Bien vu !Group639 a écrit :Et pourtant tu le regrettera ce temps quand tu sera obligé de mixer des clés USBBose a écrit :ca me dégouterai pas mal qu'en tant que DJ je sois obligé de taffer uniquement sur CD
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La photo du mois de mai 2025

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Survie du N&B
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Bonjour,
Moi aussi, je pense que le N&B argentique en a encore pour un certain nombre d'années, devant lui, mais je pense aussi qu'il va alors devenir progressivement un produit de luxe, avec hausse du prix en rapport, et c'est ce qui m'inquiète, tout comme un effet parallèle sur les boîtiers correspondants.
Puisque le disque vinyle est abordé, je me permets de rappeler certains faits, à titre d'illustration.
Avec la montée en puissance des lecteurs de CD (1980/1985), la plupart des grandes chaînes de distribution (FNAC...) ont littéralement bradé les platines TD, dont certaines très grandes marques (de haut de gamme) furent proposées pour le dixième du prix catalogue d'avant.
Puis, progressivement, j'ai vu remonter ces prix en même temps que les platines TD retrouvaient le chemin des gondoles, et maintenant, la moindre platine TD, même sans marque, à entraînement à courroie, et avec un antiskating foireux, est exposée avec une étiquette dont le chiffre inscrit est de la vraie provocation, par rapport à la qualité du matériel.
Pourvu que l'image argentique ne suive pas le même chemin (pellicule chère parce que rare, et idem pour les boîtiers en neuf comme en occasion).
Cordialement,
Moi aussi, je pense que le N&B argentique en a encore pour un certain nombre d'années, devant lui, mais je pense aussi qu'il va alors devenir progressivement un produit de luxe, avec hausse du prix en rapport, et c'est ce qui m'inquiète, tout comme un effet parallèle sur les boîtiers correspondants.
Puisque le disque vinyle est abordé, je me permets de rappeler certains faits, à titre d'illustration.
Avec la montée en puissance des lecteurs de CD (1980/1985), la plupart des grandes chaînes de distribution (FNAC...) ont littéralement bradé les platines TD, dont certaines très grandes marques (de haut de gamme) furent proposées pour le dixième du prix catalogue d'avant.
Puis, progressivement, j'ai vu remonter ces prix en même temps que les platines TD retrouvaient le chemin des gondoles, et maintenant, la moindre platine TD, même sans marque, à entraînement à courroie, et avec un antiskating foireux, est exposée avec une étiquette dont le chiffre inscrit est de la vraie provocation, par rapport à la qualité du matériel.
Pourvu que l'image argentique ne suive pas le même chemin (pellicule chère parce que rare, et idem pour les boîtiers en neuf comme en occasion).
Cordialement,
- fabrice C
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euh attends que je comprenne : Le "photographe" t'as proposé de tirer une pelloche couleur en NB ?
bah, fastoche, en fait ... je fais ça quand je veux en désaturant dans photoshop
Tu peux même simuler les filtres à la prise de vue en jouant sur les canaux RVB, pur faire "genre j'ai mis un filtre jaune comme les anciens".
ouais, ça fait genre, quoi.
Tient pour mettre tout le monde d'accord, je suis en train de lire un bouquin sur les autochromes lumière, fait par les deux compères avec la complicité de toute la petite famille. Les portraits de suzanne (ah ! suzanne !
) lumière, de l'homme à la pipe, sont d'une clareté de composition et d'une douceur lumineuse qui frappe en plein coeur.
là pour le coup, je suis carrément hors jeu car : je vous parle d'un temps que le 35 mm ne peut pas connaitre
bah, fastoche, en fait ... je fais ça quand je veux en désaturant dans photoshop

Tu peux même simuler les filtres à la prise de vue en jouant sur les canaux RVB, pur faire "genre j'ai mis un filtre jaune comme les anciens".
ouais, ça fait genre, quoi.
Tient pour mettre tout le monde d'accord, je suis en train de lire un bouquin sur les autochromes lumière, fait par les deux compères avec la complicité de toute la petite famille. Les portraits de suzanne (ah ! suzanne !

là pour le coup, je suis carrément hors jeu car : je vous parle d'un temps que le 35 mm ne peut pas connaitre

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hein, what? mais ca éxiste dejaGroup639 a écrit :Et pourtant tu le regrettera ce temps quand tu sera obligé de mixer des clés USBBose a écrit :ca me dégouterai pas mal qu'en tant que DJ je sois obligé de taffer uniquement sur CD

et oui des platines munies d'un disque dure... ca fait mal au fesses, on désespère... surtout vu le prix des engins.. enfin je pourrai en discuté des heures...
sinon moi je me pose une question sur les pellicules N&B, la qualité entre les différentes pellicules sont si flagrante? vvous avez un site ou ces différences sont comparables?
- zorglub
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si tu as un oeil aiguisé, les différences peuvent sembler très grandes entre films.Bose a écrit :hein, what? mais ca éxiste dejaGroup639 a écrit :Et pourtant tu le regrettera ce temps quand tu sera obligé de mixer des clés USBBose a écrit :ca me dégouterai pas mal qu'en tant que DJ je sois obligé de taffer uniquement sur CD
et oui des platines munies d'un disque dure... ca fait mal au fesses, on désespère... surtout vu le prix des engins.. enfin je pourrai en discuté des heures...
sinon moi je me pose une question sur les pellicules N&B, la qualité entre les différentes pellicules sont si flagrante? vvous avez un site ou ces différences sont comparables?
mais quoi qu' il en soit, ce sont très souvent "la"petite différence qui fait qu' une photo a une âme ou non et ce peut être sur le cadrage, le rendu du film etc...

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Bonjour,hyperfocale a écrit :Bonjour,
C'est en jouant avec les "personnalités" des pellicules (que ce soit dans le sens de leurs qualité et/ou de leurs défauts) que l'on exploite au mieux leurs caractéristiques, en en faisant des atouts dans "l'interprétation" et le rendu d'une scène photographiée.
Cordialement.
Effectivement, c'est intéressant, mais il faudra tester toutes les pellicules et dieu sait si il y en a quand même pour que ca soit assez cher pour ca, et on ne peut pas s'adapter correctement
- fabrice C
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Bose, pour répondre à ta question :
Je ne peux pas répondre à ta question
Je ne me suis jamais préoccupé de comparer les pelloches.
Je prend ce que je trouve dans ce qui est accessible à mon budget (voilà pourquoi je n'ai jamais testé de pelloche fuji en NB, pourtant je les adore en couleur !)
Tant que mon débit était réduit, je prenais à l'unité de la HP5 ou de la Tri-X (j'ai essayé la Tmax une fois mais bof !)
Maintenant que je dépote un peu plus, je commande chez fotoimpex de la foma ou de la classic pan en rouleau de 30 m, et je prends mon pied tout pareil, mais je m'en tire aux alentours de 1,2 à 1,3 euros la cartouche.
Evidemment, faut essayer à l'unité avant, pour savoir si le rendu te plait ou pas : J'ai comme ça éliminé la pourtant très réputée adox du même fournisseur, qui ne me convient pas.
En fait, ta question c'est un peu comme demander un comparatif entre jaguar, rolls, une deuch et une norton commando : suivant les gouts et les budgets, et l'envie de 2 ou 4 roues, ça reste globalement totalement incomparable.
Je ne peux pas répondre à ta question

Je ne me suis jamais préoccupé de comparer les pelloches.
Je prend ce que je trouve dans ce qui est accessible à mon budget (voilà pourquoi je n'ai jamais testé de pelloche fuji en NB, pourtant je les adore en couleur !)
Tant que mon débit était réduit, je prenais à l'unité de la HP5 ou de la Tri-X (j'ai essayé la Tmax une fois mais bof !)
Maintenant que je dépote un peu plus, je commande chez fotoimpex de la foma ou de la classic pan en rouleau de 30 m, et je prends mon pied tout pareil, mais je m'en tire aux alentours de 1,2 à 1,3 euros la cartouche.
Evidemment, faut essayer à l'unité avant, pour savoir si le rendu te plait ou pas : J'ai comme ça éliminé la pourtant très réputée adox du même fournisseur, qui ne me convient pas.
En fait, ta question c'est un peu comme demander un comparatif entre jaguar, rolls, une deuch et une norton commando : suivant les gouts et les budgets, et l'envie de 2 ou 4 roues, ça reste globalement totalement incomparable.
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Bonjour,
Moi, je choisis la Norton Commando, y a pas photo ;-)
Petite suggestion, à tous ceux qui développent leur pellicules N&B, mais d'abord un commentaire : ils ont bien raison de le faire car, en laboratoire c'est traité par dessus la jambe...
Par contre, hormis le plaisir de la réalisation personnelle, tirer ses images (en agrandissements) coûte plus cher qu'en laboratoire (si l'on tient compte des essais préalables qui finissent à la poubelle).
Oui, mais les tirages manuels en laboratoire sont très chers, répondrez-vous, et c'est vrai.
C'est là qu'il faut prendre une autre voie : faire tirer ses négatifs N&B en chimie couleur, c'est à dire sur du papier négatif couleur, en demandant que l'image soit sortie avec une tonalité froide (genre bromure) ou plus chaude (type chlorobromure), à moins qu'une versio sépia, voire bleutée n'ait votre préférence.
Dans un bon laboratoire, les résultats seront très agréables, et bien moins cher que de le faire soi-même, notamment en très grand format (poster).
Cordialement.
Moi, je choisis la Norton Commando, y a pas photo ;-)
Petite suggestion, à tous ceux qui développent leur pellicules N&B, mais d'abord un commentaire : ils ont bien raison de le faire car, en laboratoire c'est traité par dessus la jambe...
Par contre, hormis le plaisir de la réalisation personnelle, tirer ses images (en agrandissements) coûte plus cher qu'en laboratoire (si l'on tient compte des essais préalables qui finissent à la poubelle).
Oui, mais les tirages manuels en laboratoire sont très chers, répondrez-vous, et c'est vrai.
C'est là qu'il faut prendre une autre voie : faire tirer ses négatifs N&B en chimie couleur, c'est à dire sur du papier négatif couleur, en demandant que l'image soit sortie avec une tonalité froide (genre bromure) ou plus chaude (type chlorobromure), à moins qu'une versio sépia, voire bleutée n'ait votre préférence.
Dans un bon laboratoire, les résultats seront très agréables, et bien moins cher que de le faire soi-même, notamment en très grand format (poster).
Cordialement.
- fabrice C
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Merci Hyper, et bravo pour ton choix ... j'aurais le même
Ton "astuce" est intéressante, mais j'aimerais y amener un bémol (juste un petit)
Le peintre amateur ne raisonne pas en terme de coût. Enfin pas trop, évidemment il calcule le prix de ses tubes avant d'acheter ... mais il ne calcule pas en terme de rentabilité de sa toile ... sinon, il vaut mieux acheter une repro de van gogh à la foirfouille, en rapport qualité-prix, c'est imbattable !
Je suis volontairement un peu provoc, mais je suis sur que tu comprends ce que je veux dire.
D'autant plus que je suis le premier à rechercher constamment les gestes et pratiques les moins couteuses tout en gardant le plaisir de faire.
Une habitude d'artisan, en fait.
Et justement, c'est ça que le numérique dévoie, à mon grand dam (probablement avec la complicité de certains pro, qui ont un peu facilement abondonné le tirage)
Pour moi, le tirage est unique au sens qu'il n'est jamais exactement reproductible d'une part, et qu'il est la résultante d'une sensibilté unique d'autre part (et bien entendu d'une capacité à maitriser des techniques)
Je viens de lire un petit ouvrage sur berenice abott : Avant d'être une grande photographe (au sens de preneuse de vue, un peu réducteur mais hautement admis dans ce sens), elle fût laborantine pour man ray. Excusez du peu
Le numérique laisse croire que l'intérêt de la photo réside dans l'instant où l'on déclenche, d'où le leit-motiv des vendeurs : On peut enfin déclencher des centaines de fois sans que ça coute plus cher.
Mais ça n'est pas ça, la photo. Ca ce sont des images .... à ce compte là, et je crois que c'est ce vers quoi tend la technologie, autant filmer in extenso, quitte à extraire des instants ... à 24 images par secondes, si je filme pendant 2 heures, je vais bien finir par tomber sur un chef-d'oeuvre ... ou du moins c'est le fantasme actuel, bien illusoire évidemment, et totalement opposé à la pratique personnelle, laborieuse-laborantine, du développement et du tirage de moments choisis et interprétés.
Et tant pis si l'on a ni les moyens ni le temps de tout développer ou tout tirer. Le temps et l'argent deviennent au contraire des maîtres exigeants à l'instant du choix.
N'est ce pas ça qui fait la photo : Le choix ?
Houlà, j'ai pas mal débordé ... quel bavard

Ton "astuce" est intéressante, mais j'aimerais y amener un bémol (juste un petit)
Le peintre amateur ne raisonne pas en terme de coût. Enfin pas trop, évidemment il calcule le prix de ses tubes avant d'acheter ... mais il ne calcule pas en terme de rentabilité de sa toile ... sinon, il vaut mieux acheter une repro de van gogh à la foirfouille, en rapport qualité-prix, c'est imbattable !
Je suis volontairement un peu provoc, mais je suis sur que tu comprends ce que je veux dire.
D'autant plus que je suis le premier à rechercher constamment les gestes et pratiques les moins couteuses tout en gardant le plaisir de faire.
Une habitude d'artisan, en fait.
Et justement, c'est ça que le numérique dévoie, à mon grand dam (probablement avec la complicité de certains pro, qui ont un peu facilement abondonné le tirage)
Pour moi, le tirage est unique au sens qu'il n'est jamais exactement reproductible d'une part, et qu'il est la résultante d'une sensibilté unique d'autre part (et bien entendu d'une capacité à maitriser des techniques)
Je viens de lire un petit ouvrage sur berenice abott : Avant d'être une grande photographe (au sens de preneuse de vue, un peu réducteur mais hautement admis dans ce sens), elle fût laborantine pour man ray. Excusez du peu

Le numérique laisse croire que l'intérêt de la photo réside dans l'instant où l'on déclenche, d'où le leit-motiv des vendeurs : On peut enfin déclencher des centaines de fois sans que ça coute plus cher.
Mais ça n'est pas ça, la photo. Ca ce sont des images .... à ce compte là, et je crois que c'est ce vers quoi tend la technologie, autant filmer in extenso, quitte à extraire des instants ... à 24 images par secondes, si je filme pendant 2 heures, je vais bien finir par tomber sur un chef-d'oeuvre ... ou du moins c'est le fantasme actuel, bien illusoire évidemment, et totalement opposé à la pratique personnelle, laborieuse-laborantine, du développement et du tirage de moments choisis et interprétés.
Et tant pis si l'on a ni les moyens ni le temps de tout développer ou tout tirer. Le temps et l'argent deviennent au contraire des maîtres exigeants à l'instant du choix.
N'est ce pas ça qui fait la photo : Le choix ?
Houlà, j'ai pas mal débordé ... quel bavard

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Bonsoir,
Bien vu.
L'unicité du travail de tirage, en agrandissement, est encore plus nette quand elle implique un travail de masquage...
Qui utilise encore les techniques du masquage (avec les différents petits caches montés sur des fils de fer fin, ou bien les diverses plaques de carton avec leurs orifices de différentes tailles) ?
Et le must, c'est de faire du masquage en tirage sur du papier multigrade.
L'on peut alors faire "monter" une zone, ou bien la "retenir", tout en la travaillant dans la gradation que l'on veut (au moyen de la permutation des filtres de la tête), de l'ultra-doux à l'extra-dur.
En passant de zone en zone, successivement, l'on modèle à volonté la lumière et le contraste, dans toute l'image.
Cordialement.
Bien vu.
L'unicité du travail de tirage, en agrandissement, est encore plus nette quand elle implique un travail de masquage...
Qui utilise encore les techniques du masquage (avec les différents petits caches montés sur des fils de fer fin, ou bien les diverses plaques de carton avec leurs orifices de différentes tailles) ?
Et le must, c'est de faire du masquage en tirage sur du papier multigrade.
L'on peut alors faire "monter" une zone, ou bien la "retenir", tout en la travaillant dans la gradation que l'on veut (au moyen de la permutation des filtres de la tête), de l'ultra-doux à l'extra-dur.
En passant de zone en zone, successivement, l'on modèle à volonté la lumière et le contraste, dans toute l'image.
Cordialement.
- fabrice C
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Bonjour,
Il y a des champions de la chambre noire qui n'hésitent pas à passer une journée, sinon plusieurs, sur un seul et même super négatif pour en tirer la quintessence (ou pour en sauver un autre, à tout prix).
A ce sujet, si après des heures de manipulations, on vient enfin de trouver le bon dosage entre temps de développement, le masquage, et le filtrage (en multigrade), il ne faut surtout pas hésiter à faire plusieurs agrandissements du même négatif, à la chaîne, si l'on sait que l'on aura besoin de plusieurs exemplaires.
En effet, dès le lendemain, les circonstances ne seront plus exactement les mêmes (température et épuisement du révélateur, etc.) et l'on ne pourra plus retrouver exactement le même rendu, sauf à recommencer les essais successifs.
Cordialement.
Il y a des champions de la chambre noire qui n'hésitent pas à passer une journée, sinon plusieurs, sur un seul et même super négatif pour en tirer la quintessence (ou pour en sauver un autre, à tout prix).
A ce sujet, si après des heures de manipulations, on vient enfin de trouver le bon dosage entre temps de développement, le masquage, et le filtrage (en multigrade), il ne faut surtout pas hésiter à faire plusieurs agrandissements du même négatif, à la chaîne, si l'on sait que l'on aura besoin de plusieurs exemplaires.
En effet, dès le lendemain, les circonstances ne seront plus exactement les mêmes (température et épuisement du révélateur, etc.) et l'on ne pourra plus retrouver exactement le même rendu, sauf à recommencer les essais successifs.
Cordialement.
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Bonjour,
Pour les ultras du "je fais tout moi-même", il a même existé des ouvrages de bricolage, des années 1930 à 1960 environ, où l'on trouvait des explication détaillées pour tout fabriquer soi-même, en matière de photographie et de cinéma :
Appareils de prises de vues fixes ou de cinéma, télémètres, posemètres, agrandisseurs, chassis, cuves étanches de développement, projecteurs de diapositives ou de films, éclairages de studio, flash, etc., etc.
Certains de ces bouquins doivent encore traîner chez des bouquinistes, ou bien dans des sites spécialisés (librairies d'occasions) présents sur Internet.
A réserver aux super-bricoleurs, patients, doués, bien outillés, et chanceux (pour trouver à bas prix tous les éléments indispensables à toutes ces réalisations).
S'il y avait des amateurs sur ce site, qui soient vraiment motivés, et non pas poussés par la simple curiosité, nous pourrions donner des titres et des auteurs à rechercher d'occasion
Cordialement.
Pour les ultras du "je fais tout moi-même", il a même existé des ouvrages de bricolage, des années 1930 à 1960 environ, où l'on trouvait des explication détaillées pour tout fabriquer soi-même, en matière de photographie et de cinéma :
Appareils de prises de vues fixes ou de cinéma, télémètres, posemètres, agrandisseurs, chassis, cuves étanches de développement, projecteurs de diapositives ou de films, éclairages de studio, flash, etc., etc.
Certains de ces bouquins doivent encore traîner chez des bouquinistes, ou bien dans des sites spécialisés (librairies d'occasions) présents sur Internet.
A réserver aux super-bricoleurs, patients, doués, bien outillés, et chanceux (pour trouver à bas prix tous les éléments indispensables à toutes ces réalisations).
S'il y avait des amateurs sur ce site, qui soient vraiment motivés, et non pas poussés par la simple curiosité, nous pourrions donner des titres et des auteurs à rechercher d'occasion
Cordialement.
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(alt+q)Le numérique laisse croire que l'intérêt de la photo réside dans l'instant où l'on déclenche, d'où le leit-motiv des vendeurs : On peut enfin déclencher des centaines de fois sans que ça coute plus cher.
Mais ça n'est pas ça, la photo. Ca ce sont des images .... à ce compte là, et je crois que c'est ce vers quoi tend la technologie, autant filmer in extenso, quitte à extraire des instants ... à 24 images par secondes, si je filme pendant 2 heures, je vais bien finir par tomber sur un chef-d'oeuvre ... ou du moins c'est le fantasme actuel, bien illusoire évidemment, et totalement opposé à la pratique personnelle, laborieuse-laborantine, du développement et du tirage de moments choisis et interprétés.
Et tant pis si l'on a ni les moyens ni le temps de tout développer ou tout tirer. Le temps et l'argent deviennent au contraire des maîtres exigeants à l'instant du choix.
N'est ce pas ça qui fait la photo : Le choix ?
Alors là c'est la première réflexion négative que je me suis fait il y a des années sur le numérique.
Je suis graphiste dans une agence de pub et je traite souvent avec des photographes professionnels pour des reportages, en entreprises, événements ou autre.
Depuis qu'est apparu le numérique (pratique pour mon métier, car il n'y a plus de scan à faire), les "pro" nous donnes des cd plein à ras bord de photo, avec leurs carte mémoire de 1GO ils shoot à tout va et nous rebalance l'intégralité de leurs production.
ésultat plus de tri de la part du photographe, mais surtout il n'y a plus de réflexion de prises de vue on mitraille en se disant qu'il y en aura bien d'exploitable. C'est une pratique dramatique, car non seulement ils foutent en l'air leur profession, mais en plus il m'arrive de n'avoir aucune image exploitable.
Quand il fallais calculer sa consommation pellicule, les photographes faisaient gaffe lors de la prise de vue
- fabrice C
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Alors ça, Jean, ça me fait rudement plaisir !
Pas seulement parceque tu abondes dans mon sens (enfin si un peu quand même
) mais surtout parceque c'est le vécu d'un professionnel, qui est donc plus "dedans" au quotidien.
Mon ressenti d'amateur rejoignant une expérience de pro ... mais finalement, je ne suis pas sûr que ce soit un sujet de réjouissance
Bah ! C'est comme l'art moderne : Le temps va trier, et je suis prêt à parier que les oubliettes seront profondes et larges !
Si l'artiste se refuse à faire un choix, le choix finit par s'imposer à lui, voire contre lui !
Pas seulement parceque tu abondes dans mon sens (enfin si un peu quand même

Mon ressenti d'amateur rejoignant une expérience de pro ... mais finalement, je ne suis pas sûr que ce soit un sujet de réjouissance

Bah ! C'est comme l'art moderne : Le temps va trier, et je suis prêt à parier que les oubliettes seront profondes et larges !
Si l'artiste se refuse à faire un choix, le choix finit par s'imposer à lui, voire contre lui !
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Bonjour, je connais bien le milieu de l'édition et de l'agence de pub pour y avoir travaillé plus de 30 ans. Si le numérique a apporté plus de souplesse, il a surtout entraîner une chute incroyable des coûts de fabrication y compris le budget alloué au photographe...et quand il y a plus de budget ce dernier n'est plus très motivé et il doit de plus faire le photograveur et les manips pour livrer sur CD.
Quand il fallais calculer sa consommation pellicule, les photographes faisaient gaffe lors de la prise de vue
Et les délais ! parlons des délais. Il n'est pas rare qu'une photo commandée le vendredi soit imprimée le lundi.
Je ne suis pas photographe professionnel mais depuis l'avénement du numérique je prends souvent sa défense, je lui souhaite même de prendre quelques boulots aux agences de pub une fois équipée de Photoshop et quelques polices de caractères, histoire d'emmerder quelques "Directeurs artistiques" qui se la joue un peu trop.