Re-bonjour tous !
Une rapide revue de mon nouveau jouet.
Premier film aujourd’hui (Kodak 400TMAX) autour de mon jardin avec « mon » Mamiya 645 1000S, et développement dans la foulée (Ilfosol 3, 1+9, 5mn à 24°C)… Pas encore de tirage…
Ma-ma-miya, ces corps ! Quels chouettes objectifs, boudiou ! Beau piqué, belle gradation des teintes de gris, beau rendu… un vrai bonheur ! La larme d’émotion à l’œil sur le compte-fil, que j’avais…
Et évidemment, belle taille de négatifs : plein de détails dans les feuillages, les pierres, les fleurs, les textures (pelage de mon gentil toutou super-détaillé !)… Ouh-ba, ouh-ba !
N’ensuite, premières impressions générales :
Avec objectifs fixes (55 ou 80) + prisme PDS, le poids et l’encombrement ne se font pas trop sentir. D’accord c’est plus volumineux qu’un 24x36 SLR, mais ça reste utilisable à la main à l’aise pour de la PdV tranquille. Pour du « street » mobile/rapide, c’est peut-être pas top quand même, hein…
Comme attendu, le zoom 105-210 monté sur le boîtier + le prisme PDS, ça commence à faire un brin « étoffé et pesant » (env. 2,3kg), mais ça l’fait bien au 1/125éme et plus à main levée. Les mains trouvent « naturellement » leurs appuis : pas de poids-morts ou d’effet bascule de l’ensemble.
Mise au point facile dans le viseur. Je suis aussi étonné par la profondeur de champ. Je m’attendais à plus court…
Pour être bruyant, ça, c’est sûr, c’est bruyant au déclenchement : Schlaa-lack, qu’il aboie à chaque PdV. Méchant : on repassera pour la discétion…
Armement discret, mais comment dire ? : Crrrrr-Schlock. Ah, ça, c’est du mécanique, y’a pas à dire ! Au moins, on sait quand c’est armé !
L’ergonomie tant décriée du boîtier n’est en fait pas si dérengeante que ça. Après quelques tâtonnements, les doigts ont vite fait de trouver le bon chemin tout seuls. Bien vu la position des deux déclencheurs, je trouve : des fois l’un, des fois l’autre, juste à convenance.
Prises de vues verticales à l’aise avec le prisme : un gros plus pour les prismes.
Perso, j’aime beaucoup le prisme PDS et ses petites LEDs. 1 diaph entre chaque LED, j’ai pu vérifier, facile à utiliser si on désire corriger une expo +/-, et toujours lisible sur fond sombre de branchage ou de zone d’ombre dans le viseur, pas comme une aiguille noire à caser entre deux crochets noirs (cf. Spotmatic). Par contre, empiète un petit peu sur la surface de visée à droite (gaffe au cadrages limites !)… Les réglages de vitesses se font directement sur le prisme ; le diaph, comme d’hab, sur l’objectif : donc manuellement au choix priorité ouverture ou priorité vitesse. Super facile, clair et efficace…
Mes 15 premières PdV sont toutes parfaitement exposées, juste en respectant les indications de la cellule du prisme (LED verte), sans correction aucune. Zônes ombragées, plein soleil, fleurs blanches sur fond dense de feuillage, reflets aquatiques, etc… les négas semblent tous de bonne densité et ne poseront sans doute aucun problème au tirage. Je suis épaté par la cellule du prisme PDS.
En bref pour une première prise en mains: gé-nial ce petit Mamiya 645 1000S. Encore mieux que ce à quoi je m’attendais ! Je crois qu’il va un peu bousculer mes Spotmatic et mes Fujica ST605N, pour les PdV tranquilles… mais ne les remplacera pas pour du « street » ou du « quotidien », c’est certain.
J’envisageais l’achat d’un viseur de poîtrine, mais en fait, je laisse tomber : le prisme PDS est super clair et rend la PdV facile. De plus en plein soleil, le VdP risque de ne pas être très lisible…
En appendice :
Honte à moi ! J’ai changé les joints mousses de capot arrière, mais j’ai été un peu trop optimiste sur l’épaisseur du joint supérieur et je me retrouve avec une minuscule fuite de lumière à l’emplacement de la gachette du fermoir : une trace diffuse sur la longueur des négatifs, toujours au même endroit… Voilà ce que c’est que de vouloir faire vite : me reste plus qu’à reprendre les joints de capot, et donc à y passer davantage de temps
Tout ceci n’engage que moi, bien entendu.
Merci de me lire,
Et amitiés tropicales !
Gobs