Oriu a écrit :je doute fort que cette méthode fonctionne.
Pourquoi ? Parce qu'elle ne vient pas de toi ?
Réfléchis un peu : toute lumière en provenance de ton image (à vérifier sur le cadrage) doit parvenir sur le film, en passant par n'importe quel point de l'objectif on s'en fout.
Si la moindre parcelle de cette lumière-image n'arrive pas sur l'objectif pour cause d'un machin sur la trajectoire, ça manquera sur le film. C'est logique.
Et tout ce qui se trouve en dehors de ton cadrage n'est que parasite puisque ça ne fait pas partie de ton image.
Ca aussi c'est logique !
Il est évident qu'en cas de bascule (de l'objo) il faudra déformer le soufflet-pare-soleil en conséquence, pour qu'il n'intercepte pas les rayons DE L'IMAGE CADREE, mais qu'il arrête TOUS les autres. Dans ces conditions, pas question de pare-soleil rigide, qui masquerait une partie en laissant les parasites sur l'opposé.
Et si le changement de tirage (la mise au point) modifie le cadrage, il faudra bien tenir compte DE L'IMAGE CADREE, et non de la théorie sur les angles des focales en fonction de l'âge du capitaine.
C'est ainsi que j'ai pu mettre un pare-soleil rigide serré sur un 35mm, parce que ce 35 d'ancienne fabrication avait un gros fût mais une très petite frontale (du haut de son ouverture à 3.5), ce qui me laissait largement assez d'angle libre pour mon IMAGE sur la frontale, même dans les coins.
Par contre, j'admets que ça ne doit certainement pas être facile pour évaluer les coins du haut sur une chambre en place. Un bon miroir de la taille d'une carte postale et tenu à bout de bras, peut-être. Ou encore en dé-cadrant tout le bazar provisoirement à la rotule pour viser au sol et prendre ses repères avec une chaussure ou un machin quelconque. Puis re-cadrage en remettant tout le machin en position avec la rotule sans changer aucun réglage dans la manœuvre (décentrement, bascule, tirage). Ou en mettant un grand panneau dans le champ mais plus près, et plein cadre.
Etc...etc...
Au lieu de douter, essaie !