Je réponds à la place de Pantoufle. Non, il n'y a rien de secret dans la fabrication du papier du Moulin de Richard de Bas (qui fonctionne depuis le 14ème siècle). On peut même visiter le moulin où la fabrication est montrée :
http://www.richarddebas.fr/
Le coton est haché-menu par de gros maillets de bois actionnés par la force hydrolique du moulin. Ensuite le coton est mis à tremper dans des cuves (parfois, ils jettent des fleurs et/ou des herbes dans les cuves : ça donne des papiers fleuris ensuite ; on voit le rendu sur leur site).
Je suppose qu'ils ajoutent ensuite une sorte de colle de manière à ce que le coton s'agglomère bien lorsqu'il est passé dans un tamis rectangulaire; Ca permet d'enlever l'eau et commencer à former la feuille. Les tamis ont bien entendu le filigrane de la maison
Une fois que le max d'eau est parti, on obtient une sorte de pâte d'un demi-centimètre d'épaisseur (de mémoire d'enfant hein !). Le contenu du tamis est versé sur une feutrine et ensuite, c'est le millefeuille : feutrine, papier, feutrine papier, etc.
Le tout est pressé par une grosse presse en bois.
Et puis ensuite les feuilles sont sorties pour être mises à sécher dans le grenier, pendues à des fils comme le linge.
Il y a même une e-boutique ! (je viens de découvrir...)
http://eboutique.richarddebas.com/epage ... 0030/C0031
Il faut dire qu'à Clermont, on trouve facilement ce papier. Je l'avais essayé pour du cyanotype et je n'avais pas été super convaincue : pas assez lisse et trop "buvard"

mais il faudrait que je retente maintenant que j'ai une meilleure pratique.