Eh ben c'est l'horreur

Le chargement du châssis à négatifs de l'Epson est abominable. Les bandes de films doivent être posées sur le gabarit, par deux, et un cadre se clipse par dessus pour les plaquer. Imaginez un film qui a tendance à tuiler (exemple: la Rollei ATP...), voire à s'enrouler sur lui-même (exemple: la FP4), ou les deux (exemple: la TriX). D'une main, il faut maintenir les deux bandes plaquées, de l'autre clipser le cadre tout en faisant attention à l'alignement des deux bandes dans leur passe-vues respectif. Ajoûtez à ça une certaine flexibilité du cadre, qui ne veut jamais se clipser, et vous aurez un aperçu du boulot à abattre avant même d'avoir commencé à scanner.
Le film une fois chargé, comme les cadres n'ont pas de croisillons, s'il a tendance à tuiler, eh bien... il tuilera. Ce sera flou au centre et à peu près net sur les bords, et il n'y a rien à faire pour arranger la chose.
(le problème se pose moins en moyen format)
L'Epson est doté de la technologie ICE. Super... Mais la vitre attire tellement de poussière (j'ai beau nettoyer, rien à faire) qu'on se retrouve finalement avec plus de pétouilles qu'un néga scanné avec le Minolta, qui pourtant n'a pas cette technologie.
Le pire ce sont les poussières dans le scanner, sous la vitre. Faudrait démonter pour les virer.

La dynamique est sensiblement identique. La résolution élevée du scanner Epson (4800 dpi, soit le double du Minolta...) ne sert à rien à cause du tuilage du néga.
Seul avantage de l'Epson, il ne plante pas avec Vuescan (j'utilise Linux) comme le faisait trop souvent le Minolta.
Le pire, c'est que j'aurais vraiment dû garder ce Minolta: lorsque je l'ai vendu la lampe s'est brisée dans le transport. J'ai dû rembourser l'acheteur et je me retrouve avec un scanner inutilisable(*).
Ne faites pas la même connerie que moi...
(*) jusqu'à ce que je trouve un fournisseur de lampe CCFL de 70 mm de long, 2 mm de diamètre avec tension d'alimentation comprise entre 900 et 1200 V.
