Tu crois pas si bien dire...
Bon allons-y !
Une première salve avec trois animes où la photo argentique a un rôle important voire primordial avec un ou plusieurs boîtiers bien identifiés:
1) Tamayura
4 OVA suivis par une série de 12 épisodes, Tamayura Hitotose, une seconde série prévue en 2013 !!!
L’histoire gravite autour d’une collégienne Fu Sawatari qui revient dans la région qu’elle a quittée après la mort de son père survenue 5 ans auparavant.
Cette jeune fille fait des photos avec le Rollei 35S de son père, avec beaucoup de naturel, d’amour et de simplicité. Il est clair que son lien avec cet appareil et la photo est une façon de faire vivre ce père qui lui a tant manqué (elle a du foirer son Oedipe la pauvre…)
L’anime suit son quotidien ses rencontres, ses interactions avec beaucoup de sensibilité sans pourtant tomber dans le piège de la mièvrerie.
- Vous aimerez : Le détail apporté à la description graphique et verbale de l’appareil, la description très poussé et réaliste de Takehara dans la préfecture d'Hiroshima, les réflexions naïves à première vue mais pleine de bon sens et de positivisme qui parlent à tous ceux qui ont le virus de la photo et une âme d'enfant.
- Vous détesterez : Le manque d’épisodes, l’absence d’intrigue, le coté shoujo très marqué (des gamines qui hurlent kawaiii -mignon- à tout bout de champs) et surtout d’avoir à accepter que cette série vous a fait pleurer de joie surtout si elle trouve un écho avec votre propre vécu. (Je suis sérieux)
Échantillon :
http://www.youtube.com/watch?v=KySDzeNFsNc
Le truc à savoir : "Tamayura" se traduit grossièrement par boule de lumière, les reflets sont assimilés dans cette série à des enfants de lumière qui témoignent de l'amour qui régnait au moment de la prise de vue. (Bon il faut voir la série pour comprendre le concept)
2) B GATTA H KEY
Bon là on passe à un autre genre, le ecchi qui se caractérise par un érotisme plus ou moins discret.
Yamada est une Lycéenne obsédée par le fait qu'elle est toujours vierge. Maladroite, sans aucune expérience et effrayée par la chose, elle va tenter de concrétiser ses plans avec Kosuda un lycéen lui aussi vierge et inexpérimenté, donc moins effrayant. Le garçon fait partie du club photo et qui a toujours son Nikon F3 accroché à son bureau. Les épisodes racontent ses tentatives infructueuses et hilarantes. L'anime déçoit les pervers qui attendent une issue haute en couleur mais est très intéressant sur la façon dont les japonais utilisent les animes pour faire passer des messages aux jeunes, dans ce cas ce serait prenez votre temps pour expérimenter la sexualité et ne céder pas à la pression de la mode et des autres, l'importance de l'amour plus fort que la pulsion... C'est aussi assez marrant et pour en revenir à la photo on y trouve quelques réflexions sur la nature de l'acte photographique.
Vous aimerez : L'humour, le ecchi
, les détails poussés sur le F3 et la photo argentique, le "fantasme" de la chambre noire
et quelques réflexions sur la photo.
Vous détesterez : L'humour parfois lourd et répétitif, les animations surajoutées, les monologues internes, pas assez de photo dans les derniers épisodes.
Un échantillon ? l'épisode 3 ( avec le coup de la chambre noire) sous titré français :
http://www.youtube.com/watch?v=0q0p_nSP9go
3) Speed Grapher :

Attention cet anime est très violent graphiquement et moralement , à réserver à un public averti et capable de faire la part des choses.
Dans un Japon ruiné et en crise sociale et morale où le fossé entre les riches et les pauvres prend des proportions inhumaines, Saïga photo journaliste se fait confisquer son passeport. Au hasard d’un reportage il découvre une société secrète à laquelle appartient tout le gratin de la société qui s’y adonne en orgies et autres horreurs. Une jeune fille Kagura qui porte en elle un genre de virus, lui transmet le pouvoir de détruire ce qu’il photographie avec son Nikon F. Désireux d’aider l’ingénue manipulé et droguée par ces monstres, Saïga va se battre avec ce nouveau pouvoir contre ceux qui veulent la récupérer.
Vous aimerez : La musique, l’opening est la chanson « girls on film » de Duran Duran, la métaphore évidente sur le pouvoir de l’image qui fait exploser les complots et triompher a vérité, une histoire très complexe et très riche où les personnages évoluent avec l’intrigue et se révèlent jusqu'à nous amener une grande baffe dans les épisodes de la fin, un chef d'oeuvre pour ceux qui une fois de plus savent faire la part des choses et comprendre le sens des excès de cet anime.
Vous détesterez : La violence graphique, morale, sexuelle (mais bon, nous sommes de grands garçons et nous savons aller au-delà de ça) le dessin parfois en phase avec cette agressivité, la relation trouble entre le personnage principal et l’ado…
Échantillon : un extrait de l'épisode 2 ou Saïya découvre son pouvoir :
https://www.youtube.com/watch?v=BlqwBXW8Nys
Voilà c'est tout pour aujourd'hui mais j'ai d'autres exemples que je posterai plus tard quand j'aurai le temps...
