Dans cette même rubrique, lors d'un "post" précédent, j'avais présenté mon matériel habituel PENTAX en précisant que je présenterais plut tard un matériel NIKON et TAMRON plus ancien reçu en cadeau et en héritage.
Voici donc ce deuxième matériel argentique avec petits commentaires et en images :

Ce boîtier m'a été offert avec son zoom, tous deux en superbe état, il y quelques années. Il date de 1987. Ce Nikon FM2n a moins de 1.500 déclenchements à son actif. Pour lui assurer une seconde vie, il vient de passer en atelier pour un simple contrôle général et pour le remplacement des mousses, que j'estimais en fin de vie.
Cet appareil brut de brut, rustique, dépouillé d'automatisme, avec son affichage dispersé autour du cadre de visée ne m'avait vraiment pas emballé à l'époque. Pourtant, c'est un véritable appareil-école. Solide mécanique, obturateur de course, pour une photographie tranquille, il va à l'essentiel, permettant de peaufiner la prise de vue. Avec le Nikon FM2n, on est dans la même philosophie que le LEICA M6, mais avec la visée TTL. Pour l'accompagner, je le verrais bien avec une optique manuelle "standard" somptueuse comme un Zeiss Planar 50 mm F2, un Voigtländer Ultron 40 mm F2 ou Voigtländer Nokton 58 mm F1,4 par exemple.

Ce petit zoom est de belle facture. Lentilles serties dans un fût en alliage robuste. Bagues et habillage externe en polycarbonate solide, ce zoom présente des performances bonnes et homogènes, une distorsion bien maîtrisée. Vu ses ouvertures maximales étriquées (comme tous les zooms de ce type), il procure une visée un peu trop sombre et jaunâtre. C'est plutôt désagréable.

Objectif bien connu, très très bon sans être excellent. De prix abordable pour l'amateur, ce macro est un des derniers exemplaires manuels fabriqués par Tamron. Sa construction est entièrement réalisée en polycarbonate, même les lentilles sont serties dans ce matériaux. La bague de mise au point est beaucoup trop fluide à mon goût. Lentille frontale particulièrement bien protégée des rayons parasites éliminant tout risque de "flare".

Ce moyen téléobjectif a au moins 35 ans d'âge. Entièrement construit en alliage métallique léger, formule classique de l'époque pour un 135 mm, il est pourvu d'une bague de mise au point d'une progressivité douce et fluide, juste ce qu'il faut. Moins bien, le pare-soleil incorporé ! Associé au Nikon FM2n, on est vraiment au pays du métal et cela claque joliment. Belle sensation tactile du métal. Sa qualité optique est assez étonnante.
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