En montant les marches qui mènent à la promenade du phare je me suis dit que ce serait intéressant de photographier cet endroit en plein soleil mais en fin d'après midi pour avoir une bonne lumière tombante.
Ce qui m'a amusé dans cette idée de composition c'était de faire une photo couchée pour inverser la perpective avec une profondeur de champs la plus riche possible (pellicule de 400 asa et forte lumière), l'idée simple était de mettre les barrière en grand et le phare en petit.
Je n'avais que mon 28 en grand angle, si j'avais eu mon 24 la photo aurait été plus réussie.
Mais là où ça devient cocasse, c'est que j'ai fait ce cliché plus de trente fois. Entre les problèmes techniques (mauvais pare-soleil, molette des asa qui bouge sur le AE1, mode program enclenché....) les nuages et les gens qui semblaient faire exprès de passer quand je me préparai à déclencher avec le souple, j'ai cru devenir fou.
Les touristes eux ont du se marrer en me voyant me rouler par terre ou dans le vide un pied sur l'escalier tout en m'aggripant à la barrière d'une main et en tenant le déclencheur souple dans l'autre pour ne pas faire d'ombre sur la photo.
Au final, devant le trop grand choix possible de photos du même endroit, j'ai préparé celle-ci pour vous en parler et ainsi me libérer de ce projet qui m'a hanté pendant deux semaines pendant mes vacances...


Canon AE1 program, fd 28mm 3,5 ouverture à 22 photo couchée avec appareil sur mini trépied et déclencheur souple le tout dans le cadre d'une gymnastique grotesque
