Après quelques expérimentations et bricolages consacrés au sténopé, et quelques déceptions il faut bien le dire, j'ai décidé de repartir de zéro et de concevoir mon futur appareil photo à sténopé.
Celui-ci fonctionnera avec un film 120, avec des vues en 6x9. Je suis parti sur un sténopé courbe. En faisant quelques petits calculs, j'ai obtenu un rayon de 50 mm pour l'arc de cercle formé par le film, avec le trou au centre dudit arc. L'angle de champ devrait ainsi avoisiner les 103°.
Pour calculer le diamètre optimal, je me suis inspiré de la formule qu'on trouve dans la littérature ou sur le ouèbe: d = 0.03679 * sqrt(f)
avec f la distance trou/film
Dans mon cas, cela donne un diamètre de 0.26 mm
Je me suis ensuite amusé à calculer le diamètre de la tâche d'Airy (diffraction d'un trou circulaire) associée à ce diamètre optimal, et quelle ne fut pas ma surprise d'obtenir 0.376 mm, soit beaucoup plus que le diamètre du trou...

Ce qui est une valeur éloignée du diamètre optimal obtenu avec la formule classique.
J'en viens donc à douter de la pertinence de la formule plus haut.
Un articledu site Galerie Photo montre le même problème (figure 2).
Un autre exemple:
J'ai regardé également sur le site de zero image les specs du modèle zéro 2000. La distance focale est de 25 mm, le diamètre optimal calculé par la formule ci-dessus est de 0.18 mm, c'est ce qu'ils ont mis sur leur sténopé. Or le calcul de la diffraction donne une tâche d'Airy de 0.27 mm. Cette tâche devient inférieure au trou à partir d'un diamètre de 0.23 mm.
Je me demande donc si la diffraction est vraiment un critère pertinent dans le calcul du diamètre optimal. Parce que ce critère revient à agrandir le sténopé, et donc perdre en pouvoir séparateur. Je suis étonné qu'un fabricant de sténopé ne tienne pas compte de la diffraction dans ses modèles.
Des idées? Une explication à cela?