Georgesh a écrit :Plus on avance dans la pratique de l'argentique, plus on prend le temps de sélectionner ses sujets, d'en faire le tour sous différents angles, d'y revenir à d'autres heures pour bénéficier d'une lumière ou d'un éclairage différents. Plus on a de la bouteille, plus on regarde et on compose avant de déclencher. Je finis par penser qu'un regard de photographe ne se mesure pas en nombre de films grillés, mais en tirages exposés.
C'est à dire en expositions programmées.
Griller du film, c'est un truc que je fais de moins en moins. A mes débuts, oui, j'étais content d'entendre le bruit du déclencheur, j'avais l'impression de faire des photos.
J'ai appris à être difficile. Quand sur une pellicule, j'ai 3 bonnes images, je suis content.
Tout à fait d'accord, mais je crois que ça ne peut être vrai que pour ceux comme toi qui ont beaucoup d'expérience : je veux dire, j'en suis à mon 60ème film et je tatonne toujours pour ce qui est d'une exposition réussie, de la gestion du révélateur, etc. (ou bien suis-je simplement nul?

). Donc, ne faut-il tout de même pas, du moins pendant une certaine période, en faire et en refaire pour au moins connaitre un peu le matériel et l'utiliser ensuite selon ce qu'on veut en faire? (C'est une vraie question

)
@armand : ...j'ai pas compris!
