Non, le problème que je me pose, c’est celui de l’archivage, de la place que prennent les négatifs, et du coup de la facilité (ou la difficulté) d’en retrouver un lorsqu’on le cherche. J’ai toujours fait des planches contacts qui correspondent aux classeurs de négatifs. Par exemple la première planche du dixième classeur s’appelle C10P01. Je pense qu’on doit tous plus ou moins classer nos négatifs de cette manière...? Ce système me semble plutôt bon.
Par contre je me dis que sur chaque planche, je n’ai sélectionné et tiré que 3 ou 4 photos. Parfois un plus, parfois une seule...
C’est vrai qu’un des avantages de l’argentique est de tout garder, de pouvoir revenir sur une planche, de retirer plus tard une photo passée inaperçue... Mais d’un autre coté ça prend de la place, et après quelques années et quelques retours sur les planches contacts, on a en général fait son choix sur les photos qui méritent un tirage... Je me demande donc si pendant les longues soirées d’hiver je ne vais pas refaire mes classeurs en détruisant les bandes sur lesquelles il n’y a aucune bonne photo!
En cas de vrai doute, je garde. Et je laisse les négatifs en bande de 6, c’est plus facile à manier et à mettre dans l’agrandisseur. Il suffira donc qu’il y ait une bonne photo, ou une hésitation, pour que je garde la bande entière... Je reclasserais donc ces bandes, mais sans changer leur appellation, afin de ne pas m’y perdre et de ne pas devoir changer le nom de toutes mes photos scannées. Par exemple la photo appelée C03P02 24 garderait toujours ce nom, mais serait dorénavant dans le premier classeur appelé C1C2C3 en souvenir de l’ancien archivage. Et la planche où figurerait cette photo porterait désormais le nom, par exemple, de C3P1-2-3, si je suis parvenu à faire une seule planche avec les trois premières...
Les anciennes planches contacts seraient coupées en bande, puis collées sur de nouvelles feuilles afin de reformer des planches correspondant aux nouvelles feuilles de négatifs. Vous suivez?
En procédant de cette manière il serait possible de gagner énormément en place et donc en lisibilité dans l’archivage. Après c’est sur qu’il est toujours intéressant de regarder une planche contact complète, de l’analyser... mais je ne suis pas Cartier Bresson, et ça m’étonnerait qu’un jour mes planches contacts soient publiées dans les archives de Magnum ou dans Réponses Photo!
Après quelques années je ne vois pas l’intérêt de garder tous les ratés et les hésitations. Même si on travaille en argentique je me dis qu’un jour ou l’autre il faut bien faire des choix. (Notre descendance nous remerciera!
) Garder des archives propres et moins volumineuses, c’est pas plus mal non...? Je suis curieux de savoir ce que vous en pensez!
Jeter n'est pourtant pas dans mes habitudes... un moment de folie (euphorie) vers 2005-2006 induit par le numérique montant sans doute. 
Les Panodia c'est 19-20 euros pour 100 feuillets chez Prophot. (Attention: à la fnac c'est presque 23 euros!