Désolé pour le terme "dramatiser".
Dans mon esprit ça faisait plus référence au théâtre classique. Donc j'aurais dû dire "théâtraliser"
Juste pour dire:
A mon humble avis, la photo couleur,
dans son emploi généraliste, perturbe la vision graphique de l'image, et tend à émousser le caractère émotionnel du cliché. Par contre, je trouve qu'elle s'exprime pleinement, la couleur, sur des assemblages limités de motifs: un magnifique ciel bleu barré d'un triangle de toiture de tuiles rouges, ou un jardin très vert sur un fond de murs de béton gris-sale, ou un paysage lointain épuré, etc...
Dans ce sens, ta photo N°11 est très représentative...
Mais ce n'est que ma façon perso de voir les choses. Rien de dogmatique là-dedans
Et je comprends parfaitement que tu choisisses de t'exprimer en couleurs: c'est ton propre projet et ton propre travail...
Comme on est entre nous...
Si je peux me permettre: il serait sans doute bien que tu définisses un fil conducteur entre toutes tes tofs, ou une forme de ponctuation raisonnée. Soit a-posteriori, donc une fois que toutes tes PDVs sont faites, tu tries/choisis (plutôt délicat); soit a-priori, donc définir AVANT les PDVs l'enchaînement/la structure de ton histoire (mieux maîtrisé).
A première vue, les PDVs que tu nous montres ne semblent pas poursuivre un déroulement d'ensemble cohérent. On a l'impression qu'il y a un peu de tout "comme ça vient", et on ne comprend pas ton histoire: il y a des bouts de routes, des bouts de jardins, des maisons, des bouts de rivière, des morceaux de murs, des morceaux d'immeubles... On s'y perd, on ne sait pas comment appréhender l'ensemble: on ne sent pas le fil...
Par ailleurs, il n'y a nulle part d'êtres humains. On a la sensation que la ville a été stérilisée. Mais peut-être est-ce que ça fait partie de ton discours...
Enfin bon, mes quelques impressions persos, hein!?
Et j'ai peut-être tout faux, car, en fin de compte, c'est toi qui sais, qui bosses et qui exposeras...
Bon courage et bonne chance en tout cas!
