C'est en javanais, mais très intéressant article sur la méthode Ilford de lavage des films qui tend à démontrer son efficacité en utilisant notamment un test plus fin que celui au permanganate pour débusquer le présence d'hypo. par la mesure de la résistance électrique de l'eau.
La méthode part du constat que le volume à laver, celui du film, étant très faible, le volume nécessaire en eau pour procéder à l'élimination des résidus de fixateur doit l'être également. C'est toujours une question de transfert d'ion de l'émulsion vers l'eau de lavage.
Un point important pour optimiser le lavage, bien rincer la cuve après avoir vider le fixateur et essorer au mieux la spire afin d'éliminer le plus possible de fixateur restant présent en surface du film.
A noter aussi que les tests ont été conduits avec de l'eau déminéralisée pour sa conductivité électrique (rien ne fausse les mesures).
Une première conclusion est que nos anciens, et nous par conséquent qui les avons écouté alors, vivions sur le paradigme d'une eau bon marché et dont on se souciait finalement assez peu. Mais en ces temps de rareté, d'un rapport à notre environnement un peu moins irresponsable, il nous faut effectivement réviser nos pratiques.
Je ne pourrai pas faire un test aussi poussé que celui figurant dans l'article cité, mais, par comparaison du lavage de deux films, l'un avec la méthode "classique" par renouvellement d'eau (assez économique toutefois mais longue) et la méthode Ilford, je testerai au permanganate l'eau de lavage à chaque changement d'eau et noterai quand le réactif ne réagira plus.
Affaire à suivre...
(P.S. : le salut aux Lices...)