Dans les années 60, une amie de ma mère m'avait prêté sa Yashica-D en me disant «le meilleur posemètre, c'est ton oeil; pour être bon en photo, tu dois apprendre d'abord à évaluer la luminosité sans appareil extérieur». Je n'avais que 10 ans et j'ai développé un certain amour pour cet appareil avec lequel j'ai fait mes premières armes. Vers 2000, j'en ai retrouvé un sur un site d'enchères et j'ai fait mes premiers essais (de cette seconde période!) dans le village où j'habitais à l'époque, Saint-Eustache, dans la banlieue Nord-Ouest de Montréal, connu ici pour une bataille épique lors de notre «révolution» avortée de 1837.
Trois exemples, réalisés en 2001 sur T-Max 100 et développés au Microdol (aujourd'hui presqu'introuvable). D'abord le Petit-Moulin de la rivière du Chêne:
et le manoir signeurial du lieu:
ainsi que son parc:
Ni du grand art, ni de la grande technique, mais ça exprime bien ce qui me rend heureux dans la photographie.