Echanges sur tous les aspects du labo photo argentique noir et blanc : matériels, développement des films, tirage, etc. Présentations des labos photo argentique noir et blanc.
Fujicator a écrit :Allez Monbon on fait un concour, celui qui revend le sien le plus cher !
Car il y a un marché pour ces bidules... j'ai du monter à 80 euros pour décrocher le mien et la lutte a été rude vu qu'il y avait une bonne demi-douzaine d'enchérisseurs...
Tous les gens de mon club utilisent ces machins et sont donc apparement incapables de faire un tirage sans cette aide... Inquiétant, non ?
Le mien est concu pour la couleur mais j'ai lu quelque part qu'on pouvait l'utiliser aussi bien pour le noir et blanc.
Effectivement je vais peut être le vendre si il y a des acheteurs.
La difficulté du tirage ne réside pas tant dans la méthode (qui suffit, pour les négatifs) que dans l'évaluation des corrections à apporter. Faire des bandes d'essai, c'est nécessaire, suffisant, et facile.
Mais avoir dans sa tête "les couleurs" de l'image finale et trouver qu'il faut pour cela 12s à tel endroit, 20 à tel autre, une exposition avec un filtre différent et une post-lumination, plus un peu de ferri à tel endroit, c'est effectivement très très difficile à trouver tout seul. Et il y a un monde entre un tirage "honnête" et un tirage qualité expo, qui seul justifie tous nos jouets coûteux. Un tirage est réussi pour moi quand "il chante" je ne sais pas l'expliquer autrement.
Je ne suis peut-être pas très doué, mais j'ai rempli des poubelles et des poubelles de papier, malgré les beaux livres de photo à côté avant d'apprendre par un stage. C'est plus difficile à trouver aujourd'hui qu'à mon époque (Dominique Sudre, fils de, à Lyon) mais je crois que c'est vraiment un investissement rentable. Beaucoup plus rentable qu'un nouvel appareil photo.
Sur les bidules électroniques : comme les copains, je pense qu'au tirage, tout ce qui décide à la place de l'oeil, qui commande la machine à la place des mains, est plus une gêne qu'autre chose. Même le compte-pose : le métronome est pour moi un aide discret, qui ne déconcentre pas, au contraire, qui n'induit aucune rupture dans la "danse gestuelle des mains" sous l'agrandisseur comme disait JP Sudre.
C'est un peu comme faire de la cuisine en pesant les ingrédients avec une balance, sans se fier à ses papilles : ça fait un plat sans doute mangeable, mais le petit plus ou moins de sel, de cuisson, d'épices, c'est ça qui fait qu'au final c'est bon ou pas. J'en sais qq chose, j'ai raté une brandade la semaine dernière, juste pour avoir ajouté l'huile d'un coup comme indiqué sur la recette, au lieu de le faire petit à petit, en goûtant...
15s, la plupart du temps j'ai du noir noir a ce temps.
Mon ampoule serait trop puissante?
tout ça dépend aussi du diaphragme utilisé et de la taille de l'agrandissement que l'on réalise.
ouais c'est sur mais dans mon cas c'est du 18x24 fermé a f/8 et quelquefois a f/11 du coup pour avoir du 40s à 60s comme le dit Mael va falloir que je ferme sacrement ou que je change de lampe. ceci dit c est vrai qu un masquage de 10 sec c est plus facile a faire qu 1 ou 2 sec.
@ zacharie : je suis moi aussi adepte du metronome, le mouvement perpetuel quoi...
on est dans une période où ya trop de photographes et de photos, alors faut faire un tri, ya ceux qui peuvent se payer un tireur et les autres, ca me gonfle.
15s, la plupart du temps j'ai du noir noir a ce temps.
Mon ampoule serait trop puissante?
tout ça dépend aussi du diaphragme utilisé et de la taille de l'agrandissement que l'on réalise.
Oui, les bandes d' essai de 2 en 2, c' est fonction du diaph, de la puissance de la lampe, du rapport d' agrandissement...faut adapter en fonction de son propre matos...