ka.mera a écrit :c'est une piste !!! que je me dois de considerer
Pour ouvrir la piste...
Quand on doit développer de nombreux films en une seule séance l’utilisation d’une batterie de tuyaux PVC dans lesquels on plonge les spires montées sur une tige est très pratique. L’agitation se pratique en sortant et replongeant les spires dans le tube durant 5 secondes.
Cette technique est directement issue de celle du développement des plans films en cuve profonde. Les plans-films sont introduits dans des cadres reliés ensemble et plongés dans une cuve au format ad hoc (imaginez les proportions quant on traite une dizaine de 8x10 inches d’un coup !).
Chaque tuyau a son affectation, comme pour les cuvettes papiers, et l’on passe de l’un à l’autre jusqu’au lavage final.
La contrainte est de travailler dans le noir total avec une horloge de labo. phosphoresente mise sous le plan de travail pour éviter toute pollution lumineuse (je pratique ainsi pour les plan-films développés en cuvette sans aucun problème). C’est une question d’habitude et l’on prend assez vite ses repères. Le hic dans le noir, c’est la rapide perte de notion du temps ; rien ne ressemble plus à 8 minutes écoulées que 9 minutes quant on est plongé dans l’obscurité (sans commune mesure, cf. les expériences d’un spéléologue dans les années 70/80 à ce propos – Jean Michel Siffre si je me souvient bien) et bien souvent les cadrans des horloges de labo. ne sont pas suffisament lisibles. Le truc pour y remédier consiste à mettre dans la poche de la blouse (très chic au labo. la blouse blanche couverte de tâche de révélo.) autant de pièces de monnaie que de minutes pour le temps de développement. A chaque minute écoulée, on pose une pièce sur le plan de travail jusqu’à épuisement de la trésorerie.