il est constamment en mouvement et son travail est toujours très ludique.
Tout art ou travail est ludique. En disant ceci, c'est catégorisé un peu certains domaines, et dans cette citation, j'y vois au contraire un rapprochement dans cette philosophie du travail.
monbon a écrit :(je bosse sur les variations goldberg au piano ces derniers jours et c'est très... douloureux !!)
Cela me rappelle les études de Bach que l'on m'a fait bosser durant des mois. Rien de d'y penser, j'en ai mal aux doigts. ^^