C'est effectivement la méthode classique. Et sans rire, c'est même celle que préconisent certains en doctes ouvrages…Kriko a écrit :Je pratique pour l'instant la méthode dite du "gâchis de papier": bande de test, choix pifométrique d'un temps et d'un grade, obtention d'un rösultat qui ne me satisfait pas, correction pifométrique de mes paramütres et/ou décision pifomötrique d'un masquage, et rebouclage de la möthode si affinités.
Ce que l'on oublie la plupart du temps, c'est qu'un tirage ne se prépare jamais sous l'agrandisseur. Sauf expérience solide, c'est l'échec assuré sans que l'on puisse de plus en savoir la raison exacte.
Un tirage se prévisualise, dès la prise de vue si possible, ou en tout cas dans le souvenir que l'on se construit de cette prise de vue.
Ensuite il faut impérativement faire un tirage de lecture de bonne dimension (24x30 par ex.) sans aucune correction (pour une densité et un contraste moyen) et l'étudier attentivement, crayon en main. Et ne pas hésiter à faire d'abord ses tirages de lecture et programmer la séance des tirages définitifs pour une autre fois. Il faut prendre le temps du recul par rapport à l'image brut d'un négatif sur le papier, prendre le temps de reconstruire cette image en l'interprétant, en visualisant sur le tirage de lecture les zones qui conviennent et celles qui ne conviennent pas, qu'il faudra travailler en densité et en contraste.
Passer directement du tirage de lecture à un tirage définitif, si l'on a pas une longue expérience du tirage, me semble des plus casse-pipe (je continue à ne jamais faire de tirage dans la foulée d'un tirage de lecture).
Tout comme on pense un cadrage, même si c'est dans un temps infime, il faut penser le tirage et ne pas croire qu'en procédant à l'aveuglette le hasard bienveillant nous sera propice .