J'ai beaucoup aimé ce reportage. Je trouve que c'est un peu une réponse optimiste au fil "Ou va la photo".
En effet on a là un photographe qui utilise le réel et qui le transfigure. Pas dans toute les série.
Comme il l'explique, la série la chute pourrait être faîte par Photoshop mais ça ne l'intéresse pas, c'est ce qu'il voit qui l'intéresse.
En plus son travail à un sens :Une série dans une banlieue, ou les gens posent de manière paisible, dépassionné. Puis la série des danseurs en lévitation dans la rue et enfin la lévitation dans les supermarché.
Ce que je trouve bien aussi c'est qu'il ne fasse pas de discrimination entre numérique et argentique. Il utilise le numérique pour la série des chutes car cela permet de voir le résultat immédiatement et de multiplier les essais et pour les portrait extérieur il utilise du moyen format argentique pour avoir le velouté et le rendu des couleurs de ce procédé.
Pareil au niveau des tirages. Il fait tiré ces négatif couleur sous agrandisseur mais lorsque l'on atteint les limites de cette technique (voir la séquence du cou de la jeune fille au casque) il ne s'interdit pas l'utilisation de la modernité et de l'ordinateur (numérisation du film).
PS : Fujicator pour la série la chute il utilise un canon et pas un nikon et en moyen format argentique il s'agit d'un Mamiya 7.
