Iota a écrit :Aïe, delicat sujet que celui là.
Madame appreçie quand on la prend en photo.
Quand je dis "on" c'est moi et des copains photographes.
Les photos sont assez classiques, selon vetements, coiffures et même d'autres modèles feminins en duo.
Sauf que ! madame fait la gueule quand je photographie l'autre modèle ...
Avez vous déjà vecu ce dilemme et comment l'avez vous géré ?

C'est simple dans mon cas: ça fait 9 ans que je suis célibataire!
À mon avis, il faut lui expliquer que la "plastique" est différente d'une personne à l'autre. À force de photographier la même personne, on s'habitue aux mêmes poses car ce sont les moments où elle est superbe. Au final, on se limite. Une plastique différente impose un défi différent. Passer à une autre personne implique un apprentissage autant pour le photographe que pour le (ou la) photographié(e). Passer d'un sexe à l'autre implique aussi un défi (eh! je ne dis pas qu'il faut se travestir!

).
Cela ne veut pas dire que "l'autre" est plus belle (ou plus moche) que la femme qu'on aime. Juste qu'elle a une plastique, un corps, différent, c'est tout!
Au départ, dans cet apprentissage, il se peut que vous utilisiez les mêmes poses que celles embellissant votre dame, mais comme c'est celles que vous connaissez... Ensuite, vous pouvez passer à autre chose. Vous vous devez de trouver de nouvelles positions qui avantageront la nouvelle "victime". Même que, et pourquoi pas, faire participer Madame? Elle saura certainement mieux trouver des façons plus "féminine" de photographier votre modèle (autant féminin que masculin).
Petite anecdote qui n'a pas rapport à la photographie ni aux relations de couple, mais qui peut joindre mon propos: À une certaine époque où j'étais livreur de café (pour les bureaux, les hôpitaux ou autres. Pour les machines distributrice de cafés. Je travaille toujours dans le milieu, mais à un poste différent), dans le Centre-Ville de Montréal, un de mes collègues avait dans ses clients un bar de danseuses nues. Étant un "extrémiste" catholique, il ne voulait pas aller livrer dans ce bar. Quand il venait à moi pour me demander d'y aller, je lui donnais comme réponse (de refus) que ce n'est pas pour contempler qu'il devait y aller, mais pour travailler. Ce qui devrait donner une image différente: le bar devenant le client.
Ce que je veux dire par là est que le modèle photographié devient alors un "outil de travail", et non une femme que l'on veut photographier parce qu'on à un "je ne sais quoi".
Je tiens à préciser ici que ce que je viens d'écrire n'a pas pour but de réduire la femme à un objet. J'ai toujours dit que la femme est égal à l'homme. Ce n'est donc qu'une image pour faciliter l'explication.
J'espère avoir été assez clair (sans toutefois offusquer).
Bonne journée!!!
Jean-François