En fait "l'inactinisme" est une vue de l'esprit !
Les lampes de labo sont efficaces à une certaine distance et un certain temps et pour une certaine distance. C'est la raison pour laquelle on recommande de refermer sa boîte de papier même si l'on reste en lumière inactinique. C'est très facile de mesurer l'efficacité d'un éclairage de labo. On prend une feuille vierge que l'on place à deux mètres de l'éclairage inactinique avec un objet dessus et cela disons pendant une quinzaine de minutes. On développe et qu'elle n'est pas la surprise de découvrir un joli photograme ! Les filtres colorés vieillissent aussi...
De fait, on devrait tester son éclairage de temps à autre car souvent le voilage du papier est dû parfois à une déficience de l'inactinisme alors que l'on pense à une péremption du papier...
Face à un négatif, on a le même comportement dans la technique de "désensibilisation". Un "éclairage inactinique de course" est celui qui possède une variation de puissance et des filtres interchangeables. Le must étant plusieurs filtres et des systèmes d'occultation (peut permettre de garder la lampe à température) de certaines sources et donc ainsi des variations d'éclairages.
Pour un amateur, il faut bricoler. On utilise l'éclairage dans la désensibilisation que lorsque l'on en a besoin : changement de bain, observation de la montée (de toute manière comme pour du papier le sous-développement ou le sur-développement ne donne pas de bons résultats !), déplacement obligatoire...
On allume et on éteint l'éclairage en fonction des besoins : on observe la montée au bout de la moitié du temps standard, puis disons toutes les minutes pour vérifier que tout se passe bien... De la même manière, on met sa cuvette le plus loin possible de l'éclairage et l'on rapproche cette dernière juste le temps de l'observation...
Si l'on procède ainsi, on peut bénéficier d'un éclairage efficace et confortable sans risquer de voile.
Je ne sais pas si je suis clair ?