Dernière série de photos au sténopé, paysages de campagne dans un petit village de la Loire, dans le massif du Pilat.
J'ai utilisé cet appareil : mon sténopé avec décentrement
Réginald a écrit : dimanche 13 août 2023 8:37
Petite série sympa qui donne envie d'aller faire une petite randonnée aussi
Tu viens d'exprimer ce que je ressentais en découvrant cette série. Et je vais tâcher de transformer cette envie en réalité, en trimbalant la 4x5" Merci Jean-Claude, merci Réginald
lignesbois a écrit : dimanche 13 août 2023 11:19
Très abouti ton sténopé ! Ca donne envie d'en réaliser un ! Et de s'en servir aussi bien sûr
Alors vas-y. Réaliser quelque chose (une image) en utilisant un outil qu'on a fabriqué soi-même, pour moi c'est le bonheur suprême. L'aboutissement d'une évolution (homo erectus, homo habilis, homo faber, homo sapiens ... il est temps d'arrêter, je suis pessimiste pour la suite.
lignesbois a écrit : dimanche 13 août 2023 14:18
Ce genre de sténopé devrait être idéal pour de la prise de vue en cyanotype en plus ! (prise de vue oui, pas simple tirage)
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ? Si tu veux dire placer un papier sensibilisé dans l'appareil et exposer à travers le sténopé pour obtenir une image (négative de surcroit), les journées ne durent que 24 heures dont une partie la nuit. Avec une ouverture de l'ordre de F=1/270 ça va demander plusieurs jours ... ou mois ...
Sinon j'ai déjà utilisé des négatifs issus de cet appareil pour tirer par des procédés anciens. Un exemple en cyanotype ou en VanDyke
La difficulté est de maîtriser la densité du négatif pour obtenir un contraste correct sur un support à grade fixe; et alors que l'exposition de sténopé est largement pifométrique.
Bonsoir Jean-claude,
je me sers (et avec mes élèves aussi) de l'ilford pinhole exposure calculator et c'est loin d'être pifomètrique !
Avec du papier (réglage à 6 ISO) on a par beau temps un peu moins d' une minute de pose à F:270.
si on sténope dans un lieu plus sombre une bonne cellule (la mienne affiche F:90 - ce qui simplifie les calculs)
on affine bien mieux les temps de pose.
Seul soucis sur papier, ça ne voit pas bien les verts...
(jamais tenté le film dans mes grosses boites à sténopé).
Pjj
Non, en fait, je pense préparer des plaques de verre : une couche de gélatine alimentaire pour l'accroche, puis l'enduction cyanotype. J'avais envisagé de les exposer avec une optique normale, mais le verre bloquant la majorité des UV, on me l'a à raison déconseillé. Du coup, le sténopé reste la seule solution envisageable pour exposer ces négatifs que je compte ensuite tirer en cyanotype également. C'est une expérimentation. Ca tournera peut-être (sûrement ?) au gros fail
@ lignesbois Ton idée est intéressante. Si les plaques de verre que tu comptes utiliser sont achetées neuves, fais attention : les procédés de fabrication de ces verres laissent souvent des dépôts en surface qui rendent l'accroche des émulsions difficile. Ce défaut m'a été signalé par un copain qui pratique le collodion humide, et qui de ce fait réalise ses collodions sur du plexiglas.
patrickJJ a écrit : dimanche 13 août 2023 18:39
Bonsoir Jean-claude,
je me sers (et avec mes élèves aussi) de l'ilford pinhole exposure calculator et c'est loin d'être pifomètrique !
Salut Patrick,
Je me sert aussi du pinhole exposure calculator, en plus d'une cellule et,d'un tableau de calcul (conception et fabrication maison), avec les corrections Schwarschild, imprimé sur un carton. Mais ici j'ai utilisé des vieux plan-films FOMAPAN 100 qui trainaient dans mes châssis depuis l'époque pré-covidienne, et des TMAx 400 filés par un copain, périmés depuis avril 1996 et conservés au congélateur. Alors j'ai appliqué mes maximes : "vaut mieux dix fois plus que deux fois moins" et "trop fort n'a jamais manqué".
Un peu comme moi, je charge les boites sténopés avec des lots de papiers N&B donnés par tous ceux qui sont passés au numérique,
papiers dont l'âge est est indéterminable, sauf en ce fiant au couvercle des boites (certains me sont inconnus - pourtant j'ai débuté il y a 50 ans)
Parfois de bonne surprises, quelques boites non voilées et ensuite dans photoshop on inverse en positif et si besoin on enlève un peu de voile.
L'avantage du papier c'est qu'on peu voir monter l'image négatif au labo et intervenir (ou pas) par exemple avec un révé plus vigoureux dans les parties
dans l'ombre (premiers plans etc).
Pjj
lignesbois a écrit : lundi 14 août 2023 8:50
Non, en fait, je pense préparer des plaques de verre : une couche de gélatine alimentaire pour l'accroche, puis l'enduction cyanotype ........
Perso , je suis toujours dans les choux , avec l'enduction opaque du verso pour une 'enduction en argentique.
Pour ton essai au cyanotype , tu n' as pas besoin d'opacifier le verso ???
Merci les amis, je suis très heureux que ça vous plaise.
Je vais tenter quelques tirages, pour dégommer mon agrandisseur Reinhel, il y a un bail que je ne l'ai pas utilisé.
Et j'ai encore un gros stock de vieux plan-films 13x18 TMax 400 au frigo, je suis étonné du résultat (dernière image).
lignesbois a écrit : lundi 14 août 2023 8:50
.... J'avais envisagé de les exposer avec une optique normale, mais le verre bloquant la majorité des UV, on me l'a à raison déconseillé...
ou alors monter une optique simple avec des lentilles en silice, diaphragmée pour gratter un peu en qualité d'image, mais pas autant qu'un sténopé.
lignesbois a écrit : lundi 14 août 2023 8:50
Non, en fait, je pense préparer des plaques de verre : une couche de gélatine alimentaire pour l'accroche, puis l'enduction cyanotype ........
Perso , je suis toujours dans les choux , avec l'enduction opaque du verso pour une 'enduction en argentique.
Pour ton essai au cyanotype , tu n' as pas besoin d'opacifier le verso ???
Jean Claude tu as fait une très belle série
Alors aucune idée, ce sera la surprise des premiers tests... Méthode des essais / erreurs / corrections
Jean-Claude.B a écrit : lundi 14 août 2023 11:15
@ lignesbois Ton idée est intéressante. Si les plaques de verre que tu comptes utiliser sont achetées neuves, fais attention : les procédés de fabrication de ces verres laissent souvent des dépôts en surface qui rendent l'accroche des émulsions difficile. Ce défaut m'a été signalé par un copain qui pratique le collodion humide, et qui de ce fait réalise ses collodions sur du plexiglas.
J'en ai effectivement entendu parler, j'ai fait un premier lavage mais je pense qu'il serait prudent d'en prévoir un autre avant enduction, avec un produit plus agressif pour ces résidus de traitement industriel... à l'acide ? Au blanc de Meudon ?