Je te dois certainement des excuses car ce n’est pas en soi ton post qui méritait mon discours. C’est un peu un état d’esprit que je remets en cause et non véritablement le procédé de conservation de l’ID 11… Je me suis exprimé sur ce fil plus qu’ailleurs, il ne faut pas que tu le prennes contre toi de manière personnelle !
Je veux bien louer en toi le nouveau Galilée

, mais je ne me sens absolument pas détenteur d’une quelconque vérité et encore moins avoir une influence sur la météo.

Ce que tu dis de l’apprentissage par l’expérience relève du bon sens mais ce que tu ajoutes sur la nécessité de «
l’information » est par contre bien plus discutable.
Je suis sans aucun doute bien limité pour pouvoir en matière de chimie me limiter à ma propre expérimentation et effectivement je m’en remets très souvent à des travaux faits par d’illustres prédécesseurs. Mais il ne faudrait pas croire pour autant que j’accepte tout comme argent comptant, la preuve, je suis en train de discuter ton expérience !
La conservation ou la péremption d’un produit est un processus qui ne peut pas se définir en deux lignes.
Prenons par exemple une pellicule. Elle est fabriquée et sort de chaîne et n’est même pas utilisable telle quelle puisqu’elle nécessite un temps de maturation. Ensuite, durant une période plus ou moins longue, elle est «
au mieux de sa forme ». À partir de là, elle va doucement et gentiment décliner tout en perdant ses caractéristiques et ses qualités sur une période qui est très longue, je te l’accorde.
Si tu veux te « contenter d’une image », cette pellicule est capable d’en produire plusieurs dizaines d’années après sa date de péremption.
Une date de péremption ne se définit que comme une période durant laquelle un fabricant garantit les caractéristiques de sa pellicule à conditions de conditions de stockage correctes. Pour en revenir à ton ID 11, conserve-en une fiole sur le bord de ta cheminée et, dans un an, trempe-y un bout de négatif et tu verras qu’il aura toujours conservé un
pouvoir révélateur. Et tu auras prouvé quoi ?
Personne ne t’as dit que ton révélateur ne «
marcherait pas » mais qu’il allait perdre ses caractéristiques.
Pour continuer à coller à ce fil, il est communément admis que lorsqu’un produit prend une certaine coloration prouvant son oxydation (lumière, air, usure…) l’on préfère s’en débarrasser et utiliser une solution neuve. Une règle scientifique ? Que nenni !

L’expérience montre qu’une coloration n’a aucune influence sur le Rodinal pur
alors qu’elle est le signe d’un D76 fortement compromis…
Mais si je te lis :
stade99 a écrit : En effectuant le développement, j'ai pu m'apercevoir que la couleur du révélateur en question à légèrement viré au orange.
il semblerait qu'il ne s’agisse même pas de la coloration due à l’oxydation mais à celle de la dissolution de la couche anti-halo.
stade99 a écrit : Enfin tout ça pour dire que le report de mon expérience n'a pour seul but que d'informer qui veut bien l'être. Je ne conseille à personne de faire comme moi. Juste, c'est un fait, après cinq mois de stockage "en mauvaise condition" le révélateur fonctionne toujours.
…
Cependant, c'est un simple constat qui ne mérite pas selon moi d'être ignoré. Et qui montre que les conseils des fabricants peuvent avoir leur limite et qu'il ne faut pas s'y accrocher bon gré mal gré.
Cela ne mange pas de pain et n’engage que toi. Je ne veux pas t’empêcher de t’exprimer juste relativiser ce que tu présentes comme conclusion à une expérience et que certains pourraient prendre comme une remise en cause des règles de conservation et des dates de péremption.