Voilà une injustice de réparée.
D'abord, ce que je sais de la partie génitrice de de cet appareil : fin des années 90, le brevet de la monture M de Leïca tombe dans le domaine public, donc plus aucune excuse pour faire des clônes de M compatible avec les Leitz.
Bessa (Cosina), Zeiss Ikon (Cosina) et Konica se lance dans l'aventure.
Konica ira le plus loin de tous. Malheureusement, la "cabale" des Leïcaïstes feront sont oeuvre et ce splendide appareil ne restera que 4 ans au catalogue et disparaitra en 2003.
On arrête tout de suite les comparaisons "points par points" avec l'ancêtre germanique conçu en 54 : on retrouve bien sous ce boîtier tout ce qui fait le Leïca mais avec les technologies du millénaire et non de 54 : capot et semelle en Titane (seules quelques éditions "Jubilée" numérotée de Leïca M feront pareil), automatismes complet (il faudra attendre le M7 (2002), quand au moteur intégré, y'a pas ! Certes, cet appendice fera hurler les Leïcaistes qui payent le prix fort du déclenchement inaudible du M.
Soyons juste : de tous les appareils argentiques motorisés que j'ai possédés c'est le plus discret et à moins de shooter à 90cm du nez d'une personne dans une rue personne vous remarquera à plus de 3 mètres.
Commençons par les "choses qui fâchent" :
1) c'est appareil est quasi irréparable ; la production ayant été confidentielle les pièces détachées sont quasi introuvables. Il suffit de voir le parcours de combattant d'un de nos forumeurr tenace qui à mis deux ans et deux envois en SAV avant de ressusciter son RF !
Bref, on se console en disant que le tarif auquel j'ai acheté ce joujou sur ce forum m'a été cédé au prix d'une révion chez Solms, et on croise les doigts pour que la mise à mort soit la plus tard possible.
2) : une "légende" tenace veut que le télémètre de cet Hexar soit loin des productions germaniques et que surtout cet appareil souffre avec certaines optiques Leitz de "fost-focus" ou" front-focus"...
Pour le patch, c'est sans appel... en effet il est plus diffus, moins net que la haute technologie germanique. Côté précision, si on compare honnêtement, il n'est dépassé que par les derniers M (M6/M7/MP) : donc... on a en a largement pour son argent.
Pour le 2) point, le Journal Réponses Photos s'est même fendu d'un article de 4 pages. Seule"petite" vérité : l'usinage Konica n'est pas aussi pointu que celui de Solms (le prix n'est pas le même…) mais là où la presse Leïca frôle le mensonge c'est que le télémètre de l'Hexar est de base X0.58 contre X0.72 pour le M télémêtrique !!! Et là on rigole :
1) Leïca a lui aussi sorti des télmêtres X0.58 par la suite (cochon qui s'en dédit)
2) la faible base télémètrique fait que tout naturellement il n'est pas à l'aise avec les ultra-lumineux et les grands télés.
Si on veut chercher la fine bouche, Hexar a eu pour seul "erreur" de mettre les cadres du M6 X0.72 sur un M6 X0.58...
Je passe aux photos : le fil ne fait que commencer car ce n'est que le deuxième film que j'ai mis dans l'appraeil :





L'objectif que je lui ai accolé est pour moi un parfait inconnu : un Ultron F2.0 50mm Voigtlânder. Ce dont je suis quasi certains c'est que c'est un authentique "Voigt'" "made in Germany" des années 50.
Particularités : la bague de diaphragmes ne comporte pas de crantages, comme les optiques ciné !



Tro tôt pour vous dire un avis sur la qualité des frères ; je découvre (et après 30 ans de reflex, je ne suis pas fier de moi : beaucoup de ratés... ; j'ai tout à ré-apprendre !)