Nos forumeurs ont du talent
La photo du mois de juillet 2025

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lampes à basse consommation

Conseils pour la réparation et l'entretien du matériel photographique.
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panda589
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Re: lampes à basse consommation

Message par panda589 »

:hello:
Pour rappel Martin Schoeller réalise tous ses portraits en MF (RZ67...) à l'intérieur comme à l'extérieur avec un éclairage composé de lumière naturelle et artificielle: Double paire de tubes fuos verticaux + réflecteurs dont on devine souvent le reflet dans les yeux des modèles (Jack Nicholson, Hillary Clinton, George Cloney... 8) ).
J'ai cru deviner des simples tubes fluos nouvelle génération douilles type T5 avec ballast électroniques à allumage quasi instantané.
Réf. Osram 960 (?) ou autre Philips daylight :idea: :wink:
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Svino
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Re: lampes à basse consommation

Message par Svino »

Eclairage pro pour la photo et la vidéo à base de néons et de lampes basse-tensions...

http://www.kinoflo.com/

ou bien

http://www.lupolight.it/

Et un bricolage "do-it-yourself"...

http://makingvideo.free.fr/pdf/video-ma ... -watts.pdf

Sinon il y aussi l'éclairage par led... :wink: Mais c'est beaucoup plus cher !
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panda589
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Re: lampes à basse consommation

Message par panda589 »

....I use a medium format camera that takes roll film. I light them with these light banks. Fluorescent light. Basically they look like fluorescent light bulbs but their color temperature is daylight color temperature. They’re called Kino Flos....

Martin Schoeller.
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freddy.lombard
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Re: lampes à basse consommation

Message par freddy.lombard »

Bons liens, Svino, avec des courbes de spectre lumineux un peu plus sérieuses cette fois-ci. :)
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Svino
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Re: lampes à basse consommation

Message par Svino »

Je ne connais pas les nouvelles lampes basses consommation mais plutôt les néons que l'on utilisait surtout pour fabriquer des "boîtes à lumière". AMHA beaucoup de choses peuvent sans doute s'y rattacher sans pouvoir l'affirmer ! :wink:
L'avantage du néon (outre l'absence de chaleur et l'économie de consommation) est d'être un éclairage diffus et non ponctuel comme la lampe à filament. Dans le cas d'une boîte à lumière la diffusion (qui fait perdre une grande partie de la puissance lumineuse) n'a pas besoin d'être aussi forte que pour une lampe filament. Les inconvénients comme il a été dit est une dominante en couleur par rapport à la lumière du jour plus ou moins corrigée suivant la qualité des lumières annoncées. :roll:
Cela doit être possible à juger et un appareil numérique peut très bien servir de thermocolorimètre. :roll: Il suffit pour cela de lui imposer une balance de couleur (lumière du jour dans le cas qui nous intéresse...) ensuite constater la dominante. :mrgreen: Selon le même principe, placer la gélatine de compensation que l'on compte utiliser permet alors de se rendre compte de la correction effectué. :lol:
Mais cette spécificité est aussi un inconvénient si l'on mélange les sources lumineuses et l'on compte utiliser un ou des flash en même temps. Cela dit, le problème est similaire avec les lampes à filament (les ampoules véritablement calibrées pour une vraie température de couleur donnée sont chères... :cry: ) et dans tout mélange de lumière lorsque l'on travaille en couleur.
C'est peut-être là que les nouvelles lampes basse consommation sont intéressantes. :idea: A vérifier, mais leur tube relativement compact (enroulé sur lui-même) utilisé avec des bols peut devenir une source ponctuelle et se marier avec les boîtes à lumière citées plus haut. A essayer...
Sinon aucun problème à priori en noir & blanc ! :bienjoue:

Rien ne vaudra de tout façons les flashes même s'ils représentent un investissement... La lumière obtenue en continue est relativement faible et l'inconvénient souvent cité du néon lié à son scintillement ne peut intervenir que dans des vitesses très rapides (supérieure au 1/250ème pour les plus pessimistes sur internet et donc tout à fait comparable à la limitation de la synchro flash... 8) ) pour perturber l'exposition.

Sinon http://fr.wikipedia.org/wiki/Tube_fluorescent comme toujours donne une bonne information sur les caractéristiques des néons et des lampes "fluocompactes".
:sante:

Edit : pour poursuivre la pertinente intervention de Panda589, Uwe Ommer avait aussi beaucoup utilisé le néon ("classiques" et mettant à profit la dominante verte) dans ses photos dans les années 70. Je me rappelle un numéro de "Photologie" (une très, très remarquable revue française orientée sur le travail de labo mais à l'existence trop brève... :cry: ) consacré à ce sujet.
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Ju bil
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Re: lampes à basse consommation

Message par Ju bil »

Les néon pose des problèmes d'irrégularité d'exposition au dessus du 1/100ème.
Au 1/200ème on a une variabilité aléatoire de l'exposition de l'ordre d'1,5 IL ...

L'aspect colorimétrique est plus complexe, et 2 lampes ayant la même "température" n'ont pas nécessairement le même spectre, et peuvent donc offrir des résultats très différents en terme d'éclairage.

Les lampes à incandescence ont des spectres très continus (c'est leur inconvénient majeur, puisqu'elle balancent gavé d'énergie jusque dans l'infrarouge), mais en contre partie elle donne un spectre dans le visible très régulier, que personnellement je préfère.

Les tubes fluo ont toujours des pics de fréquence dans leur spectre, et la lumière qu'ils offre est moins "riche", je ne sais comment le dire mieux.

Perso je préfère l’éclairage incandescent, j'utilise des fluocompactes à la maison, mais je trouve leur lumière pâle ; même celle à basse température de couleur.

Ju bil
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Re: lampes à basse consommation

Message par Svino »

Ju bil a écrit :Les néon pose des problèmes d'irrégularité d'exposition au dessus du 1/100ème.
Au 1/200ème on a une variabilité aléatoire de l'exposition de l'ordre d'1,5 IL ...
Mais sur quoi te bases-tu pour donner de tels chiffres ???? :shock:
On a tous connu les néons clignotant en fin de vie ou avec des starters défaillants, il ne faudrait pas en faire une référence ! :rire: Si de nos jours l'éclairage fluorescent est de plus en plus utilisé en télévision et au cinéma, c'est qu'il ne doit pas être si foireux... non ?

Je te renvoie au mode d'emploi d'une caméra professionnelle et des possibilités en slow-motion jusqu'à 960 images par seconde:
http://www.videoplusfrance.com/datas/fi ... header.swf

Sony (pour ne pas le citer...) signale les problèmes de scintillement dû à l'éclairage lorsque l'on atteint de telles vitesses d'obturation (en cinéma nombre d'image x 2 pour un obturateur à 180°, mi-temps d'occultation, en vidéo aucune idée... :oops: ) et donne les conseils suivants pour l'éclairage :

Source Tungstène (mandarine) :
– < 2 KW (blonde mandarine) : tournage possible jusqu’à 240 ips
– > 2 KW : tournage possible jusqu’à 480 ips
– > 5 KW : tournage possible jusqu’à 960 ips
Source fluorescente :
– Ballast fero-magnétique (commercial) : tournage idéal 50 ips, possible à 100 ips
– Ballast électronique (kinoflo) : tournage possible à toutes les fréquences
Source HMI lampes (halogène) :
– Ballast selfique : idéal 50 ips, possible à 100 ips
– Ballast électronique 1000 Hz : tournage possible à toutes les fréquences (attention certaines lampes peuvent projeter des tâches).
Source LED :
– Les LED étant alimentées en courant continu elles ne posent pas de problèmes.

Primo, toute source alimentée en courant alternatif donne lieu à scintillement, pas seulement les lampes fluorescentes.

On remarque que les deux seules sources d'éclairage non limitées par la fréquence image sont les LED et le système néons Kinoflo cité depuis un moment. Le tungstène arrive à suivre mais à des puissances qui transforme n'importe quel modèle en hamburger ! :mrgreen:

Les lampes fluorescentes du commerce sont données pour 100 images/seconde. Encore une fois je ne sais pas ce que représente en équivalent temps d'obturation photographique cette fréquence d'image mais sans doute de quoi travailler confortablement en studio et comme dit plus haut de manière tout à fait comparable à un obturateur focal dont la vitesse de synchro-flash serait le 1/125ème de seconde.
De toute manière, on voit que les performances des lampes fluorescentes sont identiques à celle des lampes halogènes utilisées par les amateurs dans tous les spots vendues pour faire de la photo...

Reste ensuite le problème de la température de couleur et le rendu de cette dernière. AMHA cela est très subjectif et rien qui ne puisse se corriger par un filtrage correct si la source lumineuse s'éloigne du spectre désiré.
:sante:
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Ju bil
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Re: lampes à basse consommation

Message par Ju bil »

Svino a écrit :
Ju bil a écrit :Les néon pose des problèmes d'irrégularité d'exposition au dessus du 1/100ème.
Au 1/200ème on a une variabilité aléatoire de l'exposition de l'ordre d'1,5 IL ...
Mais sur quoi te bases-tu pour donner de tels chiffres ???? :shock:
Un peu sur l'expérience et un peu sur la physique...

Un néon classique c'est grosso modo un stroboscope 50Hz, il y a très très peu de rémanence, et l'intensité d'éclairage suit assez bien celle du courant, à la même la fréquence donc. A savoir chez nous les 50Hz du secteur, il n'est pas question ici des ballast et tubes fatigués qui génèrent un clignotement plus lent.
Expérience facile à faire : une photodiode branchée sur un oscilo permet de mesurer cette oscillation.

NB : je me suis fait avoir pour mes premières mesures de vitesse d'obturateur avec photodiodes ou j'utilisais comme source de lumière un tube néon qui foutait le bronx. J'ai résolu le problème avec une lampe à incandescence.

Avec une pose plus longue que 2/freq la variabilité est faible et ça se passe assez bien.

Avec une pose entre 1/freq et 2/freq on choppe un peu plus d'une période la variabilité devient perceptible.

Avec une pose de 1/freq tu choppe une période complète, tout va bien

Entre 1/freq et /2xfreq tu chopera une fraction de la période, et pas forcément toujours de la même intensité, d’où une fluctuation aléatoire (déphasage selon l'instant de déclenchement entre l’éclairage et l'exposition) : configuration peu confortable

Avec une pose de 1/2xfreq tu choppe une demi période, ça marche aussi : l'intensité moyenne d'une demi période est constante.

Avec un temps de pose inférieur à 1/2xfreq cela devient très aléatoire.

Un bout du lien sur la caméra sony qui segmente les différents types

Code : Tout sélectionner

Source fluorescente :
– Ballast fero-magnétique (commercial) : tournage
idéal 50 ips, possible à 100 ips
– Ballast électronique (kinoflo) : tournage possible à
toutes les fréquences
Il existe manifestement des ballast électroniques qui permettent de résoudre ce problème (faut que je regarde, cela concernerait peut être bien tout ou partie des fluocompactes), ce que j'ai écris au dessus ne concerne pas ces éclairages.

Mais avec les tubes "Ballast fero-magnétique (commercial)" on lit bien 1/50ème ça va, 1/100ème ça va. Tu notera qu'ils ne dise rien pour ce qui se passe entre les 2. (NB : pour les pays ou le courant n'est pas en 50Hz les valeurs seront différentes bien sûr)

A contrario une lampe à filament connait très peu d'oscillations de son intensité d'éclairage avec la fréquence de son alim puisque c'est en chauffant que le filament émet. Il ne refroidit pas (ou de façon négligeable pour être plus précis) entre 2 oscillations du courant, donc il émet des photons en continu ou presque. Et permet de travailler avec des temps de poses plus brefs sans avoir de variabilité de l'intensité reçue (bon Ok en général on manque alors de lumière :lol:).

Reste ensuite le problème de la température de couleur et le rendu de cette dernière. AMHA cela est très subjectif et rien qui ne puisse se corriger par un filtrage correct si la source lumineuse s'éloigne du spectre désiré.
C'est effectivement très subjectif, et c'est précisément ce qui m'autorise à en préférer un à un autre hihi! Et perso que ce soit pour faire ou pour regarder des photos, je préfère largement un éclairage halogène ou tungstène à une LED ou un fluo.
NB : sauf au labo, ou des LEDs rouges font un excellent éclairage inactinique pas cher et efficace :lol:

:sante: aussi, c'est bientôt l'apéro :lol:

Ju bil
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Re: lampes à basse consommation

Message par Prakticaïste »

Pas grand-chose à rajouter au magistral exposé de Jubil.

À noter toutefois que pour les LED, on peut se retrouver avec le même souci de scintillement, quand le redresseur de courant est un modèle bas de gamme sans lissage en sortie. Ils récupèrent certes les deux demi-cycles sinusoïdaux, mais en donnant un courant qui oscille à 100 Hz. Déjà observé sur une lampe LED de basse qualité (d'une marque française d'ailleurs, honte à eux) et, sujet d'actualité, sur des guirlandes de Noël LED.
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Svino
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Re: lampes à basse consommation

Message par Svino »

Ju bil a écrit : :sante: aussi, c'est bientôt l'apéro :lol:
Pour moi ce devrait être l'heure de la sieste. Tu es beaucoup plus calé que moi en physique et informatique ! :wink:

Mais : Sony ne parle pas du 1/100ème de seconde mais de 100 images par seconde. Comme je le disais, je ne connais l'équivalent cinéma/vidéo mais pour le premier cette fréquence d'image donne plutôt des temps de pose de l'ordre du 1/250 ème de seconde...

Je me suis donc livré à une expérience avec une lampe à incandescence et un "appareil numérique". En manuel à 5 image seconde (j'ai pas mieux sur mon appareil :oops: ) et me suis enfermé dans ma salle de bain. Au 1/4000ème aucun problème pour mettre en évidence le scintillement qui effectivement me donne des images dont l'exposition varie à la louche d'un bon diaphragme. Cette variation devient négligeable au 1/500 ème et est difficilement discernable au 1/250ème. Plus lent aucun problème. Je ne connais pas la fréquence des lampes à incandescence mais celle des tubes Kinoflo est donné pour 1000 hertz.

Ce n'est pas une expérience bien vieille, elle n'a que quelques minutes... :wink: Je ne remets pas en cause ton exposé physique qui je suis certain est fondé, mais je voudrais juste la comprendre ainsi que la raison pour laquelle l'éclairage professionnel signalé par les liens au-dessus est en train de détrôner le tungstène dans ses applications les plus exigeantes.

Edit : en réfléchissant un peu je me dis que tu as raison sur un plan physique. Il y a bien un scintillement puisque le principe même de ces lampes est un éclairage intermittent mais à une fréquence telle que la persistance rétinienne ne permet pas de le déceler.
Cette fréquence doit tout de même être plus rapide que celle que tu annonces (50 fois par seconde) pour les lampes à incandescence sinon je n'aurais pas eu si peu d'écart sur mon essai dans ma salle de bain.
1 diaphragme au 1/4000 ème c'est rien de bien terrible. Au passage l'expérience m'a permis de constater que l'appareil photo soumit à ce traitement, dégage lui (contrairement à l'ampoule ! :wink: ) beaucoup de chaleur !
Bref, ce scintillement existe et il est dérangeant en vidéo à partir d'une certaine fréquence d'image, alors qu'en photo si l'on reste en dessous des 1/125ème de seconde, il n'a pas d'incidence car l'exposition se fait sur plusieurs "éclairs". Il y a persistance de la lumière ainsi qu'une moyenne faite sur l'exposition. Je ne dis pas trop de bêtises ?
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Re: lampes à basse consommation

Message par freddy.lombard »

Ah, oui, Ju bil, moi je pense avoir compris ton exposé, complet et didactique. Merci.
Pour moi ça répond à la question : on commence à avoir des soucis avec des temps de pose inférieurs à la fréquence du secteur, donc en gros 1/60e à 1/30e.

Sinon on peut utiliser de l'éclairage continu avec redresseur de courant, je suppose. Cela dit, les batteries rechargeables actuelles permettent d'alimenter des lampes de puissance convenable (à moins de vouloir figer un guépard qui passe à 110 km/h dans ton salon/studio, mais c'est assez rare :mrgreen: )
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Re: lampes à basse consommation

Message par Ju bil »

Svino a écrit :
Ju bil a écrit : :sante: aussi, c'est bientôt l'apéro :lol:
Pour moi ce devrait être l'heure de la sieste. Tu es beaucoup plus calé que moi en physique et informatique ! :wink:

Mais : Sony ne parle pas du 1/100ème de seconde mais de 100 images par seconde. Comme je le disais, je ne connais l'équivalent cinéma/vidéo mais pour le premier cette fréquence d'image donne plutôt des temps de pose de l'ordre du 1/250 ème de seconde...
Je ne connais pas bien la vidéo actuelle, mais à 100 images/s il doit obturer au 125ème pour garder un peu de temps au rafraichissement du capteur entre 2 captures.
Par contre il existait(existe?) des caméra pouvant obturer plus vite que la fréquence de balayage. Par exemple obturateur au 250ème à 25image/seconde. Ça permet de figer le mouvement sur chaque image, et de réduire les flous de bougé. Ça donne un mouvement plus haché qu'une obturation plus lente, en outre ça permet d'ouvrir le diaf sans surexposer à mort.
Je me suis donc livré à une expérience avec une lampe à incandescence et un "appareil numérique". En manuel à 5 image seconde (j'ai pas mieux sur mon appareil :oops: ) et me suis enfermé dans ma salle de bain. Au 1/4000ème aucun problème pour mettre en évidence le scintillement qui effectivement me donne des images dont l'exposition varie à la louche d'un bon diaphragme. Cette variation devient négligeable au 1/500 ème et est difficilement discernable au 1/250ème. Plus lent aucun problème. Je ne connais pas la fréquence des lampes à incandescence mais celle des tubes Kinoflo est donné pour 1000 hertz.
Quand j'ai fais la mesure avec une incandescence je n'avais pas tant de variation, mais je n'avais peut être pas assez de bande passante sur ma photodiode.
En tout cas, je salue ta curiosité, j'aime bien les gens qui expérimentent :bienjoue:

Ce n'est pas une expérience bien vieille, elle n'a que quelques minutes... :wink: Je ne remets pas en cause ton exposé physique qui je suis certain est fondé, mais je voudrais juste la comprendre ainsi que la raison pour laquelle l'éclairage professionnel signalé par les liens au-dessus est en train de détrôner le tungstène dans ses applications les plus exigeantes.

Edit : en réfléchissant un peu je me dis que tu as raison sur un plan physique. Il y a bien un scintillement puisque le principe même de ces lampes est un éclairage intermittent mais à une fréquence telle que la persistance rétinienne ne permet pas de le déceler.
Cette fréquence doit tout de même être plus rapide que celle que tu annonces (50 fois par seconde) pour les lampes à incandescence sinon je n'aurais pas eu si peu d'écart sur mon essai dans ma salle de bain.
1 diaphragme au 1/4000 ème c'est rien de bien terrible. Au passage l'expérience m'a permis de constater que l'appareil photo soumit à ce traitement, dégage lui (contrairement à l'ampoule ! :wink: ) beaucoup de chaleur !
Bref, ce scintillement existe et il est dérangeant en vidéo à partir d'une certaine fréquence d'image, alors qu'en photo si l'on reste en dessous des 1/125ème de seconde, il n'a pas d'incidence car l'exposition se fait sur plusieurs "éclairs". Il y a persistance de la lumière ainsi qu'une moyenne faite sur l'exposition. Je ne dis pas trop de bêtises ?
Yep, d’ailleurs je me suis planté sur la fréquence d'un tube fluo, ce n'est pas 50Hz mais 100Hz car l'intensité d éclairement ne différencie pas l'alternance positive et négative.

Je prépare quelques graphiques pour tenter d'illustrer.

Mais cela n'enlève rien à la conclusion de Svino à savoir : avec des lampes fluocompactes (qui semblent travailler à des fréquences supérieures grâce à leur ballast électronique) le problème du temps de pose ne se pose plus.

Ju bil
Modifié en dernier par Ju bil le mercredi 12 décembre 2012 17:27, modifié 1 fois.
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Re: lampes à basse consommation

Message par Ju bil »

3 graphiques pour tenter d'illustrer mon propos.

En jaune à l'arrière plan, la variation dans le temps de l’éclairement émis par un néon alimenté en 50Hz (en admettant que le système soit parfait et tout et tout c'est un modèle simplifié, pas une mesure :wink:)

En rouge et en orange ce arrive sur le film durant un temps d'ouverture d'obturateur (supposé parfait lui aussi, je sais j'abuse, hihi).


Sur cette première courbe on a un temps d'obturation de 1/100ème de seconde
Image

L'obturation ne tombe pas de la même manière dans les 2 cas, mais la "quantité de lumière" reçue durant l'ouverture (représenté par la surface colorée) est égale dans les 2 cas. Et cela reste vrai tant que l'on expose durant ce temps qui tombe pile poil sur la période de l'éclairement.



Pour cette seconde courbe, augmentons le temps de pose vers 1/75ème. On pourrait penser que c'est plus favorable, et que tout va bien... Ben oui mais non car le temps d'exposition ajouté peut tomber dans un moment éclairé fortement... ...ou pas! Ce qui modifie très sensiblement l'exposition entre les 2 cas de figure.

Image

Ici on à environ 25% d'éclairement en moins dans la surface rouge que dans l'orange.


Si à l'inverse on divise par 2 le temps de pose (1/200ème) ce n'est pas mieux, au contraire :

Image

Ici la différence est de plus de 60% entre les 2 expo (1/200ème).

Quand on commence à vraiment augmenter beaucoup le temps, ça se passe mieux, car pour le dire vite, que l'on ai 2 périodes et un gros bouts ou 2 périodes et un petit bout, ça reste un peu plus de 2 périodes, et on est pas mauvais.


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Re: lampes à basse consommation

Message par gigibertcha »

Ton exemple est à 50Hz (si je puis dire) La période est donc d'1/50ème de sec.
Si l'on choisi cette vitesse, on aura toujours deux alternances (ou leur équivalent)
Bravo pour tes graphiques!
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Re: lampes à basse consommation

Message par Pinkpanthart »

Quoiqu'il en soit il ne s'agit pas de néons mais de tubes fluorescents. On veut être précis sur les températures de couleur, les périodes de scintillement, etc, soyons le aussi sur le nom de ces lampes. Bon, c'était ma minute casse-pieds.
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Re: lampes à basse consommation

Message par freddy.lombard »

Le niveau technique est relevé ces derniers temps. Merci 35mm-compact.com :bienjoue:
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Re: lampes à basse consommation

Message par Svino »

:hello:
D'abord Ju bil, :respect:
Les gens prennant la peine d’étayer et de développer leur propos sont rares et je tenais à t’en remercier. :bienjoue: De plus, tu sais te mettre à la portée de tous (en l’occurrence ma pomme pour qui l’électronique et l’électricité n’est pas sa tasse de thé ! :oops: ) et de prendre tout le temps nécessaire pour cela.
Cerise sur le gâteau, lorsque tu commets une erreur (comme la fréquence lumineuse étant de fait le double de la fréquence électrique) tu le reconnais toi-même le premier simplement (j’aurais été incapable de le trouver tout seul… :lol: ) alors qu’à ta place, j’en connais bon nombre qui se serait contenté de déserter le fil… :mrgreen:
Pour finir, tu lis attentivement ce que dis l’autre avant de répondre et même si cela devrait être plutôt "naturel", c’est loin d’être le cas de tout le monde.
Alors un grand merci en préambule. :clap:

Restons dans un premier temps sur la théorie.
Tes schémas sont très clairs. :bienjoue: Si la vitesse d’obturation est égale à l’amplitude d’une onde de la fréquence lumineuse (en posant tout ceci bien régulier… :roll: ) il n’y a aucune variation dans l’exposition. À une vitesse plus rapide, l’illumination se faisant durant un temps où l'intensité lumineuse est plus ou moins importante, le résultat (l'exposition) est variable.

Tu soulignes aussi qu’à une vitesse plus lente en fonction de la quantité de “pic” ou “d’inter-onde”, il y aura une légère variation mais pour le coup si tu me le permets : tu cherches des poils sur les œufs.

Ramenons tout cela à l’échelle photographique. Comme tu le dis très justement, à partir du moment où l’on couvre au moins deux ondes, l’écart est trop infime ce qui donne donc à cette “zone critique” (si elle existe ! :wink: ) une taille d’un seul diaphragme... L’erreur maximale possible que tu donnes (celle que je mesure est bien plus faible mais ne pinaillons pas ! :D ) est de l’ordre de 25 % sur la quantité de lumière, c’est-à-dire moins d’un 1/3 de diaph d’écart. :roll:
Placé en regard de l’erreur de mesure de la cellule, la régularité de l'obturateur ou la dextérité avec laquelle tu fais ton développement, reconnais qu’il s’agit-là de "poil de cul de mouche" et au final la variation est négligeable.

Si tu n’es pas convaincu, j'ajouterais que dans tes schémas il manque la rémanence de la luminosité particulièrement virulente dans le cas d’un tube luminescent : à 100 pics à la seconde, la luminosité est loin de retomber à zéro entre chacun d’eux ! :roll: Tout le monde s'enfermant dans son labo pour la mise en spire, a remarqué qu’il faut attendre un sacré bout de temps lorsqu'il éteint la lumière pour que ce genre d’éclairage cesse d’émettre des radiations.
Pour le coup la base des ondes n'atteint pas la valeur 0, se trouve être plus large :

Image

Rien de bien différent dans la correction apportée à ton schéma avec la rémanence de la lumière (arbitrairement choisie d'un peu plus de 30% elle est variable et dépend de la matière dont est enduite l'intérieur du tube) si ce n'est que si la différence de la période prise en compte (le temps de pose) reste toujours plus ou moins variable, cette variation s'en trouve grandement atténuée.
Mais absurde de ma part de venir pinailler dans l'autre sens ! :rire:
Freddy attend des chiffres, conviendrais-tu avec moi que poser une base de 1/125ème de seconde comme "limite théorique" à ne pas dépasser avec un tel éclairage semble raisonnable ?

L’éclairage Kinoflo n’a rien de bien sorcier. :mrgreen: Il s’agit à priori d’un ballast autorisant une fréquence de 1000 hertz (10 fois plus rapide) et l’on obtient ainsi un éclairage que l’on peut qualifier de continu. Je rappelle que nous sommes sur des critères de qualité appliqué à la "vidéo professionnelle" : une variation d’une fraction de diaph peut être perceptible en vidéo sans poser le moindre problème en photo y compris en exposition d’inversible.
Je n'ai pas idée du prix réel de ce type de matériel mais en matière d'éclairage pour la photographie amateur, si le prix grimpe trop il est évident que l'on va se trouver en concurrence avec l'achat de flashes studio d'occasion et donc monter une boîte à lumière à partir de ces éléments serait absurde. Il faut conserver les tubes à néons classique que l'on trouve très souvent en récup. Je remets en lien ce bricolage qui est finalement assez proche de ce que l'on bricolait dans les années 80 comme "boîte à lumière maison".

http://makingvideo.free.fr/pdf/video-ma ... -watts.pdf

Mon post pourrait s'arrêter là ayant "tordu le cou" à l'idée reçue consistant à rejeter d'emblée ce type d'éclairage pour la photographie (il a néanmoins des inconvénients dont 'ai parlé dans les posts précédents) par des personnes ne l'ayant jamais mis en pratique. Dans la mesure où il permet une vitesse confortable et où son coût de mis en oeuvre est très bas, il serait absurde de s'en priver.

Mais en cherchant sur le net pour te répondre, j'ai découvert un fait qui change aussi passablement la donne. L'éclairage fluorescent a surtout eu une destination industrielle et il est encore très largement utilisé pour cela. Ce phénomène de variation dans l'intensité est connu depuis son invention à la fin du XIXème siècle. Utilisé dans les ateliers où fonctionnent des machines outils, cela provoquait des accidents par le phénomène connu de la "stroboscopie". La petite lampe pour régler la vitesse de rotation des tourne-disque pour les plus anciens et les jeux de lumière de la boîte de nuit pour les plus jeunes ! :rire:
Lorsque la fréquence de l'éclairage luminescent entre en phase avec la vitesse de rotation d'une machine, celle-ci peut apparaître alors à celui qui la manipule comme étant arrêtée... :shock: Rapidement on a trouvé la parade et c'est la raison pour laquelle souvent les tubes fluorescent fonctionnent par paire. Ils ont simplement une alimentation déphasée l'un par rapport à l'autre (je pense que Ju bil peut nous expliquer comment) de manière à ce que le scintillement lumineux des deux tubes se chevauche et s'annule. On supprime ainsi l'effet stroboscopique lié à l'utilisation de ce type de lumière et, dans ce qui nous intéresse, on recule d'autant la limitation en terme de "vitesse rapide" lors de l'utilistation de tubes fluorescent en éclairage de studio.

Ce problème de scintillement étant AMHA réglé :wink: , il conviendrait de parler désormais du "spectre lumineux", mais j'avoue que là, je manque un peu de salive ! :rire: Je me contenterais pour l'instant de citer aux détracteurs les "tables lumineuses" pour l'observation des diapos qui se doivent d'avoir un spectre le plus conforme qui soit à la lumière du jour et sont pour la plupart (les plus performantes inclues :mrgreen: ) équipées de tubes fluorescent. En la matière, il semble que l'on trouve dans les tubes fluorescent un très large panel de spectres différents allant des UV pour insoler ou bronzer à des spectres invisibles à l'oeil humain. Bien-sûr au milieu certains calquant le spectre "lumière du jour".

Merci à ceux qui m'ont lu jusque-là en souhaitant ne pas avoir été trop confus dans mon propos. Que Ju bil me reprenne si j'ai dit des bêtises, encore une fois je ne suis pas du tout de formation scientifique...
:sante: (cela marche aussi avec le café ! :wink: )
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Oriu
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Re: lampes à basse consommation

Message par Oriu »

L'éclairage Kinoflo semble très bien conçu il n'y a pas de doute.
J'avais mis pas mal de réserve sur les tubes fluorescents en pensant au lampe fluocompact qui sont généralement de très mauvaise qualité et que l'on serait tenté de détourner pour faire des boites à lumière.
Les tubes fluorescents de qualité c'est pas nouveau, il y a pas mal de temps j'avais vu des catalogues avec des tubes équilibrés pour l'éclairage de stand d'examen pour les fabricants de tissu ou d'autres produits dont les nuances et les justesses de couleur étaient importantes.
Les "balasts" électronique sont devenu très performants avec un pilotage haute fréquence qui évite tout risque d'interférence avec les obturateurs, dans le domaine de l'éclairage du bâtiment; les "balasts" électronique sont utilisé pour pouvoir régler l'intensité des plafonniers à base de tubes fluorescents.

Edit: j'avais aussi parlé de mes réserves sur ces fluocompacts, car la directive européenne à l'origine de la disparition des lampes classiques à incandescence me reste en travers de la gorge :evil:
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panda589
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Re: lampes à basse consommation

Message par panda589 »

:hello:
Pour être tout a fait terre à terre et sans vouloir dénigrer aucune théorie :wink: Si vous prenez une galerie composée de 4 tubes fluos T5 montés derrière des réflecteurs/diffuseurs alimentés par 4 balasts électroniques indépendants et en supposant même qu'ils soient alimentés par le même circuit (phase/neutre), je défie quiconque de trouver la moindre oscillation, alternation ou harmonique...Stabilité nickel :!: :wink:
Plus rien à voir avec les anciens gros tubes fluos où par grand froid on pouvait deviner les "zébrures", "marbrures" osciller le long du tube pendant le temps de chauffe :lol: :lol: :lol:
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bbjm
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Re: lampes à basse consommation

Message par bbjm »

Et les mandarines alors :?:
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